Le diable amoureux – Jacques Cazotte

Cela faisait un long moment que je n’avais pas lu de grand classique français. Ça faisait longtemps que je voulais lire cette œuvre. Maintenant, c’est fait, et malgré le peu de pages qu’il contient, ça a été assez difficile à lire. Je ne me rappelle pas avoir jamais eu autant de mal à achever un Balzac ou un Zola. Après, c’est peut-être parce que je ne me rappelle plus à quel point certains bouquins du genre peuvent être laborieux, il faudra que je réessaie de lire un autre classique de la littérature pour voir et me refaire une idée plus précise. C’est peut-être également le genre littéraire qui ne m’allait pas: le mélange entre l’histoire du Diable et le côté nunuche du personnage féminin qui est sensé être un démon. Bof! Ça reste très superficiel, même au niveau des sentiments exprimés. J’ai pas accroché du tout. Je suis peut-être tout simplement un peu dur, mais quand on a lu Le Horla… comment apprécier ce livre? La fin aurait pu être intéressante, mais l’auteur n’a pas osé aller au bout de son idée, il est resté dans les cases sociales du début à la fin, et c’est dommage parce que ce qui s’annonçait, surtout pour l’époque, promettait d’être assez génial et finalement non. Ça ne me laissera pas un souvenir impérissable, pas même un souvenir quelconque en fait. 😛

Résumé: Avec le Diable amoureux, Jacques Cazotte peut être considéré comme l’un des précurseurs du roman fantastique. Cette œuvre baigne en effet dans une atmosphère mêlant à la fois réalisme et surnaturel: un jeune noble espagnol accepte d’invoquer Béelzébut dans les ruines antiques de Portici… Commence alors une histoire d’amour extraordinaire, avec une créature pour le moins changeante, mais diablement séduisante!

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