Elric des Dragons – Michael Moorcock

Résumé: Voici la tragique histoire de Melniboné, l’île aux Dragons, qui fut maîtresse du monde. Il y a de cela bien longtemps. Désormais les Dragons dorment et Melniboné dépérit. Sur le trône de Rubis siège Elric, le prince albinos, dernier de sa race, nourri de drogues et d’élixirs qui le maintiennent tout juste en vie. La menace plane; alors il rend visite ai Seigneur du Chaos, Arioch, et conclut un pacte avec lui. Il fait ainsi les premiers pas sur le chemin de l’éternelle aventure: le Navire des Terres et des Mers le porte à la cité pestilentielle de Dhoz-Kam, et son destin le pousse à franchir la Porte des Ténèbres; au delà, deux épées noires attendent leur maître et leur victime… Grandes ambitions, passions monstrueuses. Idéaux et trahisons. Souffrances atroces et joies cyniques. Tourments de l’amour et douceur de haïr. Un passé ancien, qui ne peut revivre que dans les plus immondes cauchemars.

Il est sympathique ce petit résumé, mais je trouve qu’il est loin d’être complet. C’est bien gentil tout ça, ça annonce quelque chose d’absolument passionnant: le Navire des Terres et des Mers, la cité pestilentielle de Dhoz kam, la Porte des Ténèbres. Mais ce que le résumé ne dit pas, c’est que ce n’est que le dernier tiers du livre, et pas le tiers le plus long. De plus, je trouve que ce n’est pas la meilleure partie du bouquin; attention, je n’ai pas non plus dit que c’était la moins bien.
Je suis assez partagée quant à cette œuvre. Elle me laisse un peu dubitative: dans un fond, je me sens plutôt indifférente mais d’un autre côté, j’ai bien aimé. Je trouve toujours déplaisant d’être ainsi partagé. Je penche davantage vers le côté “j’aime” mais en même temps, ça me laisse un arrière goût désagréable. J’ai la sensation que je conserverai cette impression de bien, mais que je l’oublierai très vite, et c’est vraiment dommage parce que lorsque je me remémore l’histoire, les images se dessinent toutes seules et me traversent par vague, me faisant sourire de satisfaction.
Une chose est certaine, je lirai la suite, parce que j’estime que ce premier tome est surtout et principalement une introduction et l’aventure se lance vraiment à la fin du volume. Du coup, ça m’a laissé un peu sur ma faim. J’ai hésité toute la soirée à entamer immédiatement le second tome. Finalement, je préfère faire une pause le temps d’essayer autre chose, mais dès que j’aurai fini le livre entamé, et je ne doute pas que cela sera rapide, je reprendrai avec joie la suite -en admettant que je trouve lequel de la série est le second tome, étant donné qu’entre la série originale et les volumes écrits par la suite et insérés entre les différents livres existant déjà, pas évident de s’y retrouver.

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