Du domaine des Murmures – Carole Martinez

Du domaine des Murmures - Carole MartinezTitre: Du domaine des Murmures
Auteur: Carole Martinez
Éditeur:
Folio
Nombre de pages:
226
Quatrième de couverture:
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire “oui” : elle veut faire respecter son voeu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe… Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l’entraînera jusqu’en Terre sainte.
Aujourd’hui encore son fantôme murmure son fabuleux destin à qui veut l’entendre.
Après le Coeur Cousu, Carole Martinez nous offre un conte sensuel et cruel, encensé par la critique et les lecteurs. Elle y dessins l’inoubliable portrait d’une femme insoumise, vivant à la lisière du songe.

Je remercie en priorité Livraddict et les éditions Folio pour le partenariat qui m’a permis de découvrir ce petit chef-d’œuvre.
Il n’est donc pas difficile de comprendre que j’ai énormément aimé ce livre. Il est très facile d’accès, la lecture est fluide, l’histoire passionnante. Je n’ai pas eu énormément de temps ces derniers jours et c’est la raison pour laquelle j’ai mis tant de temps à le terminer… Mais les moments que j’ai pu consacrer à cette lecture ont été géniaux. J’ai littéralement dévoré les pages.

D’abord, j’ai bien apprécié le personnage principal: Esclarmonde. Au début, elle est jeune, décidée, sûre d’elle, engoncée dans ses certitudes, ne pensant nullement qu’en vieillissant, on change, nos buts et nos envies également… Elle l’apprend à ses dépends, bien plus vite qu’on ne s’y attendrait.
En peu de mots, avec des structures simples, l’auteure nous fait comprendre et ressentir toutes les émotions qui traversent son héroïne, passant de la passion aux regrets, de la déprime à la colère rageuse, etc…

Ce que je redoutais le plus, c’était probablement la ferveur religieuse qui a poussé Esclarmonde à devenir une recluse, même si on apprend très vite que ce n’en est pas réellement la raison première. La vision religieuse en est relativement neutre, pas d’évangélisation, aucune leçon de morale, nulle citatons biblique et encore moins de jugement sur l’Église. Ce qui est très appréciable.
Je voyais également difficilement comment l’histoire pourrait se développer, comment on pourrait suivre les croisés jusqu’en Terre Sainte, je me disais qu’on aurait probablement droit à des récits contés à la recluse, mais non. L’auteure a trouvé le moyen de nous le faire vivre en direct, à travers les yeux de son héroïne: des événements rythmés, des moments forts, des sentiments empathiques puissants qui se transmettent au lecteur sans aucune difficulté.

Tout au long du roman, il y a peu de descriptions, habituellement, ça me dérange et me manque, pas là: c’est tellement bien conté qu’on n’en a nul besoin pour s’imaginer les personnages comme les lieux: l’essentiel est décrit, aucun mot inutile.
J’ai aussi beaucoup aimé l’intégration du folklore local, j’ai trouvé que ça rajoutait un côté fabuleux à l’histoire qui mêle avec brio croyances et craintes populaires.
Mais je crois que ce que j’ai aimé le plus, c’est probablement le style d’écriture: c’était très poétique et joliment rythmé.

Le seul point noir: la fin. Je l’ai trouvé un peu rapide contrairement au reste de la narration. Mais malgré cela, j’ai quand même fini le roman avec la sensation qu’il était juste superbe et que j’avais énormément aimé.
C’est un gros coup de cœur, j’ai terminé ce roman avec des images fabuleuses d’azur et d’émeraude plein les yeux. A lire absolument.

Tobie Lolness 2: Les Yeux d’Elisha – Timothée de Fombelle

Tobie Lolness 2 - Les yeux d'ElishaTitre: Tobie Lolness 2: Les Yeux d’Elisha
Auteur: Timothée de Fombelle
Éditeur:
Gallimard Jeunesse
Nombre de pages:
343
Quatrième de couverture:
Un millimètre et demi d’héroïsme !
Tome II – Les Yeux d’Elisha
Le monde de Tobie est menacé ! Le grand chêne est blessé à mort par un cratère qui ronge son coeur.
Les mousses et les lichens ont envahi ses branches.
Léo Blue règne en tyran sur les Cimes et retient Elisha prisonnière.
Les habitants se terrent. Les Pelés sont chassés sans pitié.
Pourtant, dans la clandestinité, Tobie se bat, et il n’est pas le seul.
Au plus dur de l’hiver, la résistance prend corps.
Tobie parviendra-t-il à délivrer les siens et à sauver son monde fragile ?
Retrouvera-t-il Elisha ?
Au cœur d’un inoubliable monde miniature, le second et dernier tome d’un grand roman d’aventure, d’amitié et d’amour.

Tobie Lolness 2 Les Yeux d'Elisha 2Je l’ai littéralement dévoré! :p
Il est loin d’être aussi bien que le premier, mais j’ai quand même beaucoup aimé. J’ai été un peu déçue de voir qu’on suivait beaucoup moins Tobie Lolness que dans le tome précédent, il est quand même le personnage principal et là, il passe clairement au second plan; l’histoire passe de personnages secondaires en personnages secondaires, découvrant progressivement tout ce qui était à peine dit dans le premier volet. Le point positif est que tu n’as pas le temps de t’ennuyer, il n’y a eu aucune longueur, l’action est fluide et rapide, mais ça donne une sensation de fouillis: ça part dans tous les sens et on ne sait plus où donner de la tête.

J’ai aussi trouvé que ce second tome était moins frais. Le ton en est plus grave, ce qui est pas mal au vue de l’histoire. Il y a nettement moins de jeux de mots, d’explications abracadabrantes, d’expressions prises au pied levé, etc… Et pourtant, malgré cette gravité, on retrouve beaucoup moins cette conscience écologique, cette souffrance de l’arbre alors que les dégâts sur l’environnement de Tobie sont maintenant considérables.
Aucun passage ne m’a vraiment touché: contrairement au premier,  les sentiments ne sont pas aussi bien exprimés; en quelques mots simples, l’auteur était capable de faire passer tout un panel d’émotion, et là, pas.

Tobie Lolness 2 Les Yeux d'Elisha 3

Mais à part ces petits bémols, l’histoire est super. Les personnages et leur histoire est travaillée à fond. Je n’avais pas l’impression d’avoir beaucoup de question en terminant le premier tome, pourtant, tout un tas de réponses sont données tout au long de ce volume. C’est une histoire comme je les aime: courte (dans les 700 pages, ce n’est pas excessif :p), extrêmement complète (une vraie fin, avec un tour d’horizon sur ce que sont devenus les protagonistes les plus importants).
Je ne ressens pas de sensation de manque, comme parfois lorsque je termine une série, je me sens juste bien, apaisée. C’est une sensation que j’aime énormément.
J’adore cette série, je la conseille fortement pour petits (à partir de 10 ans) et grands.

Elric 1: Le trône de rubis – Julien Blondel, Didier Poli, Robin Recht, Jean Bastide

Elric le trône de rubisTitre: Elric 1 – Le trône de Rubis
Saga: Cycle Premier – Melniboné
Adaptation et scénario: Julien Blondel
Dessin et couleur: Didier Poli, Robin Recht, Jean Bastide
Éditeur: Glénat
Nombre de pages:
64
Quatrième de couverture:
Loup blanc.
Champion d’Arioch.
Jouet des Dieux.
Assassin de ton peuple.
Des siècles après ta mort,

Ta légende et ton nom resteront gravés dans les mémoires…
Les plus belles reines du monde se damneront pour mourir de ta main.
Comme ta mère avant elles…
Les plus grands souverains tomberont à tes pieds en maudissant ton nom,
Comme ton père avant eux…
Elric,
Dernier Empereur de Melniboné…
Appelle-moi,
Maudis-moi,
Attends-moi, mon aimé,
Car bientôt nous serons réunis…

Elric 1 le trône de rubis 2

Je sais bien que cette bande-dessinée ne doit sortir que le 22 mai, mais j’ai eu l’opportunité de participer à un partenariat et comme j’avais lu les livres, j’avais vraiment très envie de découvrir l’adaptation BD française. Je remercie donc Masse Critique Babelio ainsi que Glénat pour cette chance offerte.

Tout au long de ma lecture, j’ai été incapable de savoir si j’aimais ou non. Je trouve les dessins vraiment beaux mais sombres et même les couleurs les plus claires conservent une sensation un peu sinistre. Ce n’est pas désagréable, bien au contraire et ça renforce cette impression de cité décadente. J’ai beaucoup apprécié que tout du long, cette atmosphère un peu glauque soit maintenue. Le fait que plusieurs dessinateurs travaillent dessus se voit peu. Seules quelques planches diffèrent de la majorité des dessins mais ça m’a quand même un peu interloqué, sans que je puisse dire immédiatement en quoi; je n’ai compris qu’à la fin, lors de l’explication du travail commun des dessinateurs. Si j’y ai fait attention, c’est uniquement parce que lorsque je lis une BD,Elric 1 le trône de rubis 3 je m’attache beaucoup aux détails, je prends énormément de temps à la lire et surtout à la contempler. J’essaie toujours d’y trouver LA touche de l’artiste. Pour celle-ci, j’ai eu du mal à mettre le doigt sur cette touche mais quand j’ai réussi, j’ai été perturbée par les quelques changements de style. Cette lecture m’a pris l’après-midi: lisant la page, revenant sur chaque image afin de m’imprégner au maximum de l’œuvre.
Ne chipotons pas, en définitive, j’ai beaucoup aimé les dessins.

Pour l’histoire, ça reprend une bonne partie du premier livre de Michael Moorcock: Elric des Dragons. En lisant le début, je me suis demandée si ce n’était pas les préquelles du personnage avec sa montée sur le trône de rubis… Ben finalement, non. En avançant dans l’histoire, j’ai été frappée par certains passages où j’avais vraiment l’impression d’être replongée dans le livre; j’ai retrouvé avec plaisir un certain nombre de dialogues que j’aimais beaucoup et qui en disait long sur le personnage, son entourage et son univers.

Le seul point négatif pour moi, c’est que ma vision de Melniboné est très loin de celle du Trône de Rubis. Dans les livres, la décadence de La Cité Qui Rêve n’est pas très explicite, elle est sous-entendue sans pour autant entrer dans les détails. Donc je m’étais un peu imaginée l’univers de la sorte, mais le côté sanglant chez moi était beaucoup moins présent, voire à la limite absent. Et cette grosse différence m’a un peu dérangé.

Elric 1 Le trône de Rubis 4

Bref, dans l’ensemble, j’ai bien aimé. Je pense que lorsqu’on connait et qu’on a aimé la saga livresque d’Elric, on peut passer un bon moment nostalgie en se plongeant dans cette BD; et lorsqu’on ne connait pas l’univers, c’est une très bonne occasion de le découvrir. 🙂
Personnellement, je n’ai lu que les deux premiers tomes d’Elric et je n’ai pas accroché au second volume, j’hésitais à continuer la saga, mais en me replongeant dedans sous cette forme, ça m’a vraiment donné envie de reprendre.

Petit éloge de la rupture – Brina Svit

Petit éloge de la rupture - Brina SvitTitre: Petit éloge de la rupture
Auteur: Brina Svit
Éditeur: Folio
Nombre de pages:
111
Quatrième de couverture:
« Je vais essayer de tenter quelque chose, moi qui ai eu pendant longtemps peur de la rupture : ce n’est certainement pas par hasard que mes anciens amants sont tous restés mes meilleurs amis et que j’ai mis plus de vingt ans à quitter ma langue maternelle et commencé à écrire en français. Si j’écris sur la rupture, si j’ai perdu mon texte initial, si je dois recommencer, autant y aller franchement et faire une vraie rupture : un texte qui tranche, qui invente, qui fait exploser une forme rigide, qui s’ouvre aux autres. »

Je pense que pour ce livre, mon avis sera court. Beaucoup plus court que ce que m’a paru cette pénible lecture. Vous l’aurez compris, j’ai détesté. Je déteste rarement des livres, le plus souvent, je n’aime pas, tout simplement. Pas là.
Déjà, je suis assez déçue, le livre n’est pas du tout ce que la quatrième de couverture annonçait: on ne sens pas particulièrement cette peur de la rupture que la narratrice annonce, ce n’est pas non plus un texte qui tranche, qui invente, […] qui s’ouvre aux autres.
Les premières pages commencent relativement bien, une histoire banale de liaison. Et d’un coup, sans prévenir, on passe à tout autre chose. L’auteur alterne entre cette histoire, ce qui l’a motivé à écrire cette nouvelle, les relations avec son éditeur et d’autres personnes (d’ailleurs, j’ai trouvé détestable le fait de les nommer une seule fois pour passer par la suite à leurs initiales). Bref, elle passe du coq à l’âne sans transition, c’est plus que déstabilisant et surtout énervant au possible.
Le titre annonce quand même un éloge. Je n’ai trouvé aucun éloge de la rupture. L’auteure aborde de temps en temps ce thème de la rupture, mais ça reste occasionnel, elle parle davantage de ses soucis avec la langue française, des difficultés de l’écriture de son livre, etc…
Je m’attendais à une réflexion sur la rupture, la douleur que cela procure, le soulagement une fois qu’elle est consommée, les avantages que cela peut entrainer, etc… Rien de tout cela.
Alors je ne dirai pas que l’auteure n’a pas essayé: par moment, elle jette un caillou dans la mare en espérant que cela ricoche et fasse des petits… Le soucis est qu’elle ne va pas suffisamment loin dans sa réflexion pour nous lancer à sa suite. Résultat, le caillou jeté tombe dans l’eau avec un gros PLOUF et se noie dans un grand flou…

Bref, j’ai l’impression d’avoir perdu 2 jours de lecture. Une grosse déception…

Le Cercle de Critiques Littéraires des Lecteurs Economes

Lecture du mois de mai avec Le Cercle de Critiques Littéraire des Lecteurs Économes, voici d’autres avis qui y ont participé:

 

Il était une fois 1 – Au douzième coup de Minuit – Eloisa James

Il était une fois 1 - Au douzième coup de minuitTitre: Au Douzième Coup de Minuit
Saga: Il était une fois 1
Auteur: Eloisa James
Éditeur:
J’ai Lu pour Elle
Nombre de pages:
344
Quatrième de couverture:
Réduite au rang de servante depuis la mort de son père, Kate vit sous le joug de sa belle-mère Mariana. L’odieuse femme va bientôt marier sa fille, Victoria, à un éminent parti, mais avant tout , la future épouse doit être présentée au prince Gabriel. Par un coup du sort, Victoria ne peut se rendre au château. C’est donc Kate qui est envoyée à sa place, déguisée en fiancée. Kate va rencontrer Gabriel, un prince aussi charmant qu’arrogant. Un prince pour qui son coeur vacille, mais que le destin s’acharne à lui dérober. Et si un baiser avait le pouvoir de tout changer ?
Et si les contes de fées existaient ?

J’ai gagné ce livre grâce à un concours remporté chez Les lectures de Marinette que je remercie grandement pour ce cadeau, au passage :).
J’avais le choix du livre, j’ai opté pour celui-ci. Ça fait quelques temps que je vois le second tome tourner sur le net: j’avais envie de voir ce que cela pouvait donner. Mais comme je redoutais une interaction entre le premier et le second, j’ai préféré commencé par le commencement.

Je ne suis pas une grande fan de Cendrillon. Le thème du Prince Charmant ne m’intéresse que peu et je n’y crois nullement.. Je ne dis pas que je n’ai pas espéré plus jeune qu’il existe, mais j’ai toujours été lucide quant à l’existence d’un tel être. Impossible et là, soulagement parce que si j’avais le malheur de le croiser, je crois qu’il m’ennuierait profondément à moins que je n’ai une furieuse envie de le baffer 🙂

Ce n’est pas le sujet, parlons du livre en lui-même. En ce qui concerne l’histoire, ça n’avait rien d’exceptionnel: le conte de Cendrillon revu et corrigé, j’ai trouvé que finalement, on en était quand même loin. On a la vilaine marâtre mais c’est tout; la demi-sœur un peu sotte, jolie ce qui n’est pas dans le conte, de ce que je e rappelle et qui est toute gentille… mouais, elle n’est pas sensée être comme sa mère?
Le Prince n’est rien d’autre qu’un Prince, pour le charmant, tu repasseras… rien qu’un coureur de jupon. La marraine, c’est sûrement le personnage le plus proche du conte. Quant à Cendrillon qui se prénomme Kate, elle est loin d’être douce, cultivée, gracieuse,  elle prend comme excuse le fait qu’elle ait perdu sa mère à 16 ans et qu’elle n’ait pu développer les qualités nécessaires à une dame avant, comme si c’était le genre de choses que tu ne pouvais pas développer avant tes 16 ans… ou jamais pour certaines demoiselle (sifflote :oops:)
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Il me manquait un repère chronologique, je déteste ne pas pouvoir situer dans le temps un livre; un monde inventé ne me gène pas tant qu’il y a un quelconque repère temporelle. Finalement, j’ai pu situer un semblant de siècle grâce à un remarque sur Napoléon… Bon, à ce moment, ça a été un peu mieux… Jusqu’au moment où:
SPOILER (pour le lire, cliquez et faites glisser la souris sur le paragraphe)
La fameuse scène où Kate perd sa virginité, Gabriel prend quelque chose dans la table de chevet… et là… non, c’est pas possible, c’est pas ça, juste pas possible! Ça ne colle pas à l’époque… Tout compte fait, on ne sait pas ce qu’il a pris, jusqu’à la fameuse scène du labyrinthe où il sort un préservatif! Argggghhhhh!!! Noooonnnnn! Poils qui se hérissent et tout. Ça a tout gâché 🙁

C’est sûr que ce n’est pas de la grande littérature, mais ça se laisse lire. C’est simple, rapide. Bref, j’ai passé un bon moment et c’est l’essentiel.
Alors je lirai forcément le second tome, juste parce que j’adore le conte de fée auquel il fait allusion: La Belle et la Bête. Le  résumé me donne trop envie de le découvrir. J’espère juste qu’il sera mieux que celui-là et que la Bête ne sera pas un mec trop bien foutu, trop beau, itou… Bon, on verra bien ce que ça donne, j’en tremble d’avance 😯