Petit éloge de la rupture – Brina Svit

Petit éloge de la rupture - Brina SvitTitre: Petit éloge de la rupture
Auteur: Brina Svit
Éditeur: Folio
Nombre de pages:
111
Quatrième de couverture:
« Je vais essayer de tenter quelque chose, moi qui ai eu pendant longtemps peur de la rupture : ce n’est certainement pas par hasard que mes anciens amants sont tous restés mes meilleurs amis et que j’ai mis plus de vingt ans à quitter ma langue maternelle et commencé à écrire en français. Si j’écris sur la rupture, si j’ai perdu mon texte initial, si je dois recommencer, autant y aller franchement et faire une vraie rupture : un texte qui tranche, qui invente, qui fait exploser une forme rigide, qui s’ouvre aux autres. »

Je pense que pour ce livre, mon avis sera court. Beaucoup plus court que ce que m’a paru cette pénible lecture. Vous l’aurez compris, j’ai détesté. Je déteste rarement des livres, le plus souvent, je n’aime pas, tout simplement. Pas là.
Déjà, je suis assez déçue, le livre n’est pas du tout ce que la quatrième de couverture annonçait: on ne sens pas particulièrement cette peur de la rupture que la narratrice annonce, ce n’est pas non plus un texte qui tranche, qui invente, […] qui s’ouvre aux autres.
Les premières pages commencent relativement bien, une histoire banale de liaison. Et d’un coup, sans prévenir, on passe à tout autre chose. L’auteur alterne entre cette histoire, ce qui l’a motivé à écrire cette nouvelle, les relations avec son éditeur et d’autres personnes (d’ailleurs, j’ai trouvé détestable le fait de les nommer une seule fois pour passer par la suite à leurs initiales). Bref, elle passe du coq à l’âne sans transition, c’est plus que déstabilisant et surtout énervant au possible.
Le titre annonce quand même un éloge. Je n’ai trouvé aucun éloge de la rupture. L’auteure aborde de temps en temps ce thème de la rupture, mais ça reste occasionnel, elle parle davantage de ses soucis avec la langue française, des difficultés de l’écriture de son livre, etc…
Je m’attendais à une réflexion sur la rupture, la douleur que cela procure, le soulagement une fois qu’elle est consommée, les avantages que cela peut entrainer, etc… Rien de tout cela.
Alors je ne dirai pas que l’auteure n’a pas essayé: par moment, elle jette un caillou dans la mare en espérant que cela ricoche et fasse des petits… Le soucis est qu’elle ne va pas suffisamment loin dans sa réflexion pour nous lancer à sa suite. Résultat, le caillou jeté tombe dans l’eau avec un gros PLOUF et se noie dans un grand flou…

Bref, j’ai l’impression d’avoir perdu 2 jours de lecture. Une grosse déception…

Le Cercle de Critiques Littéraires des Lecteurs Economes

Lecture du mois de mai avec Le Cercle de Critiques Littéraire des Lecteurs Économes, voici d’autres avis qui y ont participé: