Notre-Dame de Paris – Victor Hugo

Notre-Dame de Paris - Victor HugoTitre: Notre-Dame de Paris
Auteur: Victor Hugo
Éditeur: Maxi-Poche
Nombre de pages: 507
Quatrième de couverture:

Notre-Dame de Paris, symbole du romantisme, publié en 1831, est un chef-d’œuvre du roman historique. Victor Hugo (1802-1885), poète à l’imagination puissante, y réinvente le Moyen-Âge et fait, d’une basilique gothique, une héroïne grandiose, servant de cadre à l’une des plus émouvantes histoires d’amour jamais écrites: celle du bossu Quasimodo, sonneur des cloches de Notre-Dame, pris de passion pour Esmeralda, la danseuse gitane dont la beauté excite la convoitise d’un beau capitaine et d’un archidiacre…
Depuis la parution du roman, en 1831, le succès de Notre-Dame de Paris ne s’est jamais démenti. Les envoûtantes descriptions hugoliennes, de la Cour des Miracles à l’incendie des tours de Notre-Dame, continuent à fasciner un vaste public, emporté par le souffle créateur de l’un des plus grands écrivains de tous les temps.

Il m’a fallut environ 15 jours pour terminer ce livre. J’ai pas mal souffert au début: pratiquement 12 jours pour atteindre la page 210; non seulement, le temps m’a grandement manqué -étant constamment en vadrouille dû aux vacances-, mais j’ai détesté cette première moitié du livre. J’avais déjà lu des textes de cet auteur au collège et au lycée auxquels je n’avais pas accroché, ainsi que le livre les Contemplations que j’avais détesté.
Je redoutais donc un peu la lecture de cette œuvre avec raison: la partie qui m’a bloqué est une très longue introduction où les personnages sont grandement décrits physiquement mais très succinctement psychologiquement, où les lieux et surtout la ville de Paris est ennuyeusement détaillée, sans compter le nombre de digressions hors-contextes étant bien trop nombreuses à mon goût. Il aurait juste fallu les éparpiller dans toute l’œuvre pour que ce début soit moins lourd, ce n’était pas les occasions qui manquaient.

Par contre, une fois cette introduction dépassée, ça a juste été absolument génial! Les personnages sont sublimement dépeints, jusque dans les tréfonds de leur âme. Les descriptions sont alors délicieuses, les actions passionnantes, l’histoire captivante. Si au début, je trépignais et allais à reculons, trouvant toutes les excuses possibles pour ne pas me plonger dans ce livre, une fois passé ces 210 pages, j’ai eu du mal à interrompre ma lecture et devoir le faire était frustrant. De plus, je connaissais l’histoire de Notre-Dame de Paris de quelques assertions en cours, via le film des années de 1956 -je ne parlerai pas du Disney qui pour moi est une hérésie!- où par la comédie musicale; là, ça a été un plaisir de découvrir l’histoire réelle de ces personnages fascinants, les personnages secondaires finalement très importants qui ne sont pas apparus dans les versions cinématographiques alors qu’ils ont quand même une importance que j’estime capitale, la fatueuse prestation de Phoebus de Châteaupers qui est bien pire que tout ce que j’en connaissais. Cette lecture a fini par être, à mon grand étonnement, un régal !

Donc si ce n’est ce début pour le moins difficile et pour le coup décevant -j’avais quand même décidé d’arrêter ma lecture à la page 300 s’il n’y avait pas d’amélioration-, j’ai juste adoré le reste et je suis ravie d’avoir découvert ce livre et redécouvert Victor Hugo en tant que conteur, un rôle que je lui préfère à celui de journaliste.

Je passe à 08/20.
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