Bilan lecture du mois d’août 2016

Bilan de lectureCe mois-ci aurait dû être génial niveau lecture, mais à côté, j’ai eu pas mal de boulot donc je me suis fixée d’autres priorités.
J’ai officiellement lu 6 livres (1 manga, 1 album enfant, 1 BD et donc 3 livres).
Officieusement, il faut rajouter 4 livres mystères dont je ne parlerai pas mais je les compte quand même étant donné que je les ai lus.
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
La Passe-miroir, tome 2 : Les Disparus du Clairdelune

Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
Black Butler 9 Brumes et tempêtes - Robin Hobb Princesse Sara 2 - La princesse déchue Divergent

Gif heureux
J’ai aimé:
Le petit chaperon noir

La version officielle est donc que j’arrive à un total de 1630 pages (178 en manga, 48 en BD, 32 en album enfant et donc 1372 pages en livre).
Pour avoir la version officielle, il faut rajouter 1300 pages en roman pour un total de 2930 pages.

Bilan challenge :

Arbre généalogique des Rougon-Macquart de 1878Challenge Rougon-Macquart : 07/20

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 12/50

Challenge Goodreads - bilan août 2016Challenge Goodreads : 69/100

Réduit ta PAL à néantChallenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 30/80

Actuellement, je lis :
Belle du SeigneurBelle du Seigneur
Albert Cohen
(5%)

Harley Quinn tome 1Harley Quinn, tome 1 – Complètement marteau
Amanda Conner, Jimmy Palmiotti, Chad Hardin
(52%)

Illuminations – Été 2016

Il y a deux jours, nous avons emmené les enfants voir les illuminations comme chaque été. Habituellement, on y va plus tôt, pas cette fois mais ça ne nous a pas empêchés d’y aller et si ça vous intéresse, le spectacle est diffusé place de la Cathédrale à Strasbourg jusqu’à mi-septembre.
Cette année, j’ai un peu été déçue. Je trouve que les images en trompe-l’œil étaient moins bien incrustées et c’était plus flou… Dommage. Par contre, la musique est toujours aussi sympathique.

Illumination été 2016 n°1Illumination été 2016 n°2

Illumination été 2016 n°3 Illumination été 2016 n°4 Illumination été 2016 n°10

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Le Petit Chaperon Noir – Corinne Binois & Déborah Mocellin

Le petit chaperon noirTitre: Le Petit Chaperon Noir
Auteure: Corinne Binois
Illustrations: Déborah Mocellin
Éditeur: Lire c’est partir
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: L’histoire d’une petite fille très vilaine, qui terrorise sa famille et le loup, mais sa grand-mère et l’animal prendront leur revanche en ignorant sa méchanceté.
Une nouvelle parodie contemporaine du petit Chaperon rouge.

La petite fille que je garde a amené des livres pour un temps calme en remplacement de la sieste. Celui-ci en faisait partie.
La couverture m’a bien plu, même si le character design du personnage éponyme me faisait un peu penser à du Simpson – à se demander si cela convenait pour une enfant de maternelle. Finalement, ça va, malgré le fait que le petit chaperon noir est plutôt déplaisante comme fillette.
Cela passe également si on exclut le fait qu’un certain nombre de termes décrivant sa façon d’être m’ont un peu dérangée, mots utilisés par le narrateur ce qui les rend d’autant plus irrévocable. Je m’explique : des mots comme “méchante” ou “épouvantable” – le second passe encore puisqu’elle fait peur au loup, on peut donc admettre qu’elle est aussi épouvantable qu’effrayante -, parce qu’ils ont un côté irréversible genre “je suis ainsi donc je ne peux rien y changer”, surtout lorsqu’on désigne la personne en elle-même plutôt que son caractère ; par contre, ça ne m’a pas gêné lorsque la grand-mère et le loup se plaignait des méchancetés, ça sonnait plus comme une constatation subjective dont tous deux souffraient et l’expression “affreuse gamine” m’a fait sourire.
Mais ne minimisons quand même pas, avouons qu’elle n’est malgré tout pas très gentille ce petit chaperon noir, traitant le loup de “vieille crotte de nez“, lui lançant des fléchettes dans les fesses et j’en passe. Le pauvre !

le petit chaperon noir - la grand mère et le loupJ’ai bien accroché au character design des personnages que ce soit du loup, de la Grand-Mère ou même du chaperon rouge, les couleurs sont vives pour certaines et se marrient bien avec les teintes plus sombres ; dans tous les cas, elles sont chaleureuses.

J’ai bien aimé cette lecture, c’était amusant, rafraîchissant et même parfois surprenant. J’ai passé un bon moment. C’est un conte revisité sympathique, une version un peu différente de l’expression “on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre” puisque ce n’est pas en répondant à la violence par la violence qu’on parvient à changer quelqu’un.

Divergent, tome 1- Veronica Roth

DivergentTitre: Divergent, tome 1
Auteure: Veronica Roth
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 440
Format: Ebook
Quatrième de couverture: Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Érudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été averti qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire.

J’ai terminé cette lecture le 17 août. J’aurais dû écrire ma chronique dans la semaine et la publier ce week-end… sauf que j’ai complètement oublié de la faire donc je me rattrape aujourd’hui 🙂

J’ai eu un peu de mal à entrer dans cette lecture, principalement en raison du principe des cinq factions. Ce n’est absolument pas réaliste du tout : que des hommes parviennent à maîtriser toutes leurs pulsions pour devenir l’esclave d’une seule vertu ! Alors vous me direz, c’est de la Science-Fiction, certes, mais ça n’excuse pas tout : en ce qui me concerne, ce qui m’a posé problème dans les premières pages, c’est que pour le coup, on ne parle pas de capacité ou de connaissance des hommes à développer une science improbable, on parle de la nature humaine… et l’homme n’est pas qu’Altruiste, pas que Sincère, etc. Nous sommes des mécanismes tellement plus complexes.
Finalement, grâce à de petites scènes de la vie quotidienne de Béatrice, on se rend compte qu’en effet, d’autres sentiments les animent, cependant, ils parviennent à les étouffer (entre autre lors d’un dîner où les sentiments des parents de l’héroïne sont bien présents, plus alambiqués mais cachés).

Par contre, du moment où l’héroïne choisit sa faction, le récit m’a passionnée au point d’avoir du mal à éteindre ma liseuse le soir et à abandonner Tris (anciennement Béatrice) dans la misère où la plonge son choix et son pseudo-secret (au titre, on se doute bien qu’elle est divergente puisque même sa façon de se conduire ne ressemble en rien à une faction particulière).
Certains points sont prévisibles comme sa relation avec Quatre, et d’autres détails, mais peu importe parce que, ce qui compte au final, c’est le cheminement du personnage, son évolution – ainsi que la chute annoncée de la ville. Je ne suis pas fan des personnages que ce soit Tris, Christina ou Al mais je ne les ai pas non plus détestés.

La fin est un peu abrupte : je m’attendais à une ouverture pour le second tome, par contre, je pensais qu’on aurait une vraie conclusion avec un début de conséquences par rapport aux différentes factions. Finalement non, si on veut en savoir plus, il faudra lire le second tome ce que je comptais de toute façon faire parce que j’ai adoré cette lecture qui était aussi rapide que passionnante.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 12/50

La princesse déchue – Alwett, Moretti & Boccato

Princesse Sara 2 - La princesse déchueTitre: La princesse déchue
Saga: Princesse Sara, tome 2
Scénario: Audrey Alwett
Illustratrice: Nora Moretti
Coloriste: Claudia Boccato
Éditeur: Soleil
Collection:
Blackberry
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Le père de Sara est mort sans lui laisser un sou.
Dès lors, la petite princesse se retrouve réduite au statut de servante.
Dans le pensionnat où sa fortune faisait l’admiration de tous, Sara doit se soumettre aux ordres de ses anciennes camarades.
Les serviteurs sont quant à eux ravis de se venger sur elle des caprices de cette jeunesse dorée.
Une nouvelle vie commence pour Sara, loin des soieries indiennes et de l’élégance des automates…

J’avais adoré le premier tome de cette bande-dessinée, j’avais donc très envie de découvrir la suite. Bien entendu, l’histoire est sans surprise puisque je la connais principalement via le manga, pourtant, j’ai aimé aussi bien la mise en scène que les illustrations. Si la fois d’avant, le style manga avec de grands yeux m’avait un peu refroidi, ce n’est absolument pas le cas cette fois-ci. J’ai trouvé les dessins bien plus travaillés et plus beaux, comme si l’artiste avait pris confiance en elle.

Princesse Sara 2 - La princesse déchue p8Le récit se évolue rapidement, un peu trop d’ailleurs. Au début, Sara perd son père et se voit obligé de travailler au pensionnat. Dès le milieu, Carrisford s’installe dans la maison d’à côté, et avant la fin, on connaît toute l’histoire du capitaine Crewe. La prochaine étape est donc évidente – la couverture du troisième tome nous en disant tout aussi long.
A part les différences de saisons, rien ne nous indique que le temps passe et je trouve que cela manque un peu. N’ayant jamais lu le livre – il va vraiment falloir que je me le procure – je ne peux donc pas comparer les deux supports et dire si cela va aussi vite dans le roman.

Princesse Sara 2 - La princesse déchue p17Pour les personnages, leur caractère est assez cohérent avec ce qu’on a découvert dans le premier : Miss Minchin se dévoile enfin et son masque d’hypocrisie tombe, Lavinia est aussi peste que dans le précédent mais lorsque les parents de la demoiselle la déçoive une fois de plus, on la voit sous un jour légèrement différent. Sara est plus dure que ce à quoi je m’attendais, elle n’est pas juste gentille et rêveuse, elle a des accès de colère difficiles à gérer dû au chagrin principalement. Et j’aime toujours autant la douce Becky.

J’ai presque préféré ce second tome par rapport au premier et je suis horriblement frustrée de ne pas avoir la suite :'(