La Passe-miroir, Livre 2 : Les Disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

La Passe-miroir, tome 2 : Les Disparus du ClairdeluneTitre: Les Disparus du Clairdelune
Saga: La Passe-Miroir, Livre 2
Auteur: Christelle Dabos
Éditeur: Gallimard Jeunesse
Nombre de pages: 550
Quatrième de couverture:
Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.

J’ai lu le premier tome de la Passe-Miroir en janvier 2014, cela remonte maintenant à plus de 2 ans et j’attendais avec beaucoup d’impatience et de crainte également ce second tome pour différentes raisons ; la première raison est qu’après un si long laps de temps, ma mémoire ne se rappelait pas tous les détails malgré les images entêtantes qu’il me restait des Fiancés de l’hiver, le temps me manquait pour relire le premier et j’avais trop envie de découvrir la suite ; la seconde est que le tome précédent m’a tellement plu que je redoutais que ce second soit moins bien ; la troisième est qu’entre ce Livre et le prochain, il y aura probablement de nombreux mois d’attente.

Je n’ai eu aucune difficulté à me replonger dans l’univers de la Citacielle, un monde d’illusion et de faux semblants. Au début, on y retrouve beaucoup d’intrigues de Cour, de manipulation et Ophélie se retrouve au milieu, prise en étau entre l’esprit de famille du Pôle, Farouk, et les différentes familles qui se disputent ses faveurs.
J’adore toujours Ophélie, elle est encore plus attachante et j’ai grandement apprécié le fait qu’elle s’affirme encore davantage.
Quant à Thorn, malgré tous les doutes que peut en avoir l’héroïne, j’ai été incapable d’avoir les mêmes, je l’aime vraiment trop, sûrement parce que je me retrouve en lui avec son côté rigide, maniaque des règles et loyauté hiérarchique.
On voit un peu moins la tante de la jeune fille et chaperon, Roseline, et c’est bien dommage parce que depuis la fin du premier,elle commençait à m’être sympathique, j’aime beaucoup le duo qu’elle forme avec Berenilde.

J’ai trouvé ce tome plus sombre que le précédent, c’était loin d’être déplaisant mais ça m’a pris un peu plus de temps à le lire. Par contre, la frustration lorsque je devais m’arrêter était toujours la même. Ce que j’ai le moins aimé, c’est sûrement les Bribes, pourtant, c’est super intéressant, ça permet au lecteur d’en savoir plus sur la Déchirure, sur Dieu et ses enfants… seulement, ça casse le récit et ça augmente la frustration. C’est mon seul tout petit bémol

Pour ce second tome, c’est également un coup de cœur et vu la fin, je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour attendre la suite…