Noob, tome 2 : Les filles, elles savent pas jouer d’abord ! – Fabien Fournier & Philippe Cardona

noob-tome-2-les-filles-elles-savent-pas-jouer-dabordTitre:  Les filles, elles savent pas jouer d’abord !
Saga: Noob, tome 2
Auteur: Fabien Fournier
Illustrateur: Philippe Cardona
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 38
Quatrième de couverture: Horizon 1.1 est un jeu vidéo en ligne à la mode. Chaque jour, des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri, et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil.
Parmi eux, Arthéon le guerrier tente désespérément de mener ses compagnons jusqu’au très convoité niveau cent. Une tâche bien difficile lorsqu’on doit gérer la désastreuse guilde Noob, composée par Gaea l’invocatrice, manipulatrice et vénale, Omega Zell l’assassin, macho et égocentrique, sans oublier le pire de tous, Sparadrap, le prêtre naïf et simplet.
Dans ce jeu basé sur la cohabitation entre joueurs, ils devront se supporter pour accomplir de nombreuses quêtes, explorer des donjons, parcourir des régions, peaufiner leur équipement et affronter de terribles monstres pour augmenter leurs niveaux.
Une affaire bien mal embarquée…

Cela faisait un moment que j’avais envie de retrouver ma guilde préférée d’Horizon mais jusqu’à aujourd’hui je n’avais pas pris le temps.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, principalement parce qu’on commence avec Omega Zell sur son lieu de travail et je ne m’y attendais pas – même si j’ai trouvé ça sympa de ne pas suivre que les avatars des Noobs mais également leur vie privée, après tout, ce sont des hommes pas que des joueurs.

Dans ce second tome, comme dans le précédent, on a droit à un certain nombre de courts récits qui rythment l’aventure de nos héros ; si les premiers ne m’ont fait que sourire, à partir du tiers, j’ai bien ri notamment lorsqu’Oméga Zell tente de chevaucher sa monture volante ou quand Arthéon découvre le coffre de guilde vide alors que c’est le jour de  la contribution.
J’ai tout autant accroché aux characters design, surtout lorsque les héros tirent des tronches de quinze culs – à part Sparadrap qui a toujours une tête très drôle – leurs yeux sont juste magnifiques. Tout au long des planches, on découvre une fois de plus beaucoup de personnages déguisés en avatars célèbres principalement issus de comics ou de mangas (comme Wolverine ou Yamcha pour ne citer qu’eux) mais pas que…
Le premier costume de Psylocke sur la patronne de Morgan m’a un peu fait grincer des dents parce que j’aime la X-Woman, mais pas Mme Armelain, d’autant que ce n’est pas très seyant sur elle, la preuve en image ci-dessous.
noob-tome-2-p8J’ai apprécié retrouver les membres habituels de la guilde : Arthéon, Gaea, Omega Zell et Sparadrap. Quelques rares autres font leur apparition : Maître Zen, le marchand, Précieux, etc.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé, c’était agréable à lire, pas prise de tête. Parfois, j’ai apprécié que les aventures soient courtes, mais c’était quand même bien agréable lorsque c’était plus long comme le dernier épisode La Grande Évasion.

Prisons d’eau et de bois – Les aventuriers de la mer 5 – Robin Hobb

les-aventuriers-de-la-mer-tome-5Titre: Prisons d’eau et de bois
Saga: Les aventuriers de la mer 5
Auteure: Robin Hobb
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 316
Quatrième de couverture: Avec l’arrivée imminente du gouverneur Cosgo à Terrilville, Jamaillia exerce sur les Marchands une pression de plus en plus forte. Augmentation des taxes et menaces à peine voilées divisent les grandes familles de Terrilville entre celles qui s’opposent à ce protectorat étouffant, et celles qui comptent bien profiter de cette nouvelle donne. Les Vestrit se rangent sans hésitation du côté des premières, mais leur situation reste précaire. Tandis que Ronica et Keffria se battent pour éviter la honte de la ruine, Brashen leur apprend à contrecœur la capture de Kyle et de la Vivacia par les pirates. Mais Althéa refuse de baisser les bras : avec l’aide d’Ambre et de Brashen naît un plan audacieux, qui implique la vivenef maudite échouée, Parangon.

J’avais grandement hâte de découvrir ce cinquième tome, seulement, après le premier chapitre, j’étais nettement refroidie : on découvre davantage le gouverneur Cosgo et il est encore plus détestable que dans les précédents ; le mot est faible surtout lorsque l’auteure nous dévoile ce qu’il compte faire subir à Serille, sa Compagne de Cœur.
Cette fois-ci, les chapitres ne sont pas entièrement consacrés à un seul personnage : on passe d’un héros à un autre, ça rend le récit bien plus vif alors qu’il n’y a pas forcément beaucoup d’action.

C’est un sacré tournant pour pas mal de personnages : les femmes Vestrit parviennent enfin à s’allier, Malta prend du plomb dans la tête (je l’ai trouvé moins peste sur la fin), Althéa continue ses maladresses mais elle obtient un semblant de liberté, Brashen est de retour à Terrilville et prend de lui-même la décision difficile d’arrêter la cindine.
Je n’ai pas grand chose à dire d’Ambre, je l’aime de plus en plus, ses paroles sonnent toujours aussi juste.
Par contre, ce qui change en ce qui me concerne, c’est que j’ai enfin réussi à me faire une idée sur Kennit : il me semblait que je ne l’appréciais pas des masses auparavant sans pour autant réussir à véritablement me faire une opinion sur le pirate, maintenant, je le déteste tout simplement Ma première impression est la juste : c’est un fourbe manipulateur et je ne comprends pas comment ni Etta ni Vivacia ne s’en rendent compte (cela illustre parfaitement le fait que l’amour rend aveugle ! Argh !)
Cette dernière vivenef m’énerve un peu, elle est d’une naïveté à pleurer. Quant au Parangon, je suis toujours aussi partagée : je l’adore quand il est calme et il m’exaspère prodigieusement quand il joue son sale gosse.

J’ai adoré toutes les parties qui se passaient à Terrilville, par contre, c’est loin d’être le cas des passages au sein de la Vivacia qui m’ont ennuyée, je les ai donc lu assez vite n’ayant nullement envie de savourer le récit. Heureusement, elles m’ont semblé un peu moins nombreuses.
Malgré cela, c’était une excellente lecture, et je meurs d’envie de lire le prochain vu les préparatifs concoctés dans les derniers chapitres.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Sortilège de Têtembulle – un livre qui se passe sous l’eau ou à proximité – 40 points

Les dauphins aussi ont le mal du pays ! – Tanya Stewner & Anne Montel

les-secrets-de-zoe-tome-3-les-dauphinsTitre: Les dauphins aussi ont le mal du pays !
Saga: Les secrets de Zoé, tome 3
Auteure: Tanya Stewner
Illustrations: Anne Montel
Éditeur:
Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 191
Quatrième de couverture:
Zoé peut parler aux animaux et, d’une simple caresse, redonner vie aux plantes. Cette année, elle part en vacances avec sa famille au bord de la mer du Nord. Esahi, son meilleur ami, les accompagne. Dans la pension tenue par la fantasque Génova, ils font la connaissance de Féline, une petite fille mélancolique en fauteuil roulant à qui ils vont s’efforcer de redonner le sourire.
Par ailleurs, Zoé rencontre une famille de dauphins et comprend vite qu’ils sont en danger : ils ont fui l’Atlantique à cause des engins à moteur mais, ici, l’hiver s’annonce très rude !
Une jolie leçon de générosité et de persévérance.

N’ayant pas lu le résumé avant de lire ce troisième tome – inutile, ma fille et moi connaissons et adorons la série -, je redoutais un peu une répétition de l’histoire : jusqu’à présent, Zoé travaillait dans un zoo, et elle utilisait principalement ses dons dans ce contexte ; elle luttait comme elle pouvait contre Trina et sa frangine. Quelle n’a donc pas été ma surprise de découvrir que sa famille et elle partaient en vacances, accompagnés d’Esahi, de la snob et pourtant si amusante chatte, Mme de Richard, et du fidèle chien Bonsai ?

Dans les tomes précédents, on avait déjà découvert un peu le père de Zoé qu’on savait sympathique, très vaguement la grand-mère Simone qui est plutôt drôle et tout aussi peu la mère, Régine, qu’on devinait déjà bien peu agréable mais j’étais loin de me douter que c’en était à ce point. J’avoue qu’elle est vraiment atroce : elle ne s’occupe quasiment pas de sa famille, elle passe son temps à s’énerver pour un rien, elle travaille constamment délaissant ses proches et surtout, elle ne comprend pas les dons de sa fille et n’essaie même pas.
De nouveaux personnages font leur apparition : l’extravagante Génova (tout le contraire de Régine) qui en fait beaucoup trop dans le simple but de rendre le sourire à sa fille paraplégique, Féline. L’une comme l’autre passent bien.

les-secrets-de-zoe-tome-3-p60La famille de dauphins est plutôt sympathique, surtout les plus jeunes, Fitz et Zapp – ils sont attachants : le premier joue son fanfaron se prenant pour un Super-Dauphin, il m’a bien fait rire quant à sa sœur, elle a davantage les pieds sur terre ce qui la rend tout aussi touchante.

J’ai autant adoré ce troisième tome que les précédents.
Par contre, je suis particulièrement triste parce qu’il est paru en janvier 2014 et la suite n’a pas été éditée… je ne pense pas qu’elle le sera et c’est vraiment dommage, c’est une saga qui peut beaucoup apporter aux enfants : notamment à accepter leur propre différence mais également celle des autres.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
4ème année : Dragées surprise – un livre dont vous n’avez pas lu le résumé – 20 points

Le fauteur de troubles – Marie Potvin

zoelie-lallumette-tome-2Titre: Le fauteur de troubles
Saga: Zoélie l’allumette, tome 2
Auteure: Marie Potvin
Éditeur: Kennes
Nombre de pages: 289
Quatrième de couverture: Mon ami s’appelle Cléopold Lalonde.
Il est extraordinaire… et c’est peu dire ! Il prend soin de moi et me protège, mais me cause aussi bien du souci ! Maintenant libre, il doit apprendre à vivre dans un monde qu’il ne connaît pas.
Quand le vilain Baptiste, celui qui me surnomme l’allumette, me lance un appel en détresse, j’hésite. Puis-je lui faire confiance ? Mais la menace qui effraie Baptiste est bien réelle… Et Cléo est peut-être le seul à pouvoir intervenir !

Ma fille et moi avions bien aimé le premier tome de Zoélie, et je lui avais promis de lui prendre la suite. J’ai eu un petit retard de deux mois, mais le voici.
Le texte est toujours aussi gros ce qui est un avantage pour les enfants qui ont du mal à lire ou qui se laisse décourager facilement lorsque c’est écrit trop petit, comme c’est la cas pour ma puce. Du coup, cette fois, elle l’a lu toute seule et elle a tout autant aimé.

Ça fait déjà quatre bons mois que j’ai lu le premier, je me rappelais le principal de l’histoire : qui est Zoélie ? Qui la harcèle et pourquoi ? Qui est Cléopold ? Par contre, j’ai eu nettement plus de mal à remettre Ange et les indices nous remémorant qui elle est arrivent un peu tard – bon, son nom en dit long, néanmoins, c’est un personnage qui ne m’a pas marquée plus que cela.
Dans ce tome, les héros prennent de l’assurance et cela ne leur réussit pas toujours :
– Zoélie tient tête aux tyrans qui l’embêtaient et se montre moins peureuse mais à côté de ça, elle pleure bien plus souvent ce qui est par moment énervant, je n’ai pas le souvenir que c’était le cas dans le premier.
– Cléopold parvient à sortir du cimetière, ce qui n’est pas outre mesure une surprise, il est très possessif envers sa nouvelle amie et n’est pas toujours très gentil avec le méchant Baptiste.
– Baptiste de son côté, change de comportement envers sa camarade maigrichonne mais est-ce sincère ?

L’histoire est simple mais efficace, tout aussi sympathique que le premier avec le côté surprise en moins.
Ça a été une bonne lecture.

La marque du fleuve – Mercy Thompson 6 – Patricia Briggs

Mercy Thompson, tome 6 - La marque du fleuveTitre: La marque du fleuve
Saga: Mercy Thompson, tome 6
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 378
Quatrième de couverture:
Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble.Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…

Depuis le premier tome, je suis une grande fan de la saga Mercy Thompson. Chaque fois que je commence un nouveau tome, je le dévore rapidement, genre en trois ou quatre jours maximum. Là, il m’en a fallu six. Pour la première fois, c’est une déception, pour plusieurs raisons.

La première, et la moins dérangeante même si ça ralentit la lecture, est que, tout au long du récit, on trouve un nombre impressionnant de répétitions proches les unes des autres c’est-à-dire à deux ou trois lignes d’intervalle, des mots simples pourtant, facile à remplacer mais non… Je n’ai pas le souvenir qu’il y ait eu ce genre d’erreurs dans les précédents, ou peut-être n’y ai-je pas fait attention.

La seconde est que je me suis ennuyée.
Ce qui est étonnant vu que ça commence bien : on retrouve Mercy qui se décide enfin à rendre visite à Stefan – j’ai bien apprécié le retour du vampire, il a bien morflé et le changement est assez impressionnant. Ensuite, il se passe un événement marquant – oui, on évite les spoilers comme on peut – puis, elle part en vacances avec Adam… et à partir de là, ça prend du temps avant de démarrer. Et même quand je suis entrée davantage dans l’histoire et dans les événements, je n’ai pas trouvé cela passionnant.
Avec la couverture, on imagine aisément que le sujet va porter sur les légendes amérindiennes. Je dois bien avouer que je m’attendais à être transportée dans cet univers Merveilleux comme l’auteure a réussi à le faire pour celui des fae, des vampires ou des démons : nous plongeant dedans tout en nous laissant sur notre faim avec un certain nombre d’interrogation. Bref, des milieux loin d’être complets mais suffisamment étayés pour qu’on s’y retrouve.
En l’occurrence, j’ai trouvé que la plongée dans les légendes amérindiennes est très superficielle comme si l’auteure n’avait pas osé aller jusqu’au bout. On a bien une ébauche à la fin avec certains des esprits, mais c’est une partie relativement succincte.
Peut-être est-ce aussi dû à l’absence des personnages secondaires que j’aime beaucoup et qui ajoute une touche sympathique au récit.

Bref, je pensais passer un bon moment, ben non… malheureusement ce fut une déception.
Ce qui ne m’arrêtera pas pour lire les prochains, hein !

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
J’avais prévu de récupérer l’item Miroir à double sens – un roman éponyme
Finalement, je préfère valider l’item
7ème année : Filet du diable – un livre que vous pensiez aimer, mais qui est une déception – 60 points