Star Wars – Rogue One

rogue-one-affiche-du-filmTitre: Star Wars – Rogue One
Réalisateur: Gareth Edwards
Casting: Felicity Jones, Diego Luna, Donnie Yen, Jiang Wen, …
Date de sortie: 14 décembre 2016
Genre: Science-Fiction
Synopsis: Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire. 

Comme pour beaucoup de film, je n’ai vu aucune bande-annonce et n’ai lu aucun résumé ni critique de ce Star Wars. Je ne savais donc pas à quoi m’attendre mais en tout cas, une chose est sûre : pas à ça ! Après les déceptions qu’ont été les épisodes I, II, III et VII, j’étais plutôt désabusée et c’est avec dépit que je me suis rendue au cinéma.

Les premières minutes, on ne sait pas trop comment ni où placer les personnages : la famille Erso est recherchée par l’empire mais pourquoi ? Je n’ai pu m’empêcher de chercher des signes de la force parmi ses membres me demandant comment Galen avait pu échapper au massacre du III. Bon, des efforts de réflexion inutiles.
Puis on passe à plusieurs scénettes qui se situent sur différentes planètes… OK, c’est un peu brouillon tout cela.
Le début ne m’avait pas convaincue, j’étais plutôt perplexe espérant que la suite soit plus construite. Heureusement, ce fut le cas !

rogue-one-jyn-erso-cassian-andorIl se passe énormément de choses dans ce spin-off me donnant l’impression qu’il avait duré près de 3h, mais non. Pourtant, je n’ai pas vu le temps passé, il est rythmé entre action et moment plus calme. Les personnages sont attachants : si j’ai moins aimé Cassian, j’ai adoré les autres avec une nette préférence pour le duo Baze et Chirrut – j’avoue que ce dernier est fort, à se demander si Yoda ne pourrait pas aller se coucher face à lui et surtout, il est drôle et en joue, c’est puissant ! Il en va de même pour le droïde impérial reconditionné K2SO : il est tellement décalé qu’il m’a beaucoup fait rire ! Décidément, je suis fan des robots StarWars et particulièrement de celui-ci.
En parlant des personnages, il est bon de préciser que ces dernières semaines, il y a eu toute une polémique sur l’ambassadeur Tarkin qui n’est qu’image de synthèse. Vu l’histoire, sa présence était presque obligatoire, seulement c’était il y a une quarantaine d’années et l’acteur, Peter Cushing, n’était déjà plus tout jeune dans le IV et est décédé depuis 1994, il était donc évident qu’il ne pourrait pas tenir le rôle. Alors d’accord, quelqu’un d’autre aurait pu reprendre le personnagee… mais honnêtement, personne n’aurait été à la hauteur de son faciès. La fameuse polémique tient de la peur qu’on remplace les comédiens par des images de synthèse, mais ils sont sérieux ?! Ça fait des années qu’ils essaient, y a eu les mêmes craintes après Final Fatasy et ça n’a rien donné ! Et là, c’est pareil : il faut bien dire que Tarkin était très réussi tant qu’il était immobile, mais dès qu’il parlait ou bougeait, c’était flagrant. Il était tellement raide que même C3PO semblait plus souple que lui, c’est dire !
Alors, certains seront déçus du manque de combats au sabre laser, mais finalement, c’est pas plus mal, ça change et puis, il n’y a pas vraiment de jedi (même si le rapport entre Chirrut et la force est  particulièrement spécial), sans compter que  la résistance se bat avec des blasters, pas des sabres. Mais pour se consoler, on peut se rabattre sur les prouesses des vaisseaux spatiaux ! Y a de quoi faire, je regrette presque de ne pas l’avoir vu en 3D, je pense que ça aurait valu le coup.

rogue-one-groupePour l’histoire, rien de super original : ça se passe juste avant le IV et nous relate comment l’étoile noire, qui est censée être l’arme ultime, a-t-elle pu avoir une telle faiblesse en son sein et comment la résistance l’a su et obtenu les plans. C’est super appréciable d’avoir enfin une réponse à ce qui me semblait presque être une incohérence.
De plus, il est bien plus sombre que le VII, c’était surprenant.
Et puis, disons-le, la fin m’a laissée sans voix : elle est logique, c’était la seule possible pourtant, j’en suis restée coite.

Bon, je crois que j’ai fait le tour… Finissons en beauté : j’ai adoré ce hors-série. J’en ai pris plein les mirettes, à classer indéniablement dans le top 4 des StarWarsen ce qui me concerne.

Iseult et Tristan – Yann Brekilien

iseult-et-tristanTitre: Iseult et Tristan
Auteur: Yann Brekilien
Éditeur: Éditions du Rocher
Nombre de pages: 173
Quatrième de couverture: Et si le personnage principal du mythe celtique de Tristan et Iseult n’était pas Tristan, mais Iseult ? La conception celtique du rôle de la femme est en effet aux antipodes des conceptions latine et germanique. Or le mythe nous a été transmis par ces traditions, et a donc été déformé. C’est cette déviation que Yann Brekilien, spécialiste de la mythologie celtique, s’applique à corriger, dans sa version réalisée à partir des récits les plus anciens. Nous ne sommes plus au Moyen Âge mais aux temps antiques. Iseult est une femme celte déterminée qui sait ce qu’elle veut, ne triche pas, et va tout sacrifier à l’amour sans partage qui embrase son cœur.

Mon chéri m’a offert ce livre parce qu’il savait que j’adorais le mythe de Tristan et Iseult que j’avais étudié au collège.
Je trouvais le principe de ce roman super intéressant : décrire le conte du point de vue d’Iseult. L’introduction est tout aussi séduisante nous replaçant l’histoire davantage dans le monde arthurien, nous promettant un voyage à travers les coutumes celtiques de cette époque.

Le début nous plonge dans un univers empli de magie avec notamment le passé de Marc’h qui a de sacrés similitudes avec le roi Midas mais également avec Barbe bleue. J’ai beaucoup aimé cette lecture jusqu’à la cérémonie d’épousailles d’Iseult. J’attendais avec impatience de voir comment l’auteur allait introduire le filtre d’amour, seulement, ce moment n’est jamais arrivé : les convives sont endormis grâce à une potion diluée dans leur boisson sauf pour Tristan et son ami. Puis l’héroïne demande alors au second de l’emmener loin mais comme il refuse, elle se rabat sur l’autre… Normal. Ce que j’appréciais dans le conte original que j’avais étudié, c’était justement que c’est Iseult qui fait le choix de Tristan en lui donnant le filtre ; alors d’accord l’histoire d’amour semble moins authentique mais, pas plus que dans ce récit où elle lui propose de fuir ensemble et qu’il se dise : “bah, pourquoi pas, j’ai rien d’autre à faire que de trahir mon père !” – oui, là, Marc’h est son paternel, pas son oncle.

Après cela, ça a été particulièrement ennuyeux et j’ai fini par lire en diagonal parce que je n’arrivais pas à avancer, l’envie de l’ouvrir n’était pas là. Donc, ils fuient et vivent dans la forêt où, à part faire la cuisine, elle n’a pas grand rôle, c’est son amant qui fait tout : il chasse, cueille, etc. Mais au moins, ils ont une part égale dans la narration. Ce qui n’est plus le cas dans le dernier tiers. Iseult n’est quasiment plus présente, on suit davantage Tristan qui évolue à la cour du roi Arthur et vit différents exploits.
A partir de là, cela devient plus épique, mais l’auteur m’avait lassée et je n’y ai pris aucun plaisir. Je pense que le souci venait non seulement du style d’écriture qui est un peu lourd mais surtout de nombreuses répétitions (quand Iseult et Tristan ont toutes les dix pages la même conversation, ça devient chiant ; quand le chapitre de la fontaine nous conte un premier récit et que Tristan le vit par la suite, c’est lourd, etc.). Tout cela, ajouté au fait que j’étais bien malade et qu’une lecture plus légère n’aurait pas été du luxe, je n’ai donc pas accroché…

Bref, inutile de m’attarder plus longtemps. Cette lecture est malheureusement une déception.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Pétards surprise – un livre que l’on t’a offert – 10 points

Anya et Tigre Blanc – Fred Bernard & François Roca

anya-et-tigre-blancTitre: Anya et Tigre Blanc
Auteurs: Fred Bernard et François Roca
Éditeur: Albin Michel Jeunesse
Nombre de pages: 37
Quatrième de couverture: “Les enfants ne disparaissent pas comme ça.
Aucune trace sur la neige.
Quelqu’un, ou quelque chose,
avait dû les prendre,
mais quoi ?”
Année après année, au pays du Grand Blanc, les enfants d’une même génération se volatilisent mystérieusement.
Anya a 12 ans et est une forte tête. Avec Tigre Blanc à ses côtés, elle se prépare à affronter la menace, bien décidée à en découdre.

J’ai choisi cet album en raison de la couverture que je trouve très jolie, d’autant plus que le titre est en lettres d’or, un rendu qu’on ne voit pas forcément sur l’image et c’est bien dommage.
De plus, c’est loin d’être un format standard (36,5 x 29,2), il est grand ce qui n’est pas particulièrement pratique à prendre en main surtout pour des enfants mais le bon côté est que ça rend les planches encore plus sublimes.
Vous l’aurez compris, j’adore les illustrations, elles sont aussi belles que douces, un sentiment amplifié par le choix des couleurs tout en bleu-neige (oui, c’est une nouvelle couleur inventée par mon cerveau… ou pas !).

anya-et-tigre-blanc-p30L’histoire se met en place doucement, on sait assez rapidement que les enfants disparaissent selon leur âge, mais l’auteur prend son temps pour instaurer un contexte : le Temps (qui passe) est la narrateur, il nous conte les relations entre les hommes et les animaux, les fameuses disparitions et leurs critères, la douleur des familles, l’existence du roi et de la reine, etc.
Puis on arrive enfin à Anya et Tigre Blanc.
En peu de mots, l’auteur parvient à nous placer le décor, ça m’a donné la sensation d’une histoire complète à laquelle il ne manque rien.

J’ai adoré ce récit issu du Grand Blanc, idéal pour mettre dans l’ambiance hivernale d’un réveillon de Noël. Si j’ai vu venir la fin sans pour autant en comprendre les tenants et les aboutissants avant l’explication, cette conclusion a étonné voire même choqué les enfants  qui en sont restés bouche bée.

Wolverine : Netsuke, tome 1 – George Pratt

wolverine-netsukeTitre: Wolverine : Netsuke, tome 1
Auteur: George Pratt
Éditeur: Marvel
Collection: Marvel Graphic Novels
Nombre de pages: 53
Quatrième de couverture: Né de l’imagination du génial auteur d’Ennemy Ace, George Pratt, ce volume voit le célèbre X-Man Wolverine tenter désespérément d’apporter le repos et la paix à sa chère disparue, Mariko, sur la tombe de laquelle il vient se recueillir chaque année avec une profonde émotion.
Mais un démon le tourmente et l’empêche d’accomplir avec sérénité ce geste d’amour.
Un récit magnifique et bouleversant.

Pour cet avant-réveillon de Noël, je ne savais pas trop quelle chronique faire. Je ne voulais pas sortir un énième album jeunesse, et j’avais envie d’une lecture plus légère que celle en cours. Quoi de mieux que du Wolverine, surtout sous la neige, surtout quand il est aussi sanglant que celui-ci. Bon, finalement, ce n’était pas le meilleur choix.

J’aimais beaucoup les dessins, les personnages sont relativement beaux peints ainsi ; malheureusement, lorsqu’il s’agit de détails, c’est bien plus brouillon au point de ne même pas comprendre ce qu’est le Netsuke (heureusement, il y a internet) ni même ce qu’il représente. Du coup, ça m’a demandé plus de concentration que ce à quoi je m’attendais, l’auteur m’a perdu à plusieurs reprises et j’ai dû relire deux à trois fois bon nombre de passages parce que mon esprit vagabondait dans le premier flocon de neige virevoltant à travers les planches.

wolverine-netsuke-1-p14Quant à l’histoire, elle est tout aussi confuse. On suit Wolverine qui passe d’une scène de sabre à l’autre, sans aucune transition. On ignore si c’est l’objet qu’il tient qui le fait voyager, ou s’il revit son passé ? J’en connais pourtant un bon bout, mais là, à part le récit avec Mariko, le reste ne me dit rien. Du coup, on n’a aucune attache, rien à quoi se raccrocher et c’est perturbant voire déplaisant.
C’est dommage parce que j’ai bien aimé les textes, ils ont un côté poétique, ce qui m’a vraiment plu. Mais ça n’a pas suffit.

Résultat, je ne suis pas fan de ce premier tome qui ne m’a pas donné envie de lire la suite.

Première neige – Antoine Guilloppé & Marie-Astrid Bailly-Maitre

premiere-neigeTitre: Première neige
Auteurs: Antoine Guilloppé et Marie-Astrid Bailly-Maitre
Éditeur: L’élan vert
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture: Autour du vieux pommier,
tout est blanc et silencieux.
Mine la souris attend Gaspard le loup.
Ils ont promis de se retrouver aux premiers flocons
pour dessiner leur amitié sur le tapis de neige.

J’ai choisi cet album à la bibliothèque en espérant le lire lors des premières tombées de neige ou le premier jour de l’hiver – j’ai un peu loupé le coche hier étant donné que j’ai la grippe depuis mardi.

C’est l’histoire d’amitié entre une souris Mine et un loup Gaspard qui ont rendez-vous lorsque les premiers flocons tombent. Ils décident d’aller jouer dans la neige et notamment de représenter l’autre par sculpture. Si ce n’est pas particulièrement difficile pour les petites pattes agiles de Mine, c’est autrement plus compliqué pour Gaspard dont les doigts n’ont aucune dextérité. Du coup, il est obligé de ruser et ne peut pas façonner la poudreuse de la même façon que son comparse.

premiere-neige-p9Les couleurs sont simples et il y en a très peu, elles sont à dominance noire et blanche, avec une touche de rouge pour le bonnet et l’écharpe de la souris. C’est un contraste assez étrange mais efficace. J’ai beaucoup aimé le design des arbres nus. Je trouve cela très joli et j’aurais pu passer de longues minutes à regarder les entrelacs des branches.

Je n’ai pas grand chose de plus à en dire, ça s’est laissé lire, sans plus.