Aeternia, tome 1 : La marche du prophète – Gabriel Katz

Titre: La marche du prophète
Saga: Aeternia, tome 1
Auteur: Gabriel Katz
Format: Scrineo
Éditeur: Ebook
Nombre de pages: 374
Quatrième de couvertureLeth Marek, champion d’arènes, se retire invaincu, au sommet de sa gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux jeunes fils qu’il connaît à peine. C’est à Kyrenia, la plus grande cité du monde, qu’il choisit de les élever, loin de la violence de sa terre natale. Lorsqu’il croise la route d’un culte itinérant, une étrange religion menée par un homme qui se dit prophète, l’ancien champion ignore que son voyage va basculer dans le chaos. À Kyrenia, où l’on adore la Grande Déesse et les puissants du Temple s’entredévorent, une guerre ouverte éclate entre deux cultes, réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth Marek va de nouveau tremper dans le sang. Le plus violent des combats est celui que l’on mène contre ses propres croyances.

Ça fait un moment que j’entends parler de cette saga, principalement en raison de ses fins étonnantes. Je me suis donc laissée tenter et j’ai découvert ce premier tome en LC avec Anne du blog Equi’livre. Une fois de plus, ça n’a pas été très concluant… On n’a décidément pas de chance avec nos Lectures Communes.

Pourtant, ça avait bien commencé en ce qui me concerne. Jusqu’à la première moitié environ, j’ai bien accroché ; seulement, l’auteur abuse encore et encore des mêmes combines exaspérantes. Je m’explique :
Le premier chapitre nous conte le combat entre Leth Marek et un nouveau combattant super fort qui a remporté toutes ses dernières batailles, bref, un adversaire puissant dont il faut se méfier… jusque là, pas de soucis, la pression monte, on est persuadé que ça va être un duel mémorable… en trois lignes, c’est réglé… Bon d’accord, tout ça pour ça.
Et tout du long, c’est ce que fait l’auteur : il nous souffle le chaud-froid. C’est chaque fois pareil, la pression grimpe puis ça s’arrête brusquement. Si pour beaucoup, ça peut être frustrant et donner l’envie de lire la suite, pour moi, c’était juste agaçant et saoulant au point de ne pas vouloir continuer. Ce qui est énervant, c’est que l’auteur na va pas au bout de ce qu’il lance, ce qui peut passer une fois, deux fois peut-être trois mais là, c’est constamment la même combine. Comment peut-on avoir envie de poursuivre notre lecture si on sait d’avance qu’il arrivera un événement bousillant toute l’avancée des chapitres précédents ?
La seule chose que je lui laisse, c’est l’incident qui va pousser Leth Marek a rejoindre la marche du prophète. Ça, c’était du grand spectacle ! Et tout le livre aurait dû être comme ça !
Quant à la fin, il y a deux surprises : la première, n’en est pas vraiment une, il suffit de s’interroger sur les dits et les non-dits de chaque camp tout au long du récit et même si c’est une perspective qu’on n’a pas envisagé, ça n’a rien d’étonnant. La seconde l’était un peu plus mais ça ne m’a pas non plus laissée abasourdie.

On suit Leth Marek, champion de l’arène de Morgoth. Il prend sa retraite pour emmener ses fils dans une cité qui leur offrira une éducation plus intellectuelle. En chemin, un événement tragique arrive et suite à cela, le gladiateur rejoint la colonne du culte d’Ochin pour les protéger (je résume grandement le truc). En parallèle, on suit le jeune prêtre du Temple, Varian, qui rêve de monter les échelons rapidement et y parvient en partie.
Les personnages dans l’ensemble sont assez sympathiques : Leth Marek suit sa propre ligne de conduite, c’est un bon gros nounours avec ses acolytes et un bourrin fini avec ses adversaires ; Varian est jeune, naïf et plein d’illusions ; Nessyria est belle, douce et sait trouver les bons mots, pas étonnant qu’elle soit prêtresse ; Desmeon est probablement mon préféré, il est intéressant et surprenant, il est vraiment drôle et est loin d’être ce que l’auteur nous laisse penser au départ – de plus, je ne parviens pas à le cerner. Si je dois lire le deux, il en sera la raison principale.

Bref, si j’ai aimé la première moitié, c’est nettement moins le cas de la seconde moitié. Ça aurait pu être une bonne lecture, malheureusement, c’est une déception.

Challenge - Coupe des 4 maisons Challenge Coupe des 4 maisons :
1ère année
: Dobby – un livre de fantasy – 5 points