Akira, tome 12 : Lumière – Katsushiro Otomo

Titre: Lumière
Saga: Akira, tome 12
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 183
Quatrième de couvertureLes pérégrinations démentes de Tetsuo, Kay et Kaneda se poursuivent avec le sens du rythme et la force trépidante du dessin d’Otomo.
Véritable phénomène de société, Akira a drainé un nouveau public qui savoure avec un plaisir jubilatoire cet hymne à la liberté.
Une science-fiction de rêve !

En ce qui concerne ce 12ème tome, c’est le vide intersidéral ! Je ne me souvenais que de deux scènes : celle où Tetsuo perd à nouveau le contrôle et qui est en couverture ainsi que le passage entre Ryu et Akira… à part ça, rien.
Du coup, c’est comme si je le découvrais à nouveau.
Dès le début, on a droit à une accalmie, ce qui est assez étrange vu la scène finale du précédent – je l’avais lu dans la journée, pourtant, j’ai eu un doute sur cette suite, je me suis demandée s’il ne manquait pas un passage entre les deux tomes. Ça manquait d’une transition.

Les événements avec Kaori ont profondément marqué Tetsuo qui décide de s’isoler… l’endroit choisi n’est pas anodin – argh, dur d’en parler à demi-mot. C’est alors que, sans prononcer le moindre son, au début du moins, Akira tente de le rejoindre ; il est escorté par Kaneda qui l’avait sous sa garde. Et lorsque les effets de la drogue s’estompent, Tetsuo perd à nouveau le contrôle.
En ce qui concerne les personnages, Kaneda et Kay se partagent la part belle du côté des gentils. Celui qui m’a épatée, c’est le bouffon, il ne se dégonfle à aucun moment – d’accord, il semblait dès le début être un frondeur or, ç’aurait pu n’être que du vent, mais non. Le colonel semble avoir abandonné la partie. /Quant à Chiyoko, elle est enfin de retour et fait un peu plus qu’une vague apparition.

Une fois de plus, j’ai bien aimé cette lecture – on est loin de l’engouement du début, mais ça se laisse toujours aussi bien et aussi vite lire 🙂

Akira, tome 11 : Chocs – Katsushiro Otomo

Titre: Chocs
Saga: Akira, tome 11
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 181
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

Comme annoncé dans l’une de mes chroniques précédentes, il va être de plus en plus difficile de rédiger mon avis sans tourner en rond, d’autant que plus on va avancer, moins je pourrai en révéler sans spoiler… déjà que celle-ci fut ardue à écrire. Du coup, j’espère qu’elle n’est pas trop superficielle.

Dans ce tome, on a droit à une méchante confrontation entre Tetsuo et… et tous les autres, en fait. Le dernier combat avec Kay avait principalement servi à faire gagner du temps au porte-avion américain et à en sauver l’équipage. Là, tous les assauts visent à abattre l’ancien ami de Kaneda.
C’est à partir de ce volume que ça devient dégueu, si j’ose dire : la métamorphose de Tetsuo s’aggrave, elle est loin d’être jolie et ça m’a presque filé la gerbe – par contre, il faut laisser à la version colorisée le fait que les jeux de couleurs rendent ce manga plus impressionnant : le rendu des différents rouges est très chouette.

Ce volume est entièrement tourné vers l’action. On a droit à de nombreux morts – enfin, encore plus nombreux qu’avant – et la destruction massive de Neo-Tokyo est au programme mais le responsable n’est pas forcément celui qu’on croit.
On sent bien qu’on n’est plus très loin du dénouement. Par contre, il reste encore deux volumes – le troisième faisant davantage office de artbook – je vois assez mal ce que l’auteur va pouvoir nous concocter sans tourner autour du pot, pourtant, je les ai déjà lus… mais j’ai un trou. -_-

J’ai bien aimé ce volume, il s’est aisément laissé lire d’une traite.

Akira, tome 10 : Revanche – Katsushiro Otomo

Titre: Revanche
Saga: Akira, tome 10
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 183
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

La petite démonstration de force que Tetsuo a effectué à la fin du neuvième tome a eu des conséquences dramatiques pour la Terre mais également sur son propre corps.
Ce volume-ci sert plutôt d’interlude : chacun se prépare à tenter une attaque contre Tetsuo, malheureusement, aucun des partis ne s’allie, ils restent très individualistes et sont loin de voir que l’union peut faire la force ; du coup, les préparatifs se font chacun dans son coin (Kay et les mutants, Kaneda et la bande du bouffon, le colonel, Yamada et l’armée américaine, etc.)
Les révélations continuent : on a enfin l’explication sur Kay et la raison pour laquelle Kiyoko est parvenue à prendre possession d’elle dans les premiers volumes, ainsi que ce qui provoque la transformation de Tetsuo.
Les personnages prennent tous leurs marques, certains restent en second plan mais on sent bien que chacun a son rôle à jouer.
Celui qui me fait délirer, c’est le bouffon : à chaque nouvelle scène, il a un maquillage différent sur le visage et j’ai beau trouver ça ridicule (mon moi d’il y a 20 ans également, d’ailleurs), ça me fait quand même sourire.

En ce qui concerne les soucis scénaristiques et de colorisation – oui, on y revient à nouveau – ce n’est pas le top. Je m’explique :
Au début de ce tome, un détail semble confus lors de la discussion des mutants : ils veulent d’abord utiliser les pouvoirs du numéro 41 pour contrer Akira puis cinq vignettes plus loin et sans réelle transition, ils attendent de Kay qu’elle neutralise Tetsuo afin de leur permettre d’affronter Akira… bref, leur plan fait un peu brouillon… est-ce un souci de scénario ? Ou de traduction ? Je l’ignore…
Et le plus risible reste une énoooorme erreur de colorisation : le t-shirt de Chiyoko est vert sur une page et violet sur toutes les suivantes; je trouve hallucinant qu’une erreur si grossière soit passée…

Comme pour les précédents, il y a des scènes cultes, des images très fortes et entêtantes. On a un peu de mal à imaginer dans le détail ce qu’il va arriver parce que les personnages principaux sont tellement imprévisibles qu’on est sûr de rien.
Un numéro que j’ai adoré. J’entame de suite le onzième 🙂

Akira, tome 09 : Visions – Katsushiro Otomo

Titre: Visions
Saga: Akira, tome 09
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 179
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

Maintenant que j’ai lu ce neuvième tome, je comprends la raison pour laquelle je ne me souviens plus de celui-ci… A part les passages avec Kaneda, Kai, Kay et le colonel, je me suis plutôt ennuyée. Ce qui est pour le moins étonnant quand on sait à quel point je n’appréciais pas le personnage principal dans les débuts de cette saga.
Akira reste toujours aussi mystérieux et effacé. Il se comporte comme un gamin dont Kaori doit constamment s’occuper au point de lui donner à manger à la petite cuillère. La relation de cette dernière avec Tetsuo a également évolué d’un coup, c’est assez étrange mais touchant malgré tout.
Et puis, c’est à partir de ce tome-là que Tetsuo m’énerve plus où moins – je le préfèrais drogué, en fait : sous cachetons, il était déjanté, sa tension était à plus de 2 et il ne me donnait pas envie de lui foutre des claques pour le réveiller !

En ce qui concerne la colorisation, cela fait longtemps que je n’en ai plus parlé, principalement parce que, jusqu’à présent, c’était assez égal à elle-même. Dans ce neuvième tome, un certain nombre d’illustration déconnent : que ce soit la teinte d’une pupille qui dépasse – ce qui n’aurait pas dérangé outre mesure, excepté en gros plan, du coup, on ne voyait que ça – ou le visage de l’élite des soldats laissé en blanc – c’est assez laid et dérangeant surtout que ce n’est pas le cas la planche suivante…
Ce ne sont certes que des détails mais quelques uns m’ont suffisamment perturbée pour que j’en parle.

Comme dit au début, je n’ai pas particulièrement aimé ce volume, il ne s’y passe pas grand chose et le peu d’événements qui s’y déroule est prévisible. Donc petite déception pour ce neuvième tome. Oublions-le rapidement pour passer au suivant ^_^

Akira, tome 08 : Déluge – Katsushiro Otomo

Titre: Déluge
Saga: Akira, tome 08
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 173
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

On reprend là où on s’en était arrêté : les hommes de Tetsuo attaquent le sanctuaire de Miyako s’en prenant aussi bien aux réfugiés qu’aux moines. Ces derniers tentent bien de résister mais étant non violents, ils ont le tort de ne pas se débarrasser de leurs ennemis et quand ces enflures reviennent, armés jusqu’aux dents, cela se complique grandement pour les pacifistes.
Parmi les grands événements, on notera également le grand retour de Kaneda qui ignore tout ce qui est arrivé depuis sa disparition et même l’endroit où il était d’ailleurs – ce qui nous met sur un pied d’égalité avec lui.
Mais également la réapparition de Kai, un des camarades du centre où Kaneda et sa bande zonaient lors de leurs cours ; ce qui n’est pas plus mal parce que même si les événements le mettent en colère, il est quand même sacrément optimiste et rend parfois le ton un peu plus léger : ça nous permet de souffler un peu niveau stress et angoisse.
Un autre détail important : pour une fois, on découvre ce qui se passe à l’extérieur de Néo-Tokyo. On savait déjà que des bateaux étaient positionnés non loin des côtes, mais là, l’auteur introduit doucement ce qu’il s’y passe – je ne vous en dit pas davantage, autant que vous le découvriez par vous-même.
On est sans nouvelles de Chiyoko et ça m’embête. Je ne me souviens plus de la manière dont cela termine pour elle et la savoir entre les mains de ce couard de scientifique m’ennuie… on devrait être fixé bientôt.

J’avais gardé un bon souvenir de ce 8ème volume principalement parce que l’action est bien dosée et l’alternance avec les côtés plus calmes s’effectue et s’emboîte merveilleusement, c’est-à-dire sans interruption frustrante pour le lecteur. Je n’ai donc pas été déçue.
J’ai beaucoup aimé ce manga, et j’ai hâte de lire la suite d’autant qu’à partir de celui-ci, je ne me souviens quasiment plus de ce qui va arriver dans les prochains… Argh !