Valérian et la Cité des mille planètes

Titre: Valérian et la Cité des mille planètes
Réalisateur: Luc Besson
Casting: Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Rihanna, Alain Chabat, etc.
Date de sortie: 26 juillet 2017
Durée: 2h18
Genre: Science-Fiction
SynopsisAu 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d’agents spatio-temporels chargés de maintenir l’ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha – une métropole en constante expansion où des espèces venues de l’univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d’Alpha, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l’avenir de l’univers.

Mon avis va être difficile à écrire, cela fait d’ailleurs des jours que je repousse la rédaction de cette chronique et il a fallu m’y reprendre à trois reprises pour la terminer.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce film aura déchaîné les foules et n’aura laissé personne indifférent : j’ai entendu énormément d’avis négatifs, quelques avis positifs qui étaient quand même loin de donner envie principalement parce que, pour justifier la qualité du film, ils ne le comparaient qu’avec Le cinquième élément, un film que j’adore au passage et qui est loin d’être comparable à Valérian – faut pas déconner quand même.
Pourquoi ce parallèle ? Pour une raison toute simple : au début du film, la cité des mille planètes accueille un certain nombre d’extraterrestres et un des groupes de créatures ressemble plus ou moins aux Mondoshawans. D’ailleurs, c’est également une des raisons pour laquelle le film Valerian a été décrié… mais remettons les choses dans leur contexte et leur ordre chronologique surtout : est-ce que ce ne serait pas plutôt le cinquième élément qui s’est inspiré de l’univers de la bande-dessinée Valérian datant des années 80 – d’ailleurs, Laureline n’a-t-elle pas les cheveux roux-ges comme Leeloo ? Après, je dis ça, je ne dis rien.
Personnellement, si j’avais dû faire une analogie, j’aurais plutôt fait référence à Babylon 5 dont la station spatiale éponyme accueille toute sorte de race extra-terrestre que ce soit à visée politique ou commerciale. Malheureusement, Valerian manquait cruellement d’un Garibaldi aussi bien que d’Ivanova. Qu’en pensez-vous ?

Que dire des accusations de plagiat des Na’vis d’Avatar ? Que c’est du n’importe quoi ? Étudions de plus près la question :
Je comprends totalement la confusion – les pearls leur ressemblent énormément, ils ont le même type d’oreilles : grandes comme celles des elfes – ouf, on a évité de justesse la comparaison avec Galadriel !, la teinte de leur pelage est semblable c’est-à-dire bleu avec des rayures plus foncées, leur nez est identique à ceux de félins dans les deux films, ils font tous deux des choses cochonnes avec leurs animaux grâce à leurs queues – beurk, c’est sale. Et enfin, leurs cheveux sont aussi magnifiquement coiffés chez les Na’vis comme chez les Pearls !
Et comme rien n’est plus parlant qu’une image, je vous invite à constater par vous-même leur ressemblance, ci-dessous.

Ah, attendez, mon oreillette me signale un problème dans mon dernier paragraphe. Comment ça, j’ai dit de la merde ? Comment ça je me moque en mettant en relief toutes les incohérences d’une telle comparaison ?
Non mais sérieusement, les mecs qui osent comparer les deux films, ça fait combien de décennies qu’ils n’ont plus vu Avatar ? A la limite, j’aurais compris la comparaison avec un jeune métabaron… mais là…
Nan, mais ça doit être le bleu qui les a induits en erreur… Donc note pour les prochains réalisateurs qui aimeraient inventer des extra-terrestres dans leur films : évitez le bleu c’est trop Na’vi… prenez du rouge… ah non, ça fera trop Balrog du Seigneur des Anneaux… essayez le vert, c’est bien le vert… quoique… ah non, Groot est brun donc vert, y a moyen que ça fasse un peu original… ou pas.

Allez, reprenons plus sérieusement.
J’ai dû m’essayer à la bande dessinée plus jeune mais je n’avais pas accroché. Je les voyais passer à la bibliothèque et j’ai laissé courir par manque d’intérêt. Je ne peux malheureusement pas faire de parallèle entre les deux supports. Mon ressenti portera donc exclusivement sur le film.
Malgré ce qu’a pu laisser entendre plus haut mon plaidoyer, je ne suis pas une fan inconditionnelle du film, mais j’ai trouvé bon nombre de critiques infondées voire injustes et avant de développer davantage mon point de vue, j’avais besoin de mettre au clair les points ci-dessus.

Dans l’ensemble, j’ai vraiment beaucoup aimé ce film principalement dû à l’univers que je trouve magnifique.
L’histoire est cohérente – certaines mauvaises langues ont été dire qu’il n’y avait pas de scénario, je leur répondrai qu’il y en a bien plus que dans bon nombre de blockbusters américains. Besson aurait en effet pu aller plus loin, comme à peu près beaucoup de ses films, mais était-ce vraiment une nécessité ? Pas sûre. Le scénario est bien, adapté à tous les âges, on l’a vu en famille et la petite n’a pas eu l’impression de louper quelque chose, elle a tout compris et est passé par bon nombre d’émotions.

Ça manquait d’une petite touche d’humour, mais ça n’aurait peut-être pas collé à l’univers original qui dans mon souvenir était plutôt sérieux.
Le plus gros point faible en ce qui me concerne, c’est l’alchimie entre les personnages. Les rapports entre Valerian et Laureline donnent une sensation étrange : leur jeu d’acteur individuellement est bon mais ensemble, ça ne le faisait pas, je n’arrive pas à trouver en quoi ; on finit par s’y faire mais pendant tout le film, je n’ai pu m’empêcher de me demander : est-ce que c’était voulu ? Est-ce que c’est pareil dans la BD?
Tout comme la relation entre les trois canards manque de symbiose, ça sonne faux.
Quant aux autres personnages, ils sont assez sous-exploités : j’aurais bien aimé avoir un peu plus longtemps Chabat dans le rôle de Bob le pirate même si je vois mal comment ça aurait pu être possible. Quant à Bubble, je l’aimais bien sous sa forme originale… par contre, Rihanna joue aussi mal que dans Battleship.

En conclusion, j’ai passé un excellent moment, il y a quelques longueurs, pourtant, je ne me suis pas ennuyée.
J’ai beaucoup aimé, mon homme et nos petiots ont adoré ; on a hâte de pouvoir le revoir avec les enfants pour rediscuter de nos points de vue respectifs.

Tour à tour sur un fil – Mordicai Gerstein

Titre: Tour à tour sur un fil
Auteur: Mordicai Gerstein
Éditeur: Le Genévrier
Nombre de pages: 40
Quatrième de couvertureEn 1974, alors que s’achevait la construction du World Trade Center, un jeune funambule français, Philippe Petit, tendit un câble entre ses deux tours et passa presque une heure à marcher, danser et sauter à plus de 400 mètres du sol.
Cette marche en équilibre sur un fil a marqué l’histoire de New York et de son World Trade Center. L’album de Mordicai Gerstein restitue la poésie et la magie de cet exploit. Servie par un texte tour à tour sobre puis lyrique, et par de superbes illustrations à l’encre et à l’huile culminant sous la forme de deux dépliants panoramiques des plus spectaculaires, la version originale de Tour à Tour sur un Fil a obtenu la prestigieuse Caldecott Medal 2004.

C’est l’un des albums que contenait le panier Au fil de l’été emprunté à la médiathèque. Donc comme à chaque fois, je ne lis pas les résumés. Du coup, je ne m’attendais absolument pas à ce qu’il traite des tours jumelles de New York :
Lors de la construction des deux fameux buildings du Wold Trade Center, Philippe Petit, funambule français de son état, décide de tendre un câble entre les deux bâtiments et de marcher en équilibre sur ce fil. Inutile de préciser qu’aider de ses acolytes, il réussit cet exploit.
Autant vous dire de suite que je me suis posée la question de savoir si le bonhomme avait bien existé, d’autant que le nom me disait quelque chose. Il a en effet existé et les exploits relatés dans cet album sont bien réels aussi bien la traversée de Notre Dame de Paris que celle des tours jumelles.
Ça avait un côté instructif plaisant.

Personnellement, j’ai bien aimé du début à la fin.
Les dessins sont sympathiques, la perspective des immeubles n’est pas trop mal faite étant donné la difficulté que cela peut représenter pour dessiner une ville telle que New York.
Pour les enfants, ils ont eu un peu plus de mal à accrocher au début surtout, jusqu’à ce que Petit et ses amis pénètrent dans les tours – la raison principale en fut les détails techniques donnés (la hauteur à laquelle elles culminent, le poids des câbles transportés, etc.). Il n’y en a pas des masses, et seulement sur deux pages, mais ce sont les moments où la petite a perdu le fil, si j’ose dire. Par contre, une fois ces détails passés, elle a adoré et a suivi avec attention le récit.
Certaines planches se déclinent sur trois pages – cf l’image ci-dessus – ce qui était aussi surprenant que plaisant.

J’ai bien aimé cette lecture, elle était vraiment chouette.

Le fil d’Alexandre Calder – Sieb Posthuma

Titre: Le fil d’Alexandre Calder
Auteur: Sieb Posthuma
Éditeur: Sarbacane
Nombre de pages: 26
Quatrième de couvertureAlexandre joue avec son fil. Comme un enfant qui gribouille, il lui donne toutes les formes qui lui passent par la tête : fauteuil, fleur, parapluie, vélo… Animaux qui existent et monstres qui n’existent pas… Mais ce qu’il aimerait encore mieux, ce serait inventer une forme qui danse toute seule et chante avec le vent…

Je me suis enfin lancée dans la lecture du panier Au fil de l’été, emprunté à la médiathèque le mois dernier. Je pensais avoir du temps à lui consacrer pendant mes vacances, malheureusement, ce ne fut pas possible. Je me suis donc rattrapée cette semaine… enfin un peu, quoi !

Cette lecture était relativement plaisante.
D’un premier abord, les dessins, plutôt simples et pas très beaux, peuvent rebuter, surtout qu’ils contiennent peu de couleurs et qu’elles sont particulièrement vives. Des détails qui m’ont un peu freiné. Pourtant, il y a un côté fascinant pour les plus jeunes : enfant, c’est le genre d’illustrations que j’aurais pu regarder des heures durant, à suivre le fil du bout des doigts pour voir si l’auteur les avait dessinés sans lever le stylo – et vu le nombre de création à partir de ce fameux fil, il y aurait eu de quoi y passer des jours et des jours.

L’histoire en elle-même est assez simple : Alexandre n’a besoin de rien ni de personne, il parvient à fabriquer toute sorte d’objets avec son long fil de fer. Jusqu’au jour où il se rend compte que ça ne lui suffit plus.
Je ne m’attendais pas du tout à ce revirement dans le récit, le héros semblait heureux avec ses créations… une telle prise de conscience laissait plein de possibilités à l’auteur et j’avoue qu’il a probablement choisi la moins intéressante à mon sens. Dommage…

Comme dit au début, c’était plaisant, ça s’est laissé lire.

Mary Poppins – Pamela Lyndon Travers

Titre: Mary Poppins
Auteur: Pamela Lyndon Travers
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 252
Quatrième de couvertureMary Poppins, la nouvelle gouvernante des quatre enfants Banks, est vraiment très spéciale ! Elle monte l’escalier sur la rampe, ouvre un sac vide et en tire un lit pliant, verse de la même bouteille du sirop de citron, de la glace à la fraise, du lait et du punch au rhum. La fantaisie, le merveilleux et l’extravagance viennent bouleverser la vie quotidienne de toute la famille.

Cela fait un moment que je tenais à lire ce roman, mais je ne me le suis procurée qu’il y a deux mois. J’aimais beaucoup le film, néanmoins jusqu’à ces deux dernières années, j’ignorais l’existence du livre.
J’ai mis un certain temps à le lire, pas loin de trois semaines, ce n’était nullement parce qu’il n’était pas bien, seulement, les impondérables dus à mes vacances m’ont grandement ralentie, voire empêchée certains jours de l’ouvrir.

Contrairement au support cinématographique dont l’histoire a été condensée afin de ne pas partir dans tous les sens, le bouquin est composé de douze petits récits : le fil conducteur en est toujours que Mary Poppins, portée par le vent d’est, arrive au 17 allée des Cerisiers et devient la nurse de la famille Banks : elle s’occupe donc des enfants et vit avec eux plein de petites aventures peuplées d’événements merveilleux et particulièrement inexplicables que ce soit la visite chez l’oncle de l’héroïne qui se termine en séance d’envol ou l’anniversaire au zoo, etc.
On découvre également davantage le voisinage de la maison, l’Amiral, Mademoiselle Lark, mais également les connaissances de Mary Poppins, Bébert le marchand d’allumette (qui n’est pas cheminot, snif !), le geai, etc.

La Mary Poppins du livre est assez semblable à celle du film. Elle est calme mais se montre autoritaire quand nécessaire, j’ai beaucoup aimé cette façon d’être chez le personnage : elle a du répondant, elle sait ce qu’elle veut et ne se laisse pas démonter même face à son employée avec qui elle se montre même un peu insolente sur la fin.
Les enfants, Jane et Michael, ne sont pas aussi terribles que ce que le laissait penser le début, à part dans le chapitre La boussole magique ou le garçon est d’une humeur massacrante.
Dès les premières pages et tout au long de l’histoire, j’ai été transportée par la magie qui imprègne le récit et m’a donnée la sensation d’être revenue en enfance au point d’avoir presque regretté de ne pas le partager avec ma puce – il faudra qu’elle le découvre par elle-même.

J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un excellent moment et je ne peux que le conseiller aux petits comme aux grands.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 25/50

Pixel Museum

C’est pas parce qu’on est en vacances et qu’on ne part pas qu’il faut glandouiller. On a donc profité de la visite d’amis pour se rendre au Pixel Museum, situé à Schiltigheim à une petite demi-heure à pied de chez moi.
Le Pixel Museum, c’est quoi ?
Le premier musée permanent dédié aux jeux vidéos.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais pas à ça, c’est sûr : j’ai été agréablement surprise de découvrir le travail de mémoire effectué, sans compter la récolte d’ancien matériel qui a dû être très difficile à réunir.
Le sens de la visite est numéroté par level, de 1 à 6. Le premier niveau nous fait remonter jusqu’à 192? – si mes souvenirs sont bons – avec les premières télés et le premier jeu inventé par des scientifiques pour passer le temps : une espèce de Pong.

Au fil de notre avancée, on découvre des salles remplies de vitrines abritant les premières consoles sorties vers le milieu des années 1970 – des engins massifs et probablement tellement lourds qu’ils n’étaient pas transportables. Certains sont agrémentés d’anecdotes amusantes comme c’est le cas pour les Seb, vendues au rayon ustensiles de cuisine… à ce demander s’il y a eu des erreurs d’achat.
Puis on est arrivé aux étagères qui nous intéressaient le plus, principalement parce qu’en ce qui concerne les plus vieux, ça nous rappelait des souvenirs – personnellement, je n’ai pas connu les Atari, personne dans mon entourage n’avait les moyens de se les payer ; ça devait être les premières avec des cartouches de jeux, les précédentes avaient les jeux intégrés dans leur système.

Puis j’ai eu le plaisir de revoir les ordinateurs Amstrad – quand j’étais petite, avec les sous reçus pour ma communion, je m’en étais acheté un : l’Amstrad CPC464 (cf image ci-dessous). On avait opté pour ce PC pour deux raisons :
– on désirait dessiner des figures par le biais de commandes basiques : je ne vous raconte pas les commandes, pour réaliser un pauvre trait, c’était un truc genre vingt lignes à écrire et à la moindre erreur, ça ne fonctionnait pas ; vu qu’on n’a jamais réussi à en dessiner une seule, on devait en faire des fautes, à moins que les indications données dans le manuel soient bancales ce qui est également une option.
– ça nous offrait également la possibilité de jouer à des jeux cassettes : oui, le même format que celle qu’on écoutait, qu’il fallait rembobiner, etc. Sauf que, vu le temps de chargement des jeux qui pouvaient aller de 30 à 60 minutes, fallait prévoir bien avant… et être super patient -_-
On jouait à des jeux tels que Saboteur, Atahualpa (avec la musique du Boléro de Ravel qui tournait en boucle), Supercopter,  Gauntlet, Barbarians, etc.

Là, les enfants ont pu essayer trois vieux jeux : le premier pacman sur écran monochrome, un où le plongeur devait harponner les poissons avant qu’ils ne le bouffent, le dernier avec un vaisseau spatial qui tournait sur lui-même et tirait sur tout ce qui l’approchait afin d’éviter la collision.
Il y avait également une salle d’arcade, très petite avec très peu de jeu, c’est dommage mais ça permettait de découvrir l’anatomie de la borne d’arcade avec le petit panneau demandant de ne pas déposer la cigarette sur le frontispice et les petits cendriers pour les fumeurs.

Ensuite, on est passé au level des consoles abordables financièrement, enfin, un peu plus que les précédentes : Sega avec la master System et les Megadrive. Les Playstation, les X-Box 360, etc.

J’ai trouvé la salle impressionnante quand même : elle est grande, lumineuse et contient pas mal de bornes de jeux.
On pouvait terminer la visite avec une exposition éphémère, la salle des ordinateurs avec 4 PC mis à disposition : pour chacun un style de jeu différent (exploration de donjon, plateforme, etc) et une borne Minecraft qui permettait de découvrir certains monuments et rues de Strasbourg version pixelisée.
Ma puce a bien aimé découvrir les mini-jeux électroniques, les Game & Watch, qu’on avait : un bouton à droite, un à gauche pour faire avancer ou reculer le héros – là sur la photo, le but était de rattraper les parachutistes avant qu’ils ne tombent dans l’eau et se fassent dévorer par les crocodiles ; je l’avais enfant et bon sang, ce que j’ai pu y jouer.

Pour nous, cette visite a été une retombée en enfance et l’occasion de partager nos expériences avec nos petits monstres, je redoutais que les enfants s’ennuient mais ils ont beaucoup aimé et ont trouvé ça très intéressant.
Pour les gamers, c’est à faire histoire de découvrir les balbutiements et l’évolution des consoles.