New-York, le 10 et 11 août 2022

Jour 3 : mercredi, 10 août 2022

Le petit-déjeuner était déjà meilleur.
On est parti tôt, direction la pointe de Battery Park pour prendre le ferry gratuit vers Staten Island : l’occasion de voir Manhattan de la côte et de passer non loin de la Statue de la Liberté. J’aime tellement les embruns de la mer, ça m’a fait beaucoup de bien.

On a fait un petit tour sur Staten Island, mais il n’y avait rien d’autre à voir que des outlets.

Au retour, nous sommes passés par le One Trade Center. Les deux ground zéros étaient impressionnants : toute cette eau qui coule et tombe dans le vide… ce qui m’a le plus touché, ce sont les noms gravés dans la pierre… ils étaient si nombreux. Alors je le savais, mais lire ces noms a rendu l’horreur du 11 septembre encore plus réel. C’est si triste.

Après ça, on était tellement fatigué qu’on a eu envie de se poser un peu… quoi de mieux que Battery Park, pas loin. On s’est posé presque une heure, ça nous a fait du bien.

Puis direction Brooklyn Bridge Park. Les enfants ont pris une pizza et ma mère et moi avons testé le lobster roll, excellent au passage.
Puis j’avais prévu d’aller à la plage pour se poser un peu… mais on a fini par abandonner, non pas qu’elle était loin, mais ce n’était quasiment pas ombragé et marcher en plein cagnard nous a tués.
On s’est assis un moment sur des rochers, le temps d’écrire quelques cartes postales.
Et c’est reparti… pour la promenade du Brooklyn Bridge. C’était sympa, et heureusement rapide car il faisait vraiment trop chaud.

À partir de là, c’est vraiment devenu difficile. On a eu du mal à trouver le métro, en même temps, j’étais tellement épuisée que je n’ai pas lu correctement le plan. On a fini par s’y retrouver et zou, direction Chelsea Market. C’était bien sympathique comme endroit, malheureusement, on n’a pas eu assez de temps pour y flâner longtemps. On a pris de quoi manger pour le soir puis on est sorti afin de rejoindre la high line, un parc suspendu installé à la place de l’ancienne voix ferrée aérienne. Je m’attendais à des allées plus grandes, peut-être une promenade plus élevée.

Le retour jusqu’à l’hôtel a été horrible… on a marché un temps interminable pour trouver une station de métro. C’est là que tu te rends compte qu’à New-York, c’est super mal fichu comparé à Paris.
Bref, on n’était pas mécontent de rentrer se reposer à l’hôtel une petite heure, le temps de manger et prendre une douche.

J’avais prévu une journée relativement cool avec des temps de pause pour profiter du paysage, mais la chaleur étouffante a rendu la visite de la ville encore plus harassante que la veille. Dommage.

Le soir, nous avons assisté à la comédie Musicale MJ Musical à Broadway. Vous trouverez mon article sur ce spectacle ici.

Journée 4 : jeudi, 11 août 2022

Comme on devait partir à midi pour rejoindre JFK, j’avais prévu de ne faire que Central Park le matin.
On devait partir à 8h30, mais on était tellement fatigués, qu’on a quitté l’hôtel qu’à 9h. Autant dire qu’on n’a même pas réussi à faire la moitié du parc.
Je n’ai pas grand-chose à dire sur Central Park, ce fut notre bouffée d’air frais pendant ces 4 jours. Beaucoup de verdure, des arbres pour nous abriter du soleil, des immeubles au loin, très loin et c’était parfait.
On y a vu quelques écureuil, mais surtout des tortues dans l’eau.
Je regrette de ne pas avoir visité ce parc la veille plutôt, on aurait davantage pu en profiter.

Bilan du voyage à New-York :

impressionnant quand on arrive, mais rapidement, tout semble trop grand : des immeubles immenses pour des rues qui ne le sont pas tant, un ciel qui paraît trop proche. Je ne suis pas claustrophobe, pourtant, j’ai trouvé ça étouffant.
– à ne pas faire en été : la chaleur, la pollution rendent la visite de ville insupportable.
– le gros point positif, ce sont les gens. Ils sont adorables : aimables, polis, serviables. Rien à voir avec la France. Même nous, ça nous a rendu plus sympa : toujours le sourire aux lèvres, moins râleurs…

New-York, le 8 et 9 août 2022

Du 8 au 11 août, nous sommes partis en famille pour New-York. Le voyage a été long (8h30 de vol), il n’y avait pas beaucoup de place dans l’avion.
J’avais passé beaucoup de temps à organiser notre périple pour voir le plus de choses possibles puisque nous n’y restions pas très longtemps.

Jour 1, lundi le 8 août 2022

Nous sommes arrivés à l’aéroport JFK et il nous a fallu presque deux heures pour passer l’immigration tellement nous étions nombreux. L’interrogatoire fut heureusement rapide, et aucun passage à la douane.
Par la suite, ce fut toute une histoire pour prendre les metrocards 7 jours illimitées : la borne ne prenait pas le cash, on ne pouvait pas prendre deux metrocards en un paiement, pas plus de deux metrocards par carte bleue et les paiements n’étaient pas acceptés du premier coup… on était plusieurs groupes de Français à s’entraider, c’était sympa.

Quand on est sorti du métro à la station de la 7th Avenue, l’impression de grandeur qui s’en dégageait nous a coupé le souffle : c’était immense ! La fatigue a d’un coup été balayée par la joie et l’excitation d’être arrivés à New-York. On n’a eu aucun mal à trouver notre hôtel. On n’y est pas resté afin de ne pas nous endormir et à peine les valises déposées, on est repartis.

On est allé au Ellen’s Stardust pour manger. On a eu une bonne heure de queue. La bouffe passait bien, l’ambiance était chouette, beaucoup de chants ce qui a réveillé Cassandre… peut-être un peu trop bruyant et on n’était pas super bien placés (dans un coin donc fallait se tordre le cou pour voir le “spectacle”).

Après ça, on est allé à Times Square. Ça m’a un peu déçue : moins impressionnant que ce que j’imaginais, beaucoup trop de monde et ça puait la beu.

Jour 2, mardi 9 août 2022

On débute la matinée avec un petit-déjeuner pas terrible… zut. Mais une vue au top.

À partir de là, la course commence.
Direction le Chrysler building. On s’est planté de sortie, donc on a dû marcher un long moment. Ça a plutôt été une bonne chose : on a parcouru les rues et découvert des quartiers typiques. Le Chrysler building est apparu progressivement et ce n’en était que plus impressionnant.

Juste à côté, se trouve la gare Grand Central Terminal. L’arrêt était obligatoire afin de visiter ce lieu où a été tourné le premier film des X-Men (j’ai patiemment attendu Sabretooth et Toad, mais aucun mutant n’a pointé le bout de son nez).

On a continué notre périple vers la New Library of New-York. L’intérieur était joli, dommage qu’on n’ait pas pu aller dans l’une des salles de lecture. Puis nous avons fait le tour de Bryant park à la recherche de fontaine à eau. La vue était belle, par contre, le parc m’a surprise par la petitesse de sa taille, je l’imaginais plus grand (il semblait d’une taille conséquente dans Fabuleuse Mrs Maisel).
 

Nous avons dû nous dépêcher pour arriver à l’Empire State Building à l’heure. On s’est d’ailleurs perdu et un distributeur de prospectus très sympa nous a orientés dans la bonne direction, tout ça en français. J’ai beaucoup aimé cet observatoire, le musée est complet et m’a plu. La vue est chouette et le fait que le garde-fou est en grillage espacé permet de prendre de belles photos.

Après ça, direction le Thompkins Park pour manger : quelle idée d’aller là-bas, me direz-vous ?
La raison en est simple : je voulais emmener les enfants dans une boutique spéciale goodies mangas et Cassandre désirait tester les Korean Corndogs. Donc elle et Mathias ont goûté cette spécialité coréenne (américanisée ?) et ma môman et moi sommes allées dans une crêperie et là, surprise : les patrons parlaient français. On a discuté, ils ont été adorables.

Après avoir mangé au parc, nous nous sommes perdus en cherchant le bus qui nous emmènerait à Chinatown. On l’a enfin trouvé, il arrive et là, panique : il faut le masque. On voulait attendre le prochain, le temps de trouver nos masques, mais le chauffeur a attendu un peu et nous a dit de monter. Il a été super sympa, on a discuté avec lui.
Ce ne sont pas les chauffeurs chez nous qui auraient été aussi chouettes (il y en a sûrement, mais aucun ne se serait mis en retard pour nous permettre de monter).
À partir de là, ça a été dur. Quand on est descendu à Chinatown, on a cru arriver en enfer tellement il faisait chaud. C’était l’horreur ! Malgré les plans que j’ai imprimés, on s’est perdu et pas un pet d’ombre. J’ai fini par retrouver notre chemin, mais comme on était épuisé, on n’a pas trop traîné dans le quartier chinois.

Puis retour à l’hôtel pour un tour au pipiroom et quelques minutes de repos.
On était claqué, mais on est reparti vers le Top of The Rock, un autre observatoire du côté du Rockfeller center. On y est resté jusqu’à 20h10, le temps d’assister au coucher du soleil. C’était un peu long et pas exceptionnel pour une telle attente.

On comptait rentrer se reposer, mais l’envie nous a pris d’aller voir une façade qui nous a interpellé (si déjà on était dans le quartier), c’était la Saint-Patrick’s Cathedral. Elle était très belle, j’ai bien aimé cette visite.

On est rentré à l’hôtel, douche, quelques affaires à laver puis dodo.

Pause pour cause de congés

Coucou les loupiots,

Je ne vais pas m’attarder parce que je n’ai pas beaucoup de temps devant moi. Aujourd’hui, je pars en vacances donc je ne serai pas disponible avant trois semaines, minimum. Comme je suis à l’étranger, je ne pourrai rien publier… de plus, je ne suis pas certaine de réussir à lire quoi que ce soit.

Je  vais quelques jours à New-York avant de rejoindre ma famille du côté de Dallas, tout ça avec mes enfants et ma mère.
C’est mon premier gros voyage depuis 23 ans (sachant que celui-là, ce n’est pas moi qui l’avais organisé), donc je suis à la fois angoissée (aussi bien à l’idée de partir dans un pays étranger et de sortir de ma zone de confort que d’oublier quelque chose) et heureuse de vivre une telle aventure !

Bon mois d’août à vous tous.

La Balafre – Jean-Claude Mourlevat

Titre : La Balafre
Auteur : Jean-Claude Mourlevat
Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 127
Quatrième de couverture : Olivier et sa famille viennent d’emménager à la campagne, dans un petit village nommé La Goupil. Un soir, alors qu’il se promène seul dans le quartier, Olivier est effrayé par un chien qui aboie furieusement derrière la grille d’une maison abandonnée. Ses parents pensent que c’est de la pure imagination car cette maison délabrée est inoccupée depuis bien longtemps et à leurs yeux, ce chien n’existe pas non plus ! Pourtant, notre héros persiste à croire qu’il y a quelque chose de mystérieux dans cette demeure. Sa seule voisine, une vieille dame, en sait-elle quelque chose ? Un jour soir, il aperçoit à nouveau le chien mais cette fois-ci accompagné d’une petite fille. Puis, ils disparaissent subitement tous les deux, comme par enchantement ! Ces faits troublants vont l’inciter à poursuivre son enquête jusqu’au bout.

J’ai attrapé ce livre sur ma Pile à Lire sans savoir de quoi ça parlait… j’avais juste besoin d’un livre court, et que je pouvais emmener à la plage, je n’avais pas envie de prendre ma liseuse pour la laisser cramer au soleil. Le hasard a bien fait les choses parce que c’était une lecture passionnante.

Olivier a 14 ans. Son père est muté dans un village pour 10 mois et toute la famille le suit. Un soir, peu avant la rentrée, l’adolescent va prendre l’air et en rentrant, passe devant le grillage de la maison voisine qui semble abandonnée ; soudain, un chien venu de nulle part l’attaque, heureusement la clôture le protège. Quand il en parle à ses parents, personne ne croit en l’existence du cabot. A-t-il rêvé ?
Il cherche à démêler le vrai du faux et peut-être que sa voisine, madame Goret qui semble avoir assisté à la scène, a la clé du mystère.

J’ai bien aimé les personnages, ils sont bien dépeints et on y croit.
J’adore surtout la relation qu’Olivier entretient avec ses parents que j’ai trouvés super cool vu l’état de ses résultats scolaires.
Je regrette un peu que son amitié avec Jérôme soit si peu développée, ça pêche un peu de ce côté-là.
En ce qui concerne madame Goret, c’était assez mitigé. Bien sûr, elle a un côté sympathique, mais l’aura de mystère qui l’entoure m’a fait me méfier d’elle.

Ce roman était super rapide à lire : si mon emploi du temps n’avait pas été si chargé, je l’aurais fini en une petite journée. C’était frustrant de devoir interrompre ma lecture : j’avais tellement envie de savoir comment il s’était fait sa balafre ? Le chien et la petite fille sont-ils des fantômes ou existent-ils réellement ? Que cache la vieille madame Goret ? Tant de questions qui, heureusement, trouvent une réponse au fil des pages.

Quant à la plume de l’auteur, je l’ai bien appréciée : elle est fluide et très agréable. Il faudra que j’essaie d’autres romans de cet auteur.
Bref, je ne vais pas m’étendre davantage sur cette lecture que j’ai adorée.

Solo leveling, tome 2 – Chugong

Titre : Solo leveling, tome 2
Auteurs : Chugong
Éditeur : KBooks
Nombre de pages : 260
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au coeur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais avec impatience ce second tome pour découvrir les prochaines épreuves que Jinwoo aurait à affronter.
La première moitié su manga était assez moyen. Il se retrouve seul dans un donjon, il est attaqué par un lycan d’un niveau bien supérieur au sien, mais il réussit à le vaincre, ce qui lui permet de passer au niveau supérieur. Deux nouveaux monstres canidés font leur apparition, il les butte et level up ! Cela continue ainsi jusqu’à ce qu’il parvienne au boss.
Cette partie n’était pas terrible. En fait, ça manquait cruellement d’ambiance : je n’ai rien ressenti, aucun stress, aucun enthousiasme à l’idée de la bataille qui l’attend. Le boss est certes beau, mais en rien angoissant… et disons-le franchement, il est quand même un peu nul.
Je comprends qu’il était important de mettre Jinwoo en situation de combat solo afin qu’il prenne connaissance de ses nouvelles facultés, mais ça ne volait pas haut niveau scénario.

La seconde moitié est plus intéressante : le héros s’interroge sur son avenir : il est toujours rang E et ne peut donc pas prétendre à des donjons élevés. Il décide de rejoindre un groupe de chasseurs indépendants. Les événements prennent une tournure inattendue… ou pas.
Dans cette partie, si Jinwoo n’est que porteur de sac, pourtant, il va devoir sortir de son rôle. Si cette fois encore l’aventure est très calme, cela ne continue pas : Jinwoo démontre une puissance étonnante, mais c’est surtout la sensation qui se dégage de lui qui m’a impressionnée. Il est presque aussi terrifiant que l’était le boss du premier tome. Et j’ai trouvé cela génial.

Une lecture en demi-teinte : un début ennuyeux, uns suite bien plus intéressante. J’ai malgré tout aimé cette lecture et je me demande ce que nous réserve la suite.