Complots à Versailles, tome 1 : A la cour du Roi – Carbone, Giulia Adragna & Annie Jay

Titre : A la cour du Roi
Saga : Complots à Versailles, tome 1
Scénario : Carbone
Illustrations : Giulia Adragna
Autrice : Annie Jay
Éditeur : Jungle ! (Miss Jungle)
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : 1676. Cécile ne cesse de critiquer les nobles. Mais le jour où elle est convoquée, avec son amie Pauline, à la Cour du roi Louis XIV pour y être demoiselle de la reine, tout change.

Je m’attendais à une lecture très jeunesse, voire enfantine. Est-ce que c’est dû au character design ou aux couleurs, je ne saurais dire. Finalement, ça ne l’est pas tant que ça – je suis agréablement surprise.

Le jeune Guillaume de Saint-Béryl sauve une fillette de la noyade. Cette dernière est amnésique et il s’avère qu’un homme en noir a tenté de la tuer. Catherine de Drouet l’adopte, lui donne le prénom de Cécile, elle prend soin d’elle et lui apprend tout ce qu’elle sait du métier de guérisseuse.
Les années passent. Le vieux Saint-Béryl contacte le roi dont il avait été le valet et obtient, en remerciement, des rentes, un rôle de chevalier pour son petit-fils Guillaume et une place de demoiselle auprès de la reine pour sa petite-fille Pauline ; Cécile est l’amie de la jeune noble et l’accompagne à Versailles où elle sera considérée comme sa femme de chambre.
Au palais, tout change pour la jeune guérisseuse : elle se retrouve mêlée par mégarde à un complot qui l’amène à découvrir son passé.

J’ai bien aimé les personnages.
Cécile est sympathique, elle a les pieds sur terre et se comporte comme une sœur avec Pauline. Cette dernière est jeune et naïve, mais elle est gentille. Elle se montre serviable. J’adore la relation entre les deux demoiselles.
Guillaume n’est pas très présent au début sauf quand il sauve Cécile de la noyade puis il disparaît pour réapparaître d’un coup. On se doute dès les premières pages qu’il y aura un truc entre la guérisseuse et lui, mais je trouve leur lien trop ténu, on a la sensation que ça va trop vite et que c’est superficiel.
Il y a pas mal d’autres personnages, mais je ne vais pas m’étaler sur eux, ça prendrait trop de temps.

L’histoire est chouette, l’intrigue se met proprement en place et avance à un rythme soutenu.
Ce que j’ai le mieux aimé, ce sont les réflexions qu’ont les personnages sur leur mode de vie. Ça n’avait rien de transcendant, mais ça sonnait juste.
Les dessins sont sympathiques, les couleurs harmonieuses. Le gros plus, ce sont les détails dans les illustrations : les ornements des vêtements, les décors et surtout les tapisseries, etc.

J’ai adoré ce premier tome, il faudra que je me procure le suivant.

40 éléphants, tome 1 : Florrie, doigts de fée – Kid Toussaint & Virginie Augustin

Titre : Florrie, doigts de fée
Saga : 40 éléphants, tome 1
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Virginie Augustin
Éditeur : Bamboo (Grand angle)
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Le crime est une affaire de professionnelles. Londres – 1920. Elles sont quarante. Voleuses, tueuses, kidnappeuses, cambrioleuses, proxénètes. Issues des divers milieux de la société, elles ont fait du crime leur affaire et se sont associées pour plus d’efficacité. Lorsqu’arrive Florrie « doigts de fée », jeune pickpocket talentueuse, toute l’organisation se révèle fragile et une lutte interne risque d’éclater. Le moment est mal choisi, car les éléphants doivent faire face à une police de plus en plus performante et à un gang masculin rival reconstitué et bien décidé à reprendre son territoire.

Après avoir lu cette bande-dessinée, je me suis demandée si les 40 éléphants avaient réellement existé. Il ne m’a pas fallu longtemps pour confirmer mes doutes.
Connaissant l’intérêt de Kid Toussaint pour les faits historiques, ça ne m’a pas étonné plus que cela : c’était un gang de voleuses qui a sévi à Londres dans la première moitié du XXème siècle.

Florrie vole un des 40 voleurs d’Art Stocker, mais elle se fait attraper par Esther qui l’oblige à rendre le portefeuille. Cette dernière est impressionnée par les talents de notre héroïne et voit une opportunité : lui faire intégrer le gang des 40 éléphants afin qu’elle prenne sa place, ce qui lui permettrait de se retirer du marché du crime.
Mais les choses se corsent quand le passé de Florrie la rattrape. Un passé qu’on découvre au fil des pages.

J’ai bien aimé le personnage principal que j’ai trouvé sympathique, moins celui de Sacks qui lui est lié. Je crois que j’ai également apprécié Esther, elle se montre bienveillante avec sa protégée.
L’histoire est intéressante, tout s’emboîte parfaitement. J’ai adoré l’ambiance inquiétante qui se dégage du récit, cette guerre latente des gangs sur le point de péter. Une atmosphère grave, renforcée par des couleurs sombres, un peu sépia sur les bords.
Les illustrations sont chouettes et se marient bien à l’intrigue mi-policière, mi-gangsters.

Je n’ai pas grand-chose de plus à en dire. J’ai adoré cette lecture et il faudra absolument que je me procure les deux suivants.

Magic, tome 1 : La fillette aux cheveux violets – Lylian & Audrey Molinatti

Titre : La fillette aux cheveux violets
Saga : Magic, tome 1
Scénario : Lylian
Illustrations : Audrey Molinatti
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Evelÿne est une fillette turbulente aux cheveux violets. Abandonnée à la naissance, elle a été élevée par des sœurs dans un couvent. Et du haut de ses 7 ans, on peut dire qu’elle leur mène la vie dure ! Chaque jour, elle fait les quatre cent coups aux côtés de Benedict, le chat adopté en même temps qu’elle. Finalement, rien de vraiment anormal pour une enfant. À un détail près : elle fait également parler les statues et voit des fantômes !
Cette particularité rend son éducation plus compliquée, d’autant qu’Evelÿne ne maitrise pas encore ses pouvoirs. Les sœurs décident alors de la confier, ainsi que Benedict, au mystérieux Neil Farfadet, un chapelier londonien qui aidera la fillette à découvrir qui elle est vraiment.

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque parce que la couverture me plaisait bien, malgré un character design fort étrange, et que l’histoire parlait de sorcière.

On commence d’entrée de jeu avec le thème principal : les sorcières sont détestées des hommes et la maison de l’une d’elle est incendiée. La femme aux pouvoirs magiques disparaît donc en laissant son chat noir, Benedict, avec pour mission de trouver une nouvelle sorcière pour maîtresse.
Le lendemain, Lila la maîtresse du domaine voisin est au désespoir : la sorcière qui était son amie et l’a aidée à tomber enceinte a été tuée par son mari.
Par la suite, elle donne naissance à une petite fille aux cheveux violets, mais comme c’est un signe d’appartenance aux sorcières, son époux lui enlève l’enfant et l’abandonne aux portes d’un couvent, dirigé par cinq nonnes qui élèvent l’enfant comme la leur.
Malheureusement, plus la fillette grandit, plus ses pouvoirs sont incontrôlables.

C’est une histoire très douce et gentillet, à l’image des dessins. Comme je l’ai dit plus haut, le character design est particulièrement, tout en rondeur, je ne suis pas certaine d’avoir aimé, mais ce n’était pas désagréable non plus. J’ai principalement kiffé les décors que ce soit le couvent avec ses vitraux, les rues de Londres ou l’atelier du chapelier.
Un autre gros point fort sont les couleurs, elles sont plaisantes et harmonieuses et se marient parfaitement avec les illustrations.

En ce qui concerne les personnages, j’ai bien aimé les sœurs, elles se montrent patientes et attentives au bien-être de l’enfant, sauf peut-être pour le bain hebdomadaire à l’eau glacée.
On n’a pas beaucoup vu le chapelier, mais j’ai apprécié ce que j’ai découvert de lui.
Maintenant passons à Evelÿne. J’ai un peu de mal avec elle. Son caractère est par moment insupportable : elle est colérique et n’en fait qu’à sa tête, sans penser aux conséquences. Bon, O.K. elle n’a que sept ans, mais quand bien même, elle devrait être plus prudente.
Je ne sais pas trop quoi penser de son familier, Benedict. J’adore sa tête, il me fait fondre, surtout lorsqu’il a les larmes aux yeux. Il joue les garde-fou pour sa maîtresse, mais elle ne l’écoute malheureusement pas. Par contre, son côté couard m’a déplu… bon, il n’est pas pleutre au point de fuir, mais il n’intervient pas non plus quand Evelÿne a besoin de lui.

Ce fut une agréable lecture : j’ai adoré ce premier tome. J’ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent dans le prochain.

Bloody Harry, tome 1 : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom ! – Alexandre Arlène

Titre : La BD dont il ne faut pas prononcer le nom !
Saga : Bloody Harry, tome 1
Auteur : Alexandre Arlène
Éditeur : Jungle !
Nombre de pages : 78
Quatrième de couverture : La prophétie raconte que cette BD est la plus drôle du monde des sorciers et que chaque page a été enchantée pour vous faire mourir de rire ! C’est un artefact bien trop dangereux… mieux vaut ne pas l’ouvrir !!

J’ai découvert cette bande-dessinée grâce aux 48h BD et j’en suis bien contente parce que c’était très drôle.
Par contre, ma chronique ne va pas être très longue : je n’ai pas grand chose à en dire et mon résumé, qui d’habitude prend un paragraphe entier, est inexistant.

On a droit à 75 pages de courtes histoires de type strip. Comme l’indique le titre, c’est une parodie de la saga Harry Potter. Ça couvre environ les quatre premiers tomes ou films, je ne saurais dire.
On y retrouve plein de références très geekesques (le chat-bus, docteur Who, Retour vers le futur, tortues ninjas…). Les reconnaître m’a enthousiasmée.
Certaines chutes étaient faciles, mais il fallait y penser. J’avoue avoir ri à une bonne majorité des blagues.

Les dessins sont sympathiques, clairement caricaturaux. C’est très gore… en tout cas souvent, mais avec un titre comme Bloody Harry, il ne pouvait en être autrement.
J’aimerais bien pouvoir rédiger un paragraphe sur les personnages, mais j’en suis incapable : il y a trop de protagonistes et ils ne sont pas assez développés pour ça.

J’ai passé un agréable moment, ça s’est lu très vite. J’ai bien aimé cette lecture, il faudra que j’essaie de trouver les autres.

Les Quatre de Baker Street, tome 3 : Le rossignol de Stepney – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : Le rossignol de Stepney
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 3
Scénario : Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand
Dessins et couleurs : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Les Quatre de Baker Street sont de retour! Billy, Charlie et Black Tom (sans oublier le chat Watson!) se voient confier une nouvelle mission par leur employeur, le célèbre Sherlock Holmes : veiller discrètement sur Lord Neville Asprey, un jeune aristocrate naïf dont les escapades dans les bas-fonds londoniens inquiètent beaucoup sa richissime famille – et pour cause : le jeune lord est fou amoureux de la jolie Grace, alias le Rossignol de Stepney, chanteuse dans le cabaret paternel… mais ce qui devait être une mission de routine va bientôt tourner au cauchemar pour nos détectives en herbe, avec l’entrée en scène du terrifiant Bloody Percy, dandy meurtrier et bras droit d’un des patrons de la pègre locale. C’est le début d’une aventure aussi mouvementée que dangereuse, qui mènera nos héros des bas-fonds aux beaux quartiers, en passant par le sinistre asile de Bedlam.Voici la nouvelle enquête, menée tambour battant, des détectives les plus attachants de l’Angleterre victorienne !

Autant le second tome de cette série ne m’avait pas enthousiasmée au point de me faire redouter cette lecture, autant ce troisième tome est génial. Dès le début on entre dans le vif du sujet et au fil des pages, ça se complexifie à mesure qu’on avance dans l’intrigue.

Holmes envoie ses francs-tireurs en mission : lord Neville va s’encanailler tous les soirs dans l’East-end, et sa mère souhaite découvrir ce qu’il fait exactement. En réalité, le jeune homme s’est épris du rossignol de Stepney qui chante tous les soirs au Minstrel. Malheureusement, pour le patron, les recettes ne sont pas bonnes et ce mois-ci, il n’a pas pu payer pour la protection de son établissement, ce qui n’est pas au goût du “protecteur” et truand Sykes. Ce dernier envoie donc son homme de main, Bloody Percy, régler la situation… et nos quatre amis se retrouvent mêlés à cette sordide histoire, au même titre que le jeune lord.

On voit plus Sherlock Holmes que dans les précédents… enfin j’ai eu cette impression. C’est aussi le cas pour Watson qui pour le coup est vraiment plus présent.
On découvre un bout de la vie de Charlie, mais comme dans le précédent, ce n’est pas développé : on apprend juste ce qu’est devenue sa mère… à moins que ç’ait été su déjà avant mais je n’en ai aucun souvenir.

L’histoire est dense, beaucoup de dialogues, mais je n’ai pas vu les pages défiler tellement c’était passionnant.
Quant aux illustrations, j’ai tout aimé : les character design, les décors, les couleurs. J’ai pris beaucoup de temps à détailler les vignettes, à observer les ombrages, à contempler les paysages ainsi que les mouvements des personnages.

J’ai adoré cette lecture et j’espère trouver le quatrième le mois prochain à la médiathèque.