Walking dead, tome 01 : Passé décomposé – Robert Kirkman, Charlie Adlard & Tony Moore

Titre: Passé décomposé
Saga: Walking dead, tome 01
Scénario: Robert Kirkman
Dessin: Charlie Adlard & Tony Moore
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 143
Quatrième de couvertureRick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.
Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

J’ai découvert la série télévisée il y a de cela deux ans et j’ai adoré, au point d’avoir dévoré les cinq saisons en quelques jours. Je souhaitais donc lire le comics qui l’a inspirée et les deux premiers tomes m’ont été offerts à mon dernier anniversaire par mes amis Barbouille et Geo – d’ailleurs je les en remercie sincèrement.

Les illustrations sont en noir et blanc et je dois bien avouer que, pour la majorité, j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire. Mais une fois habituée, ça passe mieux et maintenant, lorsque je les regarde, je les apprécie particulièrement.
De plus, le style de dessins s’accorde vraiment bien avec le genre gore des zombies. Certains passages sont un peu dégueulasses et je suis bien contente qu’ils ne soient pas colorisés – même si ça ne sera jamais pire que la série télé.

D’ailleurs, en parlant de la série, inutile de dire que j’ai été obligée de comparer les deux
Le fil rouge est à peu près le même : Rick est blessé et tombe dans le coma ; quelques mois plus tard, quand il se réveille, l’hôpital est vide et les zombies sont partout. En rentrant chez lui pour chercher sa femme, Laurie, et son fils, Karl, il trouve une maison abandonnée et rencontre Morgan avec qui il sympathise. Puis il se met en quête de sa famille, direction Atlanta.

Par contre, dans les détails, on en est très loin : la série télé est bien plus longue, il a donc fallu meubler. Je savais que certains personnages n’existaient pas comme Daryl mais je pensais qu’il y aurait quand même le frangin Dixon qui faisait un méchant presque idéal.
Je m’attendais à ce que l’histoire traîne plus en longueur et pas du tout puisque ce premier tome couvre les deux premières saisons de the Walking Dead, cela va donc très très vite.

J’ai adoré ce premier tome, c’était agréable et dépaysant.
Je redoutais que la série ne soit qu’une copie conforme du comics, heureusement, non – alors bien sûr, il y a quand même des similitudes dans certains événements et c’est bien normal, le contraire aurait été surprenant ! Mais, ce n’est nullement dérangeant et surtout, ne sachant pas ce qui coïncide, chaque rebondissement est presque une surprise.
J’ai la suite et j’en suis ravie, j’espère bien m’y mettre rapidement, même si cela signifie qu’après, il n’y aura pas les suivants avant un moment ! Scrogneugneu !

Challenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Waddiwasi – 3 BDs/Manga en moins de 24h – 30 points

Wolverine et Gambit : Victimes – Jeph Loeb & Tim Sale

Titre: Wolverine et Gambit : Victimes
Scénariste: Jeph Loeb
Illustrateur: Tim Sale
Éditeur: 100% Marvel
Nombre de pages: 104
Quatrième de couvertureA la fin du XIXe siècle, le tueur en série Jack l’Éventreur terrorise Londres. Cent ans plus tard, la capitale britannique est le théâtre de nouveaux meurtres. Gambit, célèbre membre des X-Men, compte bien résoudre ce mystère. Mais que fera-t-il si l’assassin n’est autre que Wolverine?

C’est mon frangin qui m’a offert ce comics l’an dernier. Cela faisait un moment que je voulais le lire et comme d’habitude, je repoussais. J’ai donc profité du week-end à 1000 pages qui eut lieu il y a seulement quelques jours pour le glisser dans ma pile à lire.

Ce comics rassemble la série Victimes, divisée en quatre parties.
Gambit se rend à Londres afin de découvrir ce qui est arrivée à l’une de ses amies, assassinée selon le mode opératoire de Jack l’Éventreur. Il se retrouve rapidement face à un Wolverine qui a des difficultés à se contrôler depuis quelques temps ; les soupçons se portent donc aussitôt sur lui, d’autant qu’il a des trous de mémoire. C’est l’occasion de se remémorer quelques souvenirs : Logan et son éternelle romance avec Mariko ou la manière dont Gambit s’est accoquiné avec l’une des victimes de Jack.
Ces quatre comics ont été publiés en 1995, la couverture du premier (ci-dessous) me dit quelque chose et je connaissais la conclusion, je me demande donc si je ne l’avais pas déjà lu dans une autre version, c’est fort possible puisque j’étais en pleine période passionnée des X-Men.

Je ne suis pas fan du dessin, je trouve que les planches sont assez inégales : le faciès des personnages peut changer du tout au tout, ce qui est assez étrange et donne une sensation de noobitude, sans compter que le choix de colorisation n’a pas aidé, genre quand les gyrophares donnent l’impression de tirer des rayons laser rouge, ce n’est pas terrible.

Malgré les illustrations qui m’ont laissée froide, l’histoire se laisse lire, elle est assez typique des comics des années 90 principalement au niveau de la trame. J’ai aimé retrouver cette ambiance même si ça m’a laissé un air de déjà-lu, ce qui était probablement réellement le cas mais si je doute, c’est que déjà la première fois, ça ne m’avait pas marqué.

Wolverine : Old man Logan – Mark Millar & Steve McNiven

Titre: Wolverine – Old Man Logan
Scénariste: Mark Millar
Dessinateur: Steve McNiven
Éditeur: Panini Comics
Nombre de pages: 216
Quatrième de couverture: Les auteurs de Civil War nous offrent un récit qui a ravi tous les lecteurs de comics. Dans un futur proche, les super-héros ont été exterminés et les criminels se sont partagés la Terre. Seul Old Man Logan, un temps connu sous le nom de Wolverine, pourrait les contrer… mais il ne le veut pas.

Ce comics m’a été offert par un ami lors de mon dernier anniversaire.
Pendant longtemps, j’ai été fan de Wolverine puis les scénaristes ont commencé à le sortir à toutes les sauces, à l’utiliser n’importe quand et comment, on le voyait partout, il est devenu beaucoup plus gentil qu’au début – beaucoup trop, d’ailleurs – c’en était devenu agaçant et en ce qui me concerne, il avait salement perdu en charisme autant qu’en intérêt.

Dans ce comics, Logan est à nouveau plus sombre. Les super-héros sont tous tombés sous les coups des super-vilains. Il est le seul à avoir survécu mais en est ressorti totalement brisé et la question qui se pose est : comment ont-ils fait ?
L’histoire se passe un paquet d’années plus tard, dans un monde apocalyptique où tous les méchants ont le pouvoirs : Hulk, le Caïd, Fatalis, etc. Logan vit avec sa femme et ses deux enfants, c’est alors que des soucis d’argent l’empêchent de payer le loyer au gang de Hulk. Il doit donc trouver les fonds rapidement et accepte d’escorter Hawkeye jusqu’à New Babylon. Ça se corse lorsque l’ancien X-Man refuse de se défendre même lorsque sa vie est en jeu.

Old Man Logan est sombre, l’univers aidant beaucoup. Les dessins ainsi que les couleurs s’accordent parfaitement au récit. Le personnage est torturé à souhait. Et ce qui m’a le plus étonnée, c’est que c’est violentça m’a agréablement surprise.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant aimé un comics, depuis l’ère d’Apocalypse en fait. J’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter lorsque l’heure du repas a sonné.
C’est un gros coup de cœur pour cette lecture.

Wolverine : Netsuke, tome 1 – George Pratt

wolverine-netsukeTitre: Wolverine : Netsuke, tome 1
Auteur: George Pratt
Éditeur: Marvel
Collection: Marvel Graphic Novels
Nombre de pages: 53
Quatrième de couverture: Né de l’imagination du génial auteur d’Ennemy Ace, George Pratt, ce volume voit le célèbre X-Man Wolverine tenter désespérément d’apporter le repos et la paix à sa chère disparue, Mariko, sur la tombe de laquelle il vient se recueillir chaque année avec une profonde émotion.
Mais un démon le tourmente et l’empêche d’accomplir avec sérénité ce geste d’amour.
Un récit magnifique et bouleversant.

Pour cet avant-réveillon de Noël, je ne savais pas trop quelle chronique faire. Je ne voulais pas sortir un énième album jeunesse, et j’avais envie d’une lecture plus légère que celle en cours. Quoi de mieux que du Wolverine, surtout sous la neige, surtout quand il est aussi sanglant que celui-ci. Bon, finalement, ce n’était pas le meilleur choix.

J’aimais beaucoup les dessins, les personnages sont relativement beaux peints ainsi ; malheureusement, lorsqu’il s’agit de détails, c’est bien plus brouillon au point de ne même pas comprendre ce qu’est le Netsuke (heureusement, il y a internet) ni même ce qu’il représente. Du coup, ça m’a demandé plus de concentration que ce à quoi je m’attendais, l’auteur m’a perdu à plusieurs reprises et j’ai dû relire deux à trois fois bon nombre de passages parce que mon esprit vagabondait dans le premier flocon de neige virevoltant à travers les planches.

wolverine-netsuke-1-p14Quant à l’histoire, elle est tout aussi confuse. On suit Wolverine qui passe d’une scène de sabre à l’autre, sans aucune transition. On ignore si c’est l’objet qu’il tient qui le fait voyager, ou s’il revit son passé ? J’en connais pourtant un bon bout, mais là, à part le récit avec Mariko, le reste ne me dit rien. Du coup, on n’a aucune attache, rien à quoi se raccrocher et c’est perturbant voire déplaisant.
C’est dommage parce que j’ai bien aimé les textes, ils ont un côté poétique, ce qui m’a vraiment plu. Mais ça n’a pas suffit.

Résultat, je ne suis pas fan de ce premier tome qui ne m’a pas donné envie de lire la suite.

X-Men, intégrale, tome 01 : 1975-1976 – Chris Claremont, Len Wein, Dave Cockrum & Bill Mantlo

x-men-integrale-tome-1-1975-1976Titre: X-Men, intégrale, tome 01 : 1975-1976
Auteurs: Chris Claremont, Len Wein, Dave Cockrum & Bill Mantlo
Illustrations: Dave Cockrum
Éditeur:
Panini Comics
Nombre de pages: 198
Quatrième de couverture: Cet ouvrage réunit toute la production parue aux États-Unis parue en 1975-1976 et consacrée aux X-Men, à savoir les épisodes 94 à 102 de la série Uncanny X-Men, ainsi que le premier GiantSize X-Men. C’est l’occasion pour Wolverine et Cyclope d’accueillir de nouveaux coéquipiers dans des aventures immortalisées par Chris Claremont et Dave Cockrum.

Ça fait longtemps que je désirais relire les sagas X-Men, mais je redoutais que cela n’ait pas bien vieilli et en effet, mes craintes étaient fondées.
Cela se ressent beaucoup de par les dessins qui font très années 70 ; pour la colorisation, ça va bien mieux, peut-être est-ce dû au papier glacé ou à une remasterisation de la série : les coloris sont unis, plus rien à voir avec les comics Semic qui étaient en pointillé – d’ailleurs quand on est habitué aux premières versions, c’est très étrange.

x-men-101Au niveau des scénarios, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Si j’ai aimé le premier volet lorsque Xavier va chercher les nouveaux X-Men, chacun dans son pays avec les affres qui les caractérisent, c’est un peu moins le cas pour la suite.
Certains numéros manquent carrément de fil conducteur, très peu de cartouche (le narrateur étant quasiment inexistant), à se demander comment j’ai pu tant aimer ces super-héros – maintenant au moins, je comprends mieux pourquoi les BD que je dessinais étaient si décousues.
Heureusement, ça ne dure pas et ça s’améliore nettement au fil des pages, j’ai même fini par y retrouver du plaisir surtout lors du dernier épisode contre Black Tom Cassidy et Le Fléau. Je ne suis pas fan des parties qui se situent dans l’espace, précisons que je n’accrochais déjà pas à l’époque (sauf pour les Broods, mais c’est une autre histoire).
Sans compter que le grand événement que bon nombre d’addicts ont adoré, à savoir la transformation de Jean Grey en Phénix, me saoule profondément, sûrement parce que ça a fait tout un patacaisse et puis je n’aime pas le personnage de cette X-Woman. J’ai une nette préférence pour Ororo dans les premiers numéros.

Un avis plutôt mitigé, même si ça m’améliore vers la fin au point de me donner malgré tout envie de lire la suite.