Le Conte des Parias, tome 4 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 4
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : L’inquiétant homme à l’armure est de retour dans le manoir des Black Bell. Mais cette fois, il est accompagné d’Astaroth, membre des “Treize fléaux de la désolation”. Visiblement révulsés de voir une des leurs se battre aux côtés de l’Ordre de l’épée, Marbas et Naberius arriveront-ils à unir leur force ? Face au Grand maître de l’Ordre, qui semble connaître tous les points faibles de ses adversaires, l’usage de la seule force brute semble dérisoire. La confiance que leur vouent leurs contractantes pourrait-elle sauver nos deux diables devenus alliés malgré eux ?

A la fin du troisième tome, Marbas et Naberius se sont retrouvés face au chef de l’ordre de l’épée, un combattant revêtu d’une armure intégral et qui contrôle la diablesse Astaroth.
Donc on sait que dès le début, ils vont s’affronter. Sauf que rien ne se passe comme on pouvait s’y attendre : Diana est gravement blessée, au seuil de la mort, ce qui met Naberius en colère au point de libérer toute sa puissance.
Passons sur le fait qu’il a la classe comme ça, en tout cas plus que Marbas dans sa forme la plus puissante, le combat était assez décevant.

Heureusement, de nombreux points positifs viennent contrebalancer ça :
– on découvre l’apparence du Maître de l’ordre de l’épée, ainsi qu’un morceau de son passé.
– une évolution dans la relation diables/contractantes : Wis et Diana participent à la bataille et sont davantage des partenaires que de vulgaires spectatrices impuissantes.
– nos héros ressortent de cette aventure avec une quête, je trouvais que ça manquait pour rendre vraiment l’histoire intéressante et enfin, c’est ajouté.
– Diana et Naberius sont invités à se joindre à Wisteria et Marbas au grand dam de ce dernier et pour mon plus grand plaisir – j’adore ce duo de diable qui passe son temps à se charrier.
Le récit étant plus dramatique, ce quatrième tome était moins drôle, mais non moins passionnant.

Les dessins sont super beaux. Le character design des diables changent et je trouve celui de Naberius magnifique et impressionnant, par contre, l’apparence de Marbas est décevante : il conserve son joli et doux visage de félin et ça le rend moins terrifiant que son pote, limite ridicule de par sa mignonitude.

J’ai bien aimé cette lecture et maintenant que nos héros ont un but, j’ai hâte de découvrir ce qui les attend.

Beyond the clouds : La fillette tombée du ciel, tome 4 – Nicke

Titre : Beyond the clouds : La fillette tombée du ciel, tome 4
Auteur : Nicke
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Nora, le jeune voyant avec qui Mia et Théo avaient sympathisé, a été enlevé par des bandits ! Ses amis comptent bien le secourir : avec l’aide de la petite lumibelette Tama, ils retrouvent le repaire des kidnappeurs.
Malheureusement, l’opération tourne à la catastrophe quand, prise de panique, Mia fait à nouveau surgir un félin gigantesque… et parfaitement hors de contrôle ! Ce n’est qu’après qu’elle a perdu connaissance que l’animal finit par disparaître. Le pire a été évité, mais la fillette se sent de plus en plus coupable vis-à-vis de Théo…

J’ai été un peu déçue par ce quatrième tome.
Déjà, il ne se passe pas grand-chose :
Théo, Mia et Nora ont gagné face aux bandits grâce aux pouvoirs de la jeune fille, ce qui la rend une fois de plus malade. Du coup, elle est de repos pendant que les deux garçons se rendent chez un contact de Nora afin qu’il leur révèle la localisation d’un mage.
Pour obtenir ce renseignement crucial, nos héros doivent lui rendre un service.

Alors non seulement la trame de ce tome est succincte, mais les dessins sont loin d’être aussi beaux que d’habitude, comme s’ils étaient bâclés : les décors plus que les personnages, sauf en ce qui concerne les Chule qui eux, sont vraiment basiques.
Mia et Tama sont très peu présents, c’est dommage surtout pour la belette que j’apprécie énormément. J’ai aimé la relation d’amitié que nouent Nora et Théo, même si je l’ai trouvée moins forte et moins touchante que celle de Mia et Théo.

Je n’ai étonnamment plus rien à dire. Je ne sentais pas ce quatrième tome, j’aurais dû me fier à mon instinct et peut-être le lire un autre jour, mais le résultat aurait probablement été le même : cette lecture m’a laissée indifférente.
J’espère que le cinquième sera plus intéressant avec la rencontre du mage.

Chats !, tome 1 : Chats-tchatcha – Frédéric Brrémaud & Paola Antista

Titre : Chats-tchatcha
Saga : Chats !, tome 1
Scénario : Frédéric Brrémaud
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Paquet
Nombre de pages : 47
Quatrième de couverture : Pamplemousse dans la réalité : Pamplemousse est un gros chat qui existe réellement. Pas gros dans le sens obèse et fainéant. Au contraire, il est plutôt dynamique et sportif. Il est arrivé à la maison il y a quelques années. Il est très heureux. Il a pour lui un espace infini, un territoire de chasse qui s’étend sur plusieurs bâtiments et des hectares de terre. Néanmoins, c’est encore le lait qu’il préfère. Pamplemousse en BD : Bien que le chat soit le même, son environnement n’est pas le même. On ne précise pas l’endroit où les histoires se déroulent. Disons que nos personnages vivent dans une ville qui a la chance d’avoir de grands espaces verts. Une ville proche de la campagne. On peut s’y rendre à vélo. Les histoires font de une à quelques pages. Toutes parlent de l’univers des chats sur un ton tendre et humoristique. Dans la plupart des cas, on retrouve les personnages principaux de la série, mais d’autres, secondaires, font des apparitions sporadiques

J’ai profité des 48hBD pour découvrir ce premier tome qui ne m’a malheureusement pas convaincue… pourtant, il y a des chats, ça aurait dû.
Manon va chez la tante de sa meilleure amie, Erika, afin d’adopter un chiot, mais surprise : son choix se porte plutôt sur un chaton roux qu’elle nomme Pamplemousse, au grand désespoir d’Erika qui est allergique. Finalement, cette dernière abandonne sa marotte d’avoir un chien et adopte à son tour un chat obèse à qui elle donne le nom de Médor puis de Bouboule. Le groupe d’amie “chatophile” compte un troisième membre : Camille et son minet Imnopet.
On a droit à toute une série de tranche de vie plus ou moins courte.

Généralement, les histoires d’une page m’ont ennuyée, j’ai préféré celles plus longues où on a le temps de faire connaissance avec les trois demoiselles et leurs félins. Et davantage les récits vers la fin qui posaient moins d’interrogations ; genre : mais les 3 amies vivent ensemble ? Si non, pourquoi les chats jouent-ils ensemble dans le même appartement comme s’ils cohabitaient ? Pas courant comme situation pour des animaux territoriaux… Et pourquoi les maîtresses les sortent-elles sans cages et sans laisses ? Comme si c’était des chiens… ça m’a fait me demander si l’auteur connaissait vraiment les chats… à moins que le sien ne soit aussi atypique que ceux de cette BD.
Ça manquait trop d’une trame principale pour me plaire.

Les dessins sont sympathiques, j’ai bien aimé. Les couleurs s’harmonisent bien. Les planches que j’ai préférée sont celles en extérieur qui sont plus colorées.
Je ne vais pas m’éterniser, n’ayant rien d’autre à ajouter. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Chien du heaume – Justine Niogret

Titre : Chien du heaume
Saga : Chien du heaume, tome 1
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Mnémos
Nombre de pages : 222
Quatrième de couverture : On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre…
On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle.
Dans l’univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.

Je me suis pris cet e-book lors d’une des dernières OP et je suis enchantée de l’avoir fait. C’était une lecture incroyable. Je n’ai qu’un seul regret : ne pas l’avoir lu plus tôt.

Chien du Heaume est une guerrière au caractère bien trempé. Elle ne se souvient ni de son passé, ni de son nom. Elle part donc à la recherche de son nom avec pour seul indice le souvenir de son père, un homme gagné par la folie, ainsi que la hache magnifiquement forgée qu’elle a hérité de lui. En remontant la trace des exploits de son père, elle rencontre Bruec, le chevalier du Sanglier et maître du château de Broe qui l’invite à passer l’hiver dans son castel.
À partir de là, la vie de la guerrière change, les relations qu’elle tissent avec bon nombre de personnages la transforment, mais une constante reste : c’est une guerrière impitoyable.

C’est l’un des traits de caractère les plus impressionnants de l’héroïne, mais c’est loin d’être le seul. Elle se montre directe et son franc-parler m’a beaucoup plu. Ses paroles sonnaient juste à mon oreille, au même titre que celles de Bruec.
J’ai adoré chacun des personnages pour leur compagnie, le charme qu’ils ajoutent au récit, mais aussi pour d’autres raisons qui leur sont propres : la rudesse de Regehir, la sérénité de Iynge, la monstruosité qui se tapit au sein de l’enfançonne Noalle, la force de Chien, l’esprit torturé de Bruec, etc.

D’ailleurs, par moment, ce roman est dur… autant que l’est l’hiver qui frappe le château des brumes. Certaines scènes sont gores, impressionnantes dans les combats…. elles m’ont coupé le souffle tant ça m’a pris aux tripes, et ce, dès le prologue où l’affrontement entre Chien et Manfred donne le ton.
La plume de l’auteur est agréable et fluide. Un ton soutenu sans l’être trop. J’ai adoré au point où j’ai même relu certains paragraphes qui m’avaient plu.

Cette lecture est un coup de cœur. À peine terminé, j’étais prête à relire ce roman. La fin m’a laissée un peu sur ma faim… mais heureusement, en écrivant cette chronique, j’ai découvert l’existence d’une suite… trop bien ! Une chose est sûre, je vais me le prendre courant du mois et le lire dans la foulée.

ABC Imaginaire 2021 – lettre M :
15/26

Fukuneko : Les chats du bonheur, tome 2 – Mari Matsuzawa

Titre : Fukuneko : Les chats du bonheur, tome 2
Saga : Fukuneko, tome 2
Auteur : Mari Matsuzawa
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : En emménageant à la campagne, la jeune Ako a découvert les fukuneko, de curieux petits chats qui apportent de la chance à leur maître grâce à leur danse magique ! Elle possède d’ailleurs son propre chat porte-bonheur, Fuku, de même que sa nouvelle amie Chika est accompagnée au quotidien par le facétieux Kosuke. Les jeunes filles font bientôt la rencontre d’autres fukuneko, comme le chef Haku, et la candide Azuki. Cette dernière aurait d’ailleurs bien besoin d’un coup de main des deux humaines pour se rapprocher du beau chat blanc…

J’étais très contente de retrouver Ako, Fuku et tous les autres personnages de ce manga. J’espérais qu’il soit aussi calme et apaisant que le premier, et c’est le cas.
Il ne se passe pas grand-chose, des tranches de vie sans grand intérêt, pourtant, je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j’ai même trouvé ce second tome trop court.

On a droit à l’arrivée d’un nouveau prof d’arts plastiques, Toranosuke, qui a vécu enfant au village des fukuneko et les voyait (mais ça, c’était avant)…. ben dis donc, pour une faculté rare, ils commencent à être nombreux à pouvoir voir la forme humanoïde des chats du bonheur.
On fait également la connaissance de Haku, un beau chat blanc chef des félins, ainsi que de Azuki qui cuisine les fameux daifukus tant aimé par Fuku et Kosuke.

Donc une fois de plus, pas de trame principale, néanmoins le fil conducteur est bien présent : les héros félins apportent le bonheur et aident les humains qui en ont besoin.
Fuku semble toujours être aussi bébé dans son comportement – ce que j’ai un peu de mal à supporter, heureusement, j’aime sa relation avec Ako et ce lien la rend attachante.
Haku est bien mystérieux : réservé et poli. Beaucoup plus élégant que Kosuke. Je ne sais pas trop quoi penser de lui… par contre, Azuki m’énerve, elle est jalouse et a un côté antipathique avec ses réactions trop brusques qui contrastent grandement avec les autres personnages plus doux.

Je me rends compte d’un certain nombre de points pas très flatteurs pour ce second tome, pourtant, au moment de la lecture, ça n’est pas ressorti. Je me suis laissée entraîner par cette atmosphère toujours aussi chaleureuse que j’ai aimée dans le premier et qu’on retrouve ici.
J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le prochain tome.