Top Ten Tuesday #2

tttLe Top Ten  Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon un thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition par Frogzine.

Thème de la semaine :
Les 10 romans à lire pour Halloween

1 :
Anthologie Maisons Hantées – Collectif
Anthologie Maisons hantées

Un recueil de nouvelles toutes plus variées les unes que les autres : certaines glauques, d’autres un peu moins, etc.

2:
Spirale – Junji Ito
spirale

Le style de Junji Ito est très particulier : les dessins sont sombres, l’histoire glauque nous tient en haleine et m’a fait frissonner.

3 :
L’échiquier du mal – Dan Simmons
lechiquier-du-mal

Je n’ai pas écrit de chronique sur cette duologie et je le regrette. J’avais adoré le principe, les jeux subtils de pouvoir que les personnages exercent et les conséquences aussi horribles que dramatique que cela entraine.

 4 :
Batman : l’asile d’Arkham – Dave McKean & Grant Morrison
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Un comics que j’adore, dans lequel Batman est aussi fou et tordu que les criminels enfermés à Arkham. Les dessins sont magnifiques et ajoutent un grain de folie à l’histoire.

5 :
Les contes macabres – Edgar Allan Poe & Benjamin Lacombe
Les contes macabres -Edgar Allan Poe - Benjamin Lacombe

Des dessins aussi sombres que les contes qu’ils illustrent. Idéal pour se mettre dans l’ambiance d’Halloween.

6 :
Des choses fragiles (Nouvelles et Merveilles) – Neil Gaiman
Des choses fragiles - Neil Gaiman

31 nouvelles et poèmes autour du thème fantastique : textes bizarres à l’atmosphère sombre. Un recueil passionnant.

7 :
P’tit Cousu – Guy Bass
P'tit cousu

Autant ne pas oublier les plus jeunes : un château, des expériences horrifiantes, des monstres… que demander de plus ?

8 :
L’apprenti épouvanteur – Joseph Delaney
l'apprenti épouvanteur - Joseph Delaney

Un récit angoissant, certaines scènes étaient loin d’être rassurantes surtout la nuit.

9 :
La petite Mort – Davy Mourier
La petite mort 1 - Davy Mourier

Des dessins tout en noir et blanc (quelque couleur s’est perdue de-ci de-là), Un humour particulièrement grinçant. Une BD qui oscille entre rire et larmes.

10 :
La Trilogie du mal, tome 1 : L’âme du mal – Maxime Chattam
L'âme du mal - Maxime Chattam

Un méchant tordu qui est monstrueux, un thriller angoissant difficile à arrêter même pour dormir.

Top Ten Tuesday #1

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Le Top Ten  Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon un thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition par Frogzine.

Jusqu’à présent, je ne faisais jamais les rendez-vous du genre Top Ten Tuesday pour différentes raisons (la première étant que je ne me sentais pas capable de rendre la chose attrayante). Cela fait longtemps que j’hésite à me lancer, mais aujourd’hui, je m’y essaie.

Thème de la semaine :
Les 10 personnages qui vous ressemblent le plus

1 :
Psylocke
des X-Men
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C’est le personnage qui a inspiré mon pseudo. J’ai découvert qu’elle me ressemblait lors de l’album Les étranges X-Men : Sortilèges. Dedans, elle se trouve faible et y dévoile son désir de devenir forte, aussi puissante que son frère, Captain Britain.

2 :
Le Renard
dans Le Petit Prince
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Étant semblable à un animal sauvage, c’est-à-dire difficile à apprivoiser, je me retrouve aisément dans les paroles du renard : “si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…”
Apprivoise-moi !

3 :
Bulma
dans Dragon Ball
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Pour le côté violent… Je m’énerve très vite et faut pas me chercher dans ces cas-là !

4 :
Mercy Thompson
dans le livre éponyme
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Pour son désir d’indépendance mais également pour son côté emmerdeuse (je m’y retrouve toutes les fois où, pour se venger, elle embête Adam en lui pourrissant la vue avec sa voiture-dépotoire).

5 :
Morgane la fée
dans Les Dames du Lac
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Pas grand chose à en dire, je me suis retrouvée dans ce personnage : timide et n’ayant aucune confiance en elle. Après un événement traumatisant, elle bascule. Un personnage loin d’être manichéen, tout en finesse.

6 :
Créature
dans P’tit Cousu
P'tit Cousu tome 2 - l'oeil du pirate p103

Un monstre, en apparence seulement, mais très seul – cherchant des amis – et très gentil.

7 :
Mc Gonagall
dans Harry Potter
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Pour son respect des règlements, son côté rigide et sa sévère autorité…
Bon, d’accord, aussi pour la peur qu’elle génère parmi ses élèves (pareil avec mes enfants et/ou mes ami(e)s – au point que lorsque j’engueule mon fils, certains sursautent… mais je ne citerai pas de noms ^_^)

8 :
William Jordan
dans Un chat nommé Darwin
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Comme le héros humain de ce livre, j’étais amoureuse de mon chat, la maladie fut aussi difficile pour William que pour moi…

9 :
Polgara la Sorcière
dans la Belgariade
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Elle a des relations tendues avec son père. Elle ne mâche pas ses mots quand on la cherche. De plus, elle a un côté maternel avec Garion.

10 :
Falcon
dans City Hunter
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Si on exclut le côté hyper bourrin dont je ne me cache nullement, j’ai la même aisance que lui pour m’exprimer en public, pour parler avec les gens que je ne connais pas… et ne parlons même pas de mes blagounettes qui terminent souvent ainsi :
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Jamais les papillons ne voyagent – Régis Franc

Jamais les papillons ne voyagent - Régis Franc 001Titre: Jamais les papillons ne voyagent
Auteur: Régis Franc
Éditeur: Fayard Nouvelles
Nombre de pages: 176
Quatrième de couverture:
Il y eut enfin cet après-midi inoubliable où le hasard vint à mon secours. Fine mouche – et ne souhaitant pas me tourmenter –, Solange, 20 ans, peu embarrassée malgré mon front buté et mes grands airs, m’avait murmuré dans un baiser que tout, du monde tel qu’il va, de l’amour au sexe – de ses plaisirs à ses complications –, était déjà dans les livres. Je finis donc, le sourcil froncé, tandis qu’elle ouvrait mon pantalon, par saisir en boudant un recueil de nouvelles oublié là, sur le bras du sofa. Un poche ou je ne sais quoi plein de pages déjà cornées par la jeune fille. À 17 ans, comme on le voit, l’ambition d’être aimé oblige parfois un garçon naïf à faire des choses insensées et nouvelles.
Comme lire, par exemple.

Je tenais en priorité à remercier l’équipe Babelio ainsi que les éditions Fayard pour la confiance qu’ils ont placée en moi. J’ai été ravie de découvrir ce recueil de nouvelles signé Régis Franc.

Comme Williams Tennessee, l’auteur se propose dès le premier chapitre de nous présenter des personnages “détraqués, rêveurs et laissés pour compte”. Dans chaque nouvelle, on retrouve des personnalités toutes différentes les unes des autres ayant vécu des passés et des expériences divers. Il y en a pour tous les gouts : pour certaines histoires, j’ai adoré, d’autres m’ont laissée froide ou alors je n’ai pas aimé.
Mes préférés sont celles qui, à mon sens, étaient les plus abouties, avec suffisamment de détails sur leur passé, sur leurs pensées, et avec une fin… pas toujours très gaie.

J’ai relativement bien aimé le style d’écriture de l’auteur. J’ai parfois eu un peu de mal, surtout au début lorsque des mots anglais s’inséraient dans le texte, ou même quand le vocabulaire était plus commun et contrastait avec un récit plus soutenu -sans l’être trop. Mais je m’y suis vite fait et j’ai pu en apprécier chaque phrase.
Ce qui m’a le plus plu, c’est qu’avec ces nouvelles, j’ai eu la sensation de voyager que ce soit en Asie, en Europe ou même aux États-Unis.

Bref, ça a été une lecture très sympathique, très rafraichissante (avec cette chaleur, c’était bien agréable) et surtout une lecture dépaysante avec des personnages hauts-en-couleur. J’ai beaucoup aimé.

Les Nains: Manuel de Campagne – Den Patrick

Les nains- manuel de campagneTitre: Les Nains: Manuel de Campagne
Auteur: Den Patrick
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 185
Quatrième de couverture:
“Ténacité, ténacité, TÉNACITÉ !”
Nous sommes les nains. Seuls notre force, notre loyauté et notre sens du devoir nous permettent de survivre dans ce monde hostile. Seules la méfiance, la suspicion et la vigilance peuvent nous protéger pour les années à venir”.
Ce manuel illustré, fruit de la sagesse des nains, pose les bases de leur stratégie militaire. Dans une langue claire et concise, il dévoile les tactiques, l’équipement et les armes utilisés pour vaincre l’ennemi.
Un ouvrage indispensable pour chaque nain dans chaque citadelle. Lisez-le attentivement, et que vos barbes poussent longues et drues !
“Si nous autres humains voulons résister et survivre aux ores et aux spectres de l’Ombre, nous ne pourrons le faire qu’avec l’appui des autres races, et même si vous ne le feu ; jamais admettre à un nain, ils ont besoin de nous autant que nous avons besoin d’eux
Sebastian Venghaus
Anthropologue royal, Hoïm”.

Je tenais d’abord et en priorité à remercier l’équipe Babelio ainsi que la maison d’édition Le Livre de Poche pour la confiance qu’ils m’ont accordée et la chance qui m’a été offerte de pouvoir découvrir ce livre qui me donnait grandement envie.

J’ai trouvé la couverture magnifique. Le titre m’a grandement interpellé, il fait très jeu de rôle. Le résumé était prometteur. Les pages sont relativement épaisses et la typographie grande, ça se lit donc vite et bien.
Avant de commencer ma lecture, je m’étais préparée à deux extrêmes avec ce livre:
-soit très sérieux avec un historique, une plongée dans le monde des nains pour finir sur un manuel de tactique et de guerre purement nain.
-soit complètement déjanté à la Naheulbeuk.
Pour le coup, ça a plutôt été un mixte entre les deux. Pas assez sérieux pour être pris au sérieux, pas assez déjanté pour être vraiment fun. Le texte principal est rigoureux et réfléchi tandis que les annotations du “traducteur” humain sont cinglantes et drôles.
J’ai eu l’impression de lire un supplément de jeu de rôle sur une race précise, les nains en l’occurrence, en un peu moins poussé. Ce n’est pas particulièrement déplaisant, mais c’est loin d’être passionnant et il manque un livre de règle pour fédérer l’univers.

Dès le début du manuel, on a droit à énormément de noms typiquement nains et inconnus qui, heureusement, sont très vite expliqués dans la suite du texte. Tout au long du livre, on les retrouve et par moment, j’avoue m’y être un peu perdue. Heureusement, dans les dernières pages, on trouve un lexique qui explique les termes récurrents les plus importants.
Le livre est divisé en plusieurs chapitres qui décrit les armes, les armures les équipements, les grandes formations tactiques de guerre, etc… Ça aurait dû être suffisamment complet, mais pour moi, j’estime qu’il manquait de profondes racines auxquelles s’ancrer: l’historique, la culture et la façon de vivre étaient un peu trop succinctement traités à mon goût.

Bref, c’était une lecture plaisante mais malheureusement sans plus.

Argentique – Salomé Berlemont-Gilles

Argentique - Salomé Berlemont-GillesTitre: Argentique
Auteur: Salomé Berlemont-Gilles
Éditeur: JC Lattès
Collection: Plein Feu
Nombre de pages: 72
Quatrième de couverture: PLEIN FEU sur un village de boue dans les montagnes mexicaines. Juan a quinze, peut-être seize ans. Chaque année, lors de la Semaine sainte, les touristes débarquent dans de grands bus climatisés. Les appareils photo crépitent. Forcent le silence des indigents.
Juan refuse d’être un chien. Il a quinze, peut-être seize ans. Il va partir.
Portrait d’une errance, Argentique nous plonge sans fard dans l’effroi du tourisme moderne.
Salomé Berlemont-Gilles a vingt ans. Argentique est son premier livre.

J’ai reçu ce livre qui fait également partie de la collection Plein Feu en même temps qu’Une vie de petits-fours. Je remercie à nouveau les éditions JC Lattès pour ce partenariat et cette découverte.

On m’avait averti que le sujet de ce livre était loin d’être gai, je n’ai donc pas été surprise de retrouver le héros vivant dans un village miséreux, essayant de survivre à une pauvreté excessive. Habituellement, j’apprécie énormément les histoires un peu sombres mais là, je n’ai pas trop accroché. Ça se lit certes très bien, le style de l’auteur est fluide et agréable à lire; la lecture en est rapide.
Le récit se passe dans un village pauvre du Mexique. La misère y est bien dépeinte et on se sent aussi indigent que les personnages principaux.
Mais en ce qui me concerne, je me suis sentie trop en dehors de l’histoire, j’ai trouvé que la “critique” envers les touristes n’est pas assez poussée, malgré une scène un peu révoltante (lorsqu’ils offrent des livres alors que Juan aurait préféré recevoir de la nourriture), ça reste trop superficiel à mon goût.
Je crois aussi que je ne me suis pas attachée au personnage de Juan, ni même à aucun autre personnage d’ailleurs. Peut-être était-ce trop court, pas assez développé sentimentalement parlant. Je ne saurai dire mais il me manquait quelque chose pour l’apprécier à sa juste valeur.

Je ne dirai pas que j’ai passé un bon moment, ce serait d’assez mauvais goût au vu de l’histoire.
Mais ça ne m’empêche pas d’avoir quand même bien aimé cette lecture. Seule la fin me laisse un goût de pas fini, c’est un peu dommage.
Si vous appréciez les récits qui se passent en Amérique latine, Argentique ne pourra que vous plaire.