Zootopie

ZootopieTitre: Zootopie
Réalisateur: Byron Howard, Rich Moore, Jared Bush
Année de sortie: 2016
Durée: 1h48
Synopsis: Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopie ! Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque … 

Aller voir ce film a été compliqué. Déjà notre emploi du temps ne nous permettait qu’un seul créneau, celui de 20h, et puis, on y a été en famille élargie, donc gérer le planning de 4 personnes, c’est parfois un casse-tête mais là, on était 9… Bref, après moult péripéties et diverses annulations, on y est parvenu ! Pfiou !
Je n’avais vu aucune bande-annonce, j’avais bien vaguement entendu parler des paresseux, d’un renard mais sans plus. Du coup, ça a été une réelle surprise comme je les aime.

zootopie-Judy et Nick dans le centre nudisteJ’ai adoré ce film d’animation, pour moi, il avait des airs d’anciens Disney en nettement plus moderne quand même : un petit air de Robin des Bois et de Le Livre de la jungle de par les personnages et l’ambiance, sans les chansons. Il faut bien le dire, à part les chants de Shakira, rien ! C’est surprenant et bien agréable, ça a autant de charme si ce n’est plus qu’un Disney traditionnel.
Les décors sont splendides, l’animation aussi. Certaines scènes sont justes magnifiques notamment celle ou Judy arrive à Zootopie lorsque la pluie s’écrase sur le hublot du train, j’ai rarement vu des effets de cette qualité.
On y retrouve des thèmes forts, ceux qui m’ont particulièrement marquée :
-le rêve et sa réussite même si ce n’est pas évident, avec de la volonté et une bonne dose d’intelligence comme Judy, on peut y parvenir (mouais, si seulement c’était aussi simple !)
-mais également l’échec, le rejet et ses conséquences sur toute une vie
-le danger des préjugés
Il y en avait bien d’autres mais ce serait long à énumérer.

zootopie - la villeJ’ai particulièrement aimé la relation entre Nick et Judy, ça m’a fait pensé à Brisby et le secret de Nimh (un film que j’ai toujours adoré rien que pour les rapports d’amitié qui s’y nouent entre Mme Brisby et Jeremy). Même si dès le début, on sait parfaitement comment ça va évoluer entre eux, ce n’en est pas moins touchant; ils sont attachants et forment un super duo.
Pour les autres personnages, je n’ai pas trop accroché : les paresseux sont ridiculement drôles, l’agent d’accueil Clawhauser est particulièrement stéréotypé, Mr Big lol, le chef Bogo également jusqu’à ce que Judy parviennent à faire ses preuves grâce à l’aide de l’adjointe au maire qui m’énervait de par sa passivité et gentillesse extrême -mais pour Bogo, je lui pardonne, j’ai bien aimé au final surtout sa façon de danser, trop fort !

Zootopie - en route pour rencrontrer Mr BigOn a adoré Zootopie, il est touchant, super drôle, des décors ravissants, une ambiance à la fois sombre et amusante parfaitement géré, des personnages hauts en couleurs à plusieurs facettes, des phrases cultes et pas mal d’allusion à d’autres citations connues.
Une grande réussite.

Le Drôle de Noël de Scrooge

le drole de noel de scroogeTitre: Le Drôle de Noël de Scrooge
Réalisateur: Robert Zemeckis
Année de sortie: 2009
Synopsis: Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l’un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l’obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n’ont jamais réussi à l’émouvoir. De tous les jours de l’année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël.
Tout commence la veille de Noël, lorsqu’en rentrant chez lui, Scrooge a d’étranges hallucination : le spectre de son ancien associé lui rend la plus effrayante des visites, et lui en annonce d’autres : Scrooge se voit d’abord confronté aux trois Esprits des Noëls passés, présents et futurs.
A partir de 10 ans

A la base, je comptais regarder ce film d’animation avec mes enfants : leur ayant déjà lu Un Chant de Noël de Dickens, il me semblait logique de leur montrer le visuel. Seulement, je trouvais le personnage de Scrooge un peu terrifiant, je me suis donc dit qu’il valait mieux que je le regarde avant… et grand bien m’a pris. Si mon aîné aurait pu le visionner sans soucis, je pense que ça n’aurait pas été le cas pour ma puce du haut de ses 8 ans et demi.
En effet, certaines scènes sont impressionnantes au niveau de la mise en scène et ne m’ont absolument pas mise en confiance… du tout !
Et là, je pense notamment à l’apparition de Marley sur le heurtoir de la maison du vieillard acariâtre, ou encore au moment où il pénètre dans le vestibule couleur rouge sang et que son ombre se déforme sur le mur à la lueur vacillante de la chandelle, j’ai également trouvé que les physionomies d’Ignorance et de Misère étaient assez marquantes voire flippantes et ne parlons même pas de la course-poursuite avec les terrifiants chevaux (noirs aux yeux rouges) du fantôme des Noëls futurs. Je comprends qu’il soit conseillé à partir de 10 ans.

Le drôle de noel de Scrooge 17'

Sinon, gros point fort : ce film est grandement fidèle au livre – sauf pour les chevaux noirs qui n’y sont pas.
Gros point faible : l’animation. Le réalisateur, Robert Zemeckis, a également réalisé le Pôle Express, 5 ans auparavant… ben l’animation n’a pas bougé d’un iota. Argh ! Les personnages sont raides au niveau des mouvements, mais les faciès sont surprenants de par leur détail et les décors sont splendides.

le drôle de noel de Scrooge - le fantôme des noëls présentsC’est une histoire que j’adore, il en va donc de même pour ce film et ce, malgré ses petits défauts.

Vice Versa

Vice-versa - afficheTitre: Vice Versa
Réalisateur: Pete Docter
Année de sortie: 2015
Synopsis: Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

Histoire d’occuper les enfants, nous avions prévu de les emmener au cinéma dimanche, dernier jour passé sur Paris. Nous leur avions laissés choisir le film et ils avaient opté pour les Minions (-_- scrogneugneu). J’avoue que les adultes étaient moyennement motivés, on avait envie d’un film avec un scénario et faut dire que les avis des copains nous ont un peu influencés. Du coup, on a réussi à les convaincre d’aller plutôt voir Vice-versa. Parfait !

Vice-versa - Riley et ses parents

J’ai trouvé l’idée absolument géniale : des sentiments qui prennent corps et dirigent les réactions des humains grâce à un centre de contrôle… j’ai toujours imaginé le cerveau comme ça… J’avoue, pas les îles de la personnalité mais pour le reste, je me voyais dans ma propre tête ^_^
Les personnages Joie, Tristesse, Peur, Colère et Dégoût sont assez space. Je n’étais pas sûre d’apprécier leur character design mais finalement si : ils sont magnifiques, si on exclut le côté un peu bling-bling des paillettes que ce soit sur le corps, les cheveux ou les vêtements mais le côté “contour de leur peau” indéfinis -je ne sais pas trop comment l’expliquer, il suffit de regarder un extrait pour comprendre-, j’ai trouvé que cela renforçait l’impression d’étrangeté et de rêve qui s’en dégage.

Vice-versa - centre de contrôleLes mondes intérieurs sont vraiment intéressants et les cauchemars sont terrifiants. Le coup des souvenirs sous forme de bille lus par le centre de contrôle, c’est bien joué.
Le monde extérieur, c’est le monde extérieur, on le connaît tous. Riley est jeune et vit assez mal son déménagement ce qui est normal. Point intéressant : vers la fin, le film devient vraiment sombre du moment où Colère a sa brillantissime idée. J’ai vraiment aimé tout en me demandant comment les enfants ont pris cette scène…

Vice-versa est plutôt drôle même si parfois, c’était d’assez mauvais goût, genre le chien dans le rêve… je n’en dirai pas plus mais ça parlera à ceux qui l’ont vu.
Il a fait l’unanimité : enfants comme adultes ont adoré.

Vice-versa - Joie et Tristesse dans le train de la penséeA la fin de ce film, on s’est probablement tous demandé qui nous dirigeait : chez moi, la plupart du temps, c’est Colère aux commandes, Peur en bras droit.
Et chez vous ? Quel sentiment vous dirige le plus souvent ?

Astérix – Le Domaine des Dieux

Astérix - Le Domaine des Dieux - AfficheTitre: Astérix – Le Domaine des Dieux
Réalisateur: Louis Clichy, Alexandre Astier
Année de sortie: 2014
Synopsis: Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

 On a été voir hier soir Astérix parce que des extraits qu’on en avait vu, il semblait vraiment sympa ; personnellement, je n’en avais rien vu, marre des films drôles et dont tu vois le meilleur lors des bande-annonces. Depuis quelques années, les films Astérix et Obélix m’avaient pas mal déçue, je n’étais donc pas plus que cela emballé jusqu’à ce que je vois le nom d’Alexandre Astier en co-réalisateur (dont on reconnait quand même la marque au niveau dialogues).

Asterix - Le Domaine des Dieux - conseilJ’ai énormément ri, parfois au point d’en pleurer. Il y a beaucoup de sous-entendus et de références à d’autres films ou des séries (notamment certaines à Kamelott) ; certains sont grossiers, d’autres beaucoup plus subtils et je pense en avoir manqué quelques unes vu le nombre. J’ai vraiment passé un bon moment J’ai par contre eu un peu de mal pour la voix d’Obélix, j’ai trouvé qu’il y manquait les accentuations pataudes du personnage, je n’ai pas réussi à m’y faire.
Le dessin 3D choque également dans un premier temps mais on s’y fait très vite surtout que c’est très bien fait. Mes scènes préférées sont sûrement celles avec le sanglier – il est trop chou – ou la confrontation finale entre César et Astérix, j’ai trouvé ça trop fort, même s’il me semble que cela avait déjà été joué presque pareil lors d’un film précédent.

Asterix - le Domaine des Dieux - la course au sanglierLes enfants ont bien aimé, même si je suis certaines qu’ils sont passés à côté de bon nombre de références mais il y a suffisamment de baston et de scènes grotesques pour les amuser.
Dans la salle, on a autant entendu rire les adultes que les enfants. Je pense qu’il a fait l’unanimité. Et comme beaucoup de films qui nous plaisent, on attend de pouvoir le revoir en DVD 🙂

Les Boxtrolls

Les BoxtrollsTitre: Les Boxtrolls
Réalisateur: Graham Annable, Anthoni Stacchi
Année de sortie: 2014
Synopsis: Les Boxtrolls est une fable qui se déroule à Cheesebridge, une ville huppée de l’époque victorienne, dont la principale préoccupation est le luxe, la distinction et la crème des fromages les plus puants. Sous le charme de ses rues pavées, se cachent les Boxtrolls, d’horribles monstres qui rampent hors des égouts la nuit pour dérober ce que les habitants ont de plus cher : leurs enfants et leurs fromages. C’est du moins la légende à laquelle les gens de Cheesebridge ont toujours cru. En réalité les Boxtrolls sont une communauté souterraine d’adorables et attachantes créatures excentriques qui portent des cartons recyclés comme les tortues leurs carapaces. Les Boxtrolls ont élevé depuis le berceau un petit humain orphelin Œuf, comme l’un  des leurs, explorateur de décharge et collectionneur de détritus mécaniques.
Ils deviennent soudainement la cible d’un infâme dératiseur Archibald Trappenard qui voit dans sa disposition à éradiquer les trolls son ticket d’entrée au sein de la bonne société de Cheesebridge. La bande de bricoleurs au grand cœur doit alors se tourner vers celui dont ils ont adopté la responsabilité, ainsi qu’une jeune fille de la haute qui n’a pas froid aux yeux, Winnie, afin de concilier leurs deux mondes, au gré des vents du changement… et du fromage…

 J’avais promis à mes enfants de les emmener au cinéma pendant ces vacances parce que ça faisait un moment qu’on n’y avait pas été. Nous n’avons malheureusement pas eu énormément de choix, c’était ça ou les Tortues Ninjas ; or, comme je travaillais et qu’un des enfants n’a même pas 5 ans, j’ai opté pour ce film d’animation qui était classé dans la catégorie Tous publics sur le site du cinéma… Sur d’autres, il est A partir de 10 ans… Oups…
De plus, lorsque j’ai vu que les réalisateurs avaient fait Coraline… Double oups…

boxtrolls - oeufs et les trollsBon, il faut bien le dire, il est un peu sombre que ce soit au niveau des couleurs un peu ternes, des têtes des personnages adultes qui font un peu peur, des musiques qui sont bien étranges -au début, du moins- ou de certaines scènes aussi explosives qu’effrayantes ou glauques….
Heureusement, aucun enfant n’a eu peur comme je le redoutais au fil des minutes et ils ont même adoré.
Il faut bien dire que s’il manque un peu (trop) d’humour, les personnages sont attachants et l’histoire en elle-même est fort sympathique ; je ne suis pas certaine que les petits aient tout compris, notamment les conversations entre Monsieur Truffe et Monsieur Poireau sur le Bien et le Mal (des dialogues emprunts de vérité que j’ai adoré, au passage) mais ils ont au moins dû en comprendre l’essentiel : les apparences sont parfois trompeuses et les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit ni ceux qui sont différents ; une leçon de vie (de plus) qu’on essaie de leur inculquer quotidiennement, un message de plus en plus présent dans les films, mais qui, au contact des copains, a parfois du mal à passer, effet de groupe oblige malheureusement. Et enfin, le message le plus important : on peut changer, il suffit de le vouloir. Un peu simpliste certes, mais si les enfants n’y croient plus, qui y croira encore, qui changera notre monde ?

Boxtrolls - Oeufs et WinnieBref, ne nous étendons pas là-dessus.
Il est vraiment génial, j’ai adoré -oui, je me répète mais c’est vrai.
Il manquait peut-être un peu de féerie même si le monde des Boxtrolls était nettement plus beau malgré son côté souterrain que celui des humains.
Les enfants m’ont déjà demandé quand on pourrait le revoir, pour ça, il faudra attendre encore, mais y a moyen.
Je l’ai trouvé bien mieux que Coraline, un film dans la lignée du Monstre de Paris avec le coup de cœur en moins.