La fabuleuse madame Maisel

Titre : La fabuleuse madame Maisel
Réalisateur : Amy Sherman-Palladino
Casting : Rachel Brosnahan, Alex Borstein, Michael Zegen, Marin Hinkle, Kevin Pollak, Tony Shalhoub, etc.
Saisons : 3
Genre : Comédie, drame
Synopsis : Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l’Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu’elle se découvre un talent pour le stand-up.

J’ai commencé cette série il y a peu principalement parce que les affiches me plaisaient (oui, je suis faible).

Le pitch est assez simple : New York, fin des années 50, Midge est mariée et a deux enfants. Elle encourage Joël, son époux, dans son rêve de devenir humoriste, pour cela, elle s’arrange pour que ses heures de passage au Gaslight ne soient pas trop tard, elle prend des notes dans un cahier et lui passe ses caprices de sale gosse (dès le début, je n’ai pas accroché avec lui). Au fil du premier épisode, on se rend bien compte que Joël n’est pas très drôle et l’admiration que Midge éprouve pour lui en prend un coup lorsqu’elle apprend qu’il plagie un autre comique. C’est alors qu’elle le pousse à lancer ses propres blagues et là, il fait un bide monumental, parce qu’il ne sait pas raconter. Et là, catastrophe ! Humilié, il la rend coupable de son échec – mon instinct ne s’était pas trompé, c’est un minable de la pire espèce (bon, ça s’améliore au fil des saisons, mais quand même) : il l’a trompée avec sa maîtresse et la plaque le soir même.
Honnêtement, c’est un mal pour un bien ! Dès le lendemain, elle se saoule et se rend au Gaslight, bourrée, et se lance dans un numéro de stand-up à la fois triste vu sa situation, et tordant. La barman, Susie, la trouve talentueuse et se propose de devenir son impresario.
Bon, elle ne devient pas génialissime en un claquement de doigts, mais elle ne lâche rien.

J’adore le personnage de madame Maisel, elle me fait rire. Et puis je suis tombée amoureuse de sa voix, elle est belle, mélodieuse et se marie merveilleusement avec le personnage. En parlant de voix, il faudrait que j’essaie un épisode en V.O. alors non pas pour entendre la voix de l’héroïne, mais pour découvrir celle de Susie. Plusieurs fois dans la série, on la confond avec un homme surtout au téléphone : alors OK, elle n’est pas très féminine, mais sa voix française ne laisse aucunement planer le doute… donc qu’en est-il en V.O. ?

Et puis, le gros plus, ce sont les acteurs qui jouent l’entourage de Midge Maisel. Il y en a un certain nombre que je connais de tête, mais je n’arrive pas à les remettre, et ce, même en ayant parcouru leur filmographie. C’est le cas de Marin Hinkle qui joue le rôle de la mère de l’héroïne et de Kevin Pollak son beau-père.
Et parmi ceux que j’ai reconnus au premier coup d’oeil, on commence avec Abe, le père de Midge, joué par Tony Shalhoub que j’ai adoré dans le rôle de monsieur Monk, en plus il a gardé la même voix. Même dans cette série, j’adore son jeu, je le retrouve et j’y prends énormément de plaisir.
Dans la saison 2 et un peu dans la 3, y a Zachary Levi dans le rôle de Benjamin (je ne dirai pas ce qui le lie à Midge). Pour ceux qui ne le remettent pas, c’est Chuck, de la série éponyme ! Ou dans Shazam ! Je le kiffe, ça a rendu les épisodes exaltants et puis son personnage est vraiment chouette, j’adore son caractère.
Enfin, dans la troisième saison, on retrouve Sterling K. Brown dans le rôle de Reggie. Alors lui a joué dans pas mal de séries que j’adorais : New York 911, Supernatural (chasseur spécialisé dans la chasse aux vampires), et surtout This is us que j’ai découvert et dévoré il y a quelques semaines. Je n’ai d’ailleurs pas écrit de chronique dessus, il faudrait que je m’y mette.

Bref, cessons de blablater un peu et résumons :
Une série touchante et drôle, des personnages attachants… un coup de cœur pour cette série que j’ai eu du mal à arrêter même pour aller dormir.

Automne des Enchanteresses
Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose) :

Roji !, tome 02 – Keisuke Kotobuki

Titre : Roji !, tome 02
Saga : Roji !
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 157
Quatrième de couverture : “Roji”, ce sont les petites ruelles des quartiers populaires au Japon. Le lieu où vivent Yuzu et sa petite soeur Karin, deux demoiselles aux caractères très différents. L’une fofolle, l’autre sérieuse, toujours suivies de leur chat Zanzibar, elles enjolivent le quotidien à coup d’idées toutes plus farfelues les unes que les autres. Trouver le moyen de traverser la ville, l’été, en restant toujours à l’ombre, ou bien débusquer la mystérieuse librairie locale qui n’ouvre que la nuit… aucun défi ne leur résiste ! De conseils secrets des chats du quartier en bagarres pour rire avec les garçons, elles traquent les légendes locales et découvrent petit à petit que le merveilleux n’est jamais très loin d’elles…

Comme l’indique la quatrième de couverture, la vie suit TRANQUILLEMENT son cours… j’aurais bien remplacé ce tranquillement par ennuyeusement.
Faut bien le dire, il ne se passe pas grand-chose. J’espérais en apprendre davantage sur les fées qui se baladent à Kamishiro et qui semblent avoir un lien particulier avec les chats…. mais visiblement, rien de nouveau avant la fin.
On continue de suivre la vie parfaitement chiante de Yuzu… des petites tranches de vie parfois un peu barrées mais le plus souvent tristement ordinaires.

Je n’ai malheureusement rien à dire d’autres, un second tome pas si différent du premier au final – on voit un peu moins les chats, c’en est presque dommage… ou pas, en fait. Je m’en tape un peu.
D’ailleurs, les couleurs sont toujours aussi tristounettes, sauf dans la dernière image. Je sens bien que je vais tester le 3, histoire de voir ou Yuzu a atterri et si ça devient plus intéressant… mais j’en doute vraiment là – je sens bien que les événements barbants du quotidien des héroïnes seront juste transposés à ce nouvel endroit.

Voilà, je pense que j’ai fait le tour… à part ça, ma fille aime toujours. Le premier lui a plu, j’ai pris le 2 pour elle donc je continuerai à emprunter cette saga pour elle et je lirai le prochain pour voir si ça s’améliore.
Bref, une lecture qui m’a laissée indifférente.

Rien n’est trop beau – Rona Jaffe

Titre : Rien n’est trop beau
Auteur : Rona Jaffe
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 669
Quatrième de couverture : New York, début des années 1950. Elles sont jeunes et Manhattan leur tend les bras …
Lorsqu’il fut publié en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l’engouement de millions de lectrices américaines. Elles s’identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d’horizons différents employées dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Leurs rêves et leurs doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes.
Il y a la brillante Caroline, dont l’ambition est de quitter la salle des dactylos pour occuper un poste éditorial. Mary Agnes, une collègue obnubilée par les préparatifs de son mariage. La naïve April, jeune provinciale du Colorado venue à New York pour faire carrière dans la chanson.
Si la ville semble leur offrir d’infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d’hommes.

J’ai découvert ce roman grâce à une chronique du Livroscope qui m’avait furieusement donné envie de le lire.
Bon, il est resté longtemps dans ma PàL, mais je l’ai enfin sorti à l’occasion du Pumpkin Autumn Challenge, les écailles de Mélusine. Le personnage, Caroline, se métamorphose et évolue au fil des pages que ce soit dans son rapport aux autres ou dans son travail.

Dans l’avant-propos, l’auteur nous explique la façon dont elle est venue à écrire ce roman et j’ai trouvé ça super intéressant. Son but : mettre en garde les jeunes femmes qui débarquent à New York. C’était bien essayé, mais loupé de ce qu’elle nous révèle.
Son héroïne, Caroline, vit dans la banlieue de New York après avoir été abandonnée par son fiancé pour une autre. Elle trouve un travail chez une grosse maison d’édition où elle y rencontre celles qui deviendront ses amies, alors que d’autres sont loin d’être amicales. On trouve tous les caractères et toutes les situations, ce qui permet au lectrice de se retrouver.
L’éventail est large : miss Farrow la patronne ambitieuse qui a grimpé les échelons en escaladant le Kilimandjaro de son boss et qui se méfie de ses subalternes, Mary Agnes la gentille secrétaire un peu commère, April l’éternelle rêveuse qui a abandonné l’espoir de devenir célèbre pour celui de se marier quitte à se laisser piéger par un connard, Barbara divorcée et mère d’une petite petite fille, Gregg qui réalise son rêve de devenir actrice mais à quel prix ?

J’ai bien aimé cette lecture, mais ça m’a pris beaucoup de temps pour la terminer et j’ai eu l’impression que ça n’en finissait pas. Je pense que c’est dû aux séries que je regarde en parallèle : j’ai commencé Madmen qui se passe également dans les années 50, mais j’ai lâché le morceau parce que la manière dont les hommes se comportent et dont les femmes étaient traitées m’a énervée. Et puis j’ai commencé Madame Maisel, femme fabuleuse qui se déroule également dans les années 50, mais cette série, je l’adore – j’écrirai d’ailleurs une chronique dessus dès que la saison 3 est finie.
Du coup, je ne me souvenais plus si tel événement s’était produit dans le roman ou la série. Une sensation probablement due au fait que je ne prenais pas le temps de me poser assez longtemps pour avancer.

Mais à part ça, qu’est-ce j’en ai vraiment pensé plus en détail ? La plume de l’auteur est plaisante. Ses personnages sont attachantes, aucune ne m’a ennuyée ou horripilé, pas même la pénible miss Farrow. Et bon nombre d’intrigues m’ont tenue en haleine.
Donc comme je l’ai dit plus haut, j’ai aimé cette lecture, c’était exactement ce que j’en attendais.

Automne des Enchanteresses
Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose)

Burlesque

Titre : Burlesque
Réalisateur : Steven Antin
Casting : Christina Aguilera, Cher, Stanley Tucci, Kristen Bell, Cam Gigandet, Eric Dane, etc.
Durée : 1h40
Genre : Comédie musicale
Synopsis : Une jeune femme ambitieuse, dotée d’une voix superbe trouve l’amour et la gloire dans un club néo-burlesque à Los Angeles tenu par Tess…

J’ai toujours aimé les comédies musicales, mais ça faisait longtemps que je n’en avais plus regardé. J’ai profité du Pumpkin Autumn Challenge pour m’en faire une… mon choix s’est porté sur Burlesque pour Sarah Bernhardt, monstre sacré… bon, si vous ne voyez pas le rapport, je ne vous donnerai qu’un nom : Cher. Oui, elle joue dedans et si elle, ce n’est pas un monstre sacré, je ne vois pas qui le sera.

Ali rêve de devenir célèbre à Los Angeles. À peine est-elle arrivée qu’elle découvre Burlesque, un cabaret tenue par Tess. Elle est décidée à intégrer la troupe, mais c’est loin d’être gagné. Heureusement, Jack le barman lui file un coup de main, l’embauche comme serveuse et ils deviennent amis. La persévérance de l’héroïne, alliée à son talent, lui permet d’atteindre son but.

J’ai passé un bon moment, le scénario n’est pas terrible, mais les chansons sont chouettes et le jeu des acteurs est bon. Un film qui vend du rêve… un high school musical en mieux et pour jeunes adultes.
Cher est égale à elle-même, même si on sent que sa voix a perdu de son timbre glamour avec l’âge – comme ma fille me disait : on croirait qu’elle a un truc coincé dans la gorge et qui la bloque. C’est la première fois que je voyais Christina Aguilera jouer et elle se débrouille pas si mal.
Kristen Bell est de la partie et comme dans The Good Place, c’est une belle saloperie, mais je l’adore toujours autant.

Le film m’a paru long, pourtant à aucun moment je ne me suis ennuyée et c’était même plaisant… une sensation qui me laisse un arrière-goût étrange.

Automne des Enchanteresses
Sarah Bernhardt, monstre sacré (Dramaturgie, Pièce de théâtre, Arts)

Légendes de la garde, tome 1 : Automne 1152 – David Petersen

Titre : Automne 1152
Saga : Légendes de la garde, tome 1
Auteur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 167
Quatrième de couverture : Depuis la nuit des temps, la Garde protège les souris des mille dangers qui menacent leur existence. Trois de ses membres les plus solides, Kenzie, Saxon et Lieam, découvrent lors d’une mission de routine un noir complot ourdi dans la ville de Barkstone. Trop tard ! Lieam est fait prisonnier, les deux autres sont laissés pour mort aux portes de la ville et une armée traîtresse marche déjà vers Lockhaven, la légendaire forteresse de la Garde.

J’aime beaucoup le format de cette BD, il n’est pas courant. C’est d’ailleurs ce qui a attiré en premier mon attention, puis les dessins. Il faut dire qu’ils sont vraiment chouettes, même si j’ai beaucoup de mal à distinguer une souris d’une autre souris. Difficile dans ces conditions de s’attacher aux personnages quand ils se ressemblent tous.
C’est un premier tome, pourtant, j’ai eu la sensation au fil de cette lecture d’avoir loupé quelque chose : y a un certain nombre de passages où des évènements antérieurs sont rappelés mais de façon succinct comme si on savait à quoi faisaient allusion les personnages, ce qui n’est pas le cas. Ce n’est pas handicapant pour la compréhension de l’histoire, mais c’est frustrant.

Les souris vivent dans des villes cachées, à l’abri des prédateurs, mais elles sont divisées. Le jour où un marchand disparaît, ce sont trois membres de la garde qui sont missionnés pour le retrouver. La garde, c’est un groupe de souris chargé d’aider et de protéger leurs congénères. Lorsqu’ils découvrent son corps, non sans mal, il trouve sur lui une carte de Lockhaven ce qui en fait un traître. Il est temps de mener l’enquête.

J’ai aimé le principe des cités cachées. C’était intéressant, mais pas assez développé à mon goût – heureusement qu’il y a les annexes pour soulager mon besoin de détails.
Le scénario est simple et sans prise de tête, idéal pour initier de jeunes lecteurs à la fantasy.
J’ai passé un bon moment, ça s’est laissé lire.