Ajax, tome 2 : Chat s’arrange pas ! – Mr Tan & Diane Le Feyer

Titre : Chat s’arrange pas !
Saga : Ajax, tome 2
Scénario : Mr Tan
Illustrations : Diane Le Feyer
Éditeur : Tourbillon
Nombre de pages : 60
Quatrième de couverture« À la maison, chat s’arrange pas ! Adèle a toujours de bonnes idées d’expériences, mais je finis souvent avec des bosses… et quand Adèle n’est pas là, elle me manque ! Heureusement, Fizz et ma nouvelle amie Snow sont là pour me tenir compagnie ! »
Ajax n’a pas une vie facile ! Lorsqu’Adèle, son horrible maîtresse adorée, n’est pas à la maison, il doit protéger son territoire au péril de sa vie ! Mais, quand elle rentre, c’est sa vie qu’il doit protéger… SAUVE QUI PEUT !

En mettant à jour la liste de Noël de ma fille – en décembre dernier, hein ! Pas maintenant ! – j’ai découvert qu’il y avait deux autres tome d’Ajax. À peine les fêtes terminées, on est allées les acheter. Bon, depuis, elle a perdu le 3… Grrrrr !!! Mais j’ai au moins pu lire le 2 et j’étais ravie de retrouver ce chaton un peu bête.

Comme dans le précédent, on suit Ajax dans ses périples quotidiens aux côtés de la terrible Mortelle Adèle. Elle est toujours aussi horrible comme maîtresse et martyrise son pauvre chat.
Ajax est égal à lui-même : il reste persuadé qu’elle l’aime et qu’elle pense constamment à lui et son bien-être, même quand elle lui met dans sa gamelle une boîte de pâté fermée.
Fizz continue d’essayer à lui ouvrir les yeux, en vain.

Un nouveau personnage fait son apparition : Snow. Une petite chatte, nouvelle voisine. Elle est encore plus mignonne qu’Ajax, et je ne pensais pas que ce serait possible. Elle essaie aussi de lui enlever les œillères qu’il a devant les yeux, mais ça ne fonctionne pas mieux qu’avec le hamster. Elle est toute douce et se montre compatissante envers Ajax… Elle pourrait se moquer, le traiter de teubê parce que parfois il l’est. Mais elle est adorable et gentille tout plein… Ce qui peut paraître étonnant parce que c’est un siamois et d’expérience, ces chats ont un sale caractère !

Je suis toujours aussi fan des illustrations que je trouve très belles. J’ai pris le temps de m’arrêter sur chaque planche à la recherche du moindre effet de mignonitude ou juste amusant.
Et j’ai autant aimé que le précédent. Je redoutais que les blagues soient redondantes et que ce ne soient plus drôles à la longue… Faut pas se leurrer, c’était un brin répétitif pourtant j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce second tome, j’ai beaucoup ri aussi.
Cette lecture m’a plu et m’a mise de bonne humeur pour la semaine. C’est indéniablement un coup de cœur.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques, 2ème validation – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h – 40 points
Lecture 3/3

Le temps des mitaines, tome 1 – Loïc Clément & Anne Montel

Titre : Le temps des mitaines, tome 1
Scénario : Loïc Clément
Illustrations : Anne Montel
Éditeur : Didier Jeunesse
Nombre de pages : 115
Quatrième de couverture : Dans un monde imaginaire, les aventures et mésaventures d’une bande d’amis dotés de super pouvoirs !
Suspense, enquête, premiers émois, rires, …
Arthur vient d’emménager dans le village des Mitaines. Dès son premier jour dans la nouvelle école, il apprend qu’un élève a mystérieusement disparu. Sa curiosité est piquée, et avec l’aide de ses nouveaux amis, l’amusante Pélagie, l’intrigante Kitsu, le génie de la bande Gonzague et son fidèle compagnon Willo, il se met en tête de trouver le coupable !

En cherchant dans la bibliothèque de ma fille une BD pour le Challenge Coupe des 4 maisons, je suis tombée sur Le temps des Mitaines dont je ne me rappelais pas l’existence. Si mes souvenirs sont bons, elle l’a reçue d’une copine lors d’un anniversaire, genre il y a 2 ans…
Je ne connaissais pas du tout, j’ai donc sauté sur l’occasion de le découvrir.

Arthur est nouveau à l’école des Mitaines. À peine arrive-t-il pour son premier jour que le directeur annonce la disparition de l’un des élèves. A-t-il fugué ou a-t-il été enlevé ? Les adultes n’en savent rien, mais les camarades du disparu sont persuadés qu’il lui est arrivé quelque chose de grave. Les amis que se fait Arthur décident de mener l’enquête. Il y en a pour tous les goûts, de l’intello escargot Gonzague à la renarde rebelle Kitsu, en passant par la joyeuse luciole Willo et la souris Pélagie.
Pour les aider dans leur quête et dans la vie de tous les jours également, ils sont dotés de pouvoirs magiques, sauf Arthur qui n’en a développé aucun.

Je suis assez partagée quant à cette lecture : tant que j’étais dedans, j’ai passé un bon moment et j’ai apprécié chaque passage, mais maintenant que j’en suis sortie, c’était juste mignon et ça s’est laissé lire.
S’il y a bien une chose sur laquelle e suis tombée d’accord avec moi-même, c’est ce qui concerne tous les personnages : j’ai apprécié certains traits de leur personnalité, mais d’autres m’ont exaspérée… Surtout ceux poussés à l’excès. Par exemple : en ce qui concerne Kitsu, je l’ai globalement aimée surtout lors de ses interactions avec les autres, mais son côté froid et mystérieux m’a un peu saoulée.
Les dessins sont sympathiques et j’aime beaucoup les couleurs choisies.
Dans l’ensemble, c’était une lecture plaisante, mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques, 2ème validation – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h40 points
Lecture 2/3

The Promised Neverland, tome 08 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 08
Auteurs : Kaiu Shirai & Posuka Demizu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 192
Quatrième de couvertureAvec leur guide travaillant contre eux, Emma et Ray se retrouvent entourés de démons mortels dans une forêt inconnue. Ils devront apprendre à se battre rapidement pour espérer survivre et se rendre à Goldy Pond. Mais qu’est-ce qui les attend là-bas…?

J’ai lu le tome 7 il y a quatre mois, pourtant je ne me souvenais pas du tout de la façon dont il finissait, c’est dire s’il m’avait marqué. J’ai donc commencé le 8 avec la sensation qu’il me manquait un bout de l’histoire… Tant pis 🙂

Donc monsieur l’inconnu emmène Emma et Kay jusqu’à Goldy Pond et compte bien en éliminer l’un ou l’autre une fois arrivés à destination – bon, il essaie de s’en débarrasser pendant le trajet aussi, mais ils sont tellement forts et endurants du haut de leurs 12 ans, que ça ne fonctionne pas.
Malheureusement, leur manque discrétion a tôt fait de les faire repérer et Emma se fait capturer. Alors pourquoi elle seule et pas les deux autres ? Mystère… Qui l’enlève ? On l’ignore, mais elle se réveille dans une ville déserte.

Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ce tome, mais l’omniprésence d’Emma m’a gâché mon plaisir. Elle est toujours aussi conne et elle me saoule ! Et pire que tout, elle ne sert à rien ! Je ne vois même pas pourquoi elle est là… Elle n’est pas attachante pour un sou, et j’ai hâte qu’elle y passe, mais je sens bien que ça n’arrivera pas.
Heureusement, son passage dans la ville fantôme est bien plus intéressant que ce qu’elle laissait supposer. Je n’ai qu’une déception : je pensais y trouver Norman (je reste persuadée qu’il n’est pas mort et qu’on le reverra par la suite).

Quant à l’intrigue, elle reprend un peu : on rencontre de nouveaux personnages, même si je pressens qu’ils vont mourir. On découvre également ce qu’ils sont censés trouver à Goldy Pound… Enfin, on découvre une porte verrouillée – c’était tellement inattendue -_-, ce qu’elle renferme, ce sera au prochain numéro.
Un tome certes mieux que le précédent, mais toujours pas aussi bien que les premiers : la présence d’Emma me pose de plus en plus de problèmes. Elle n’a pas deux sous de jugeote : qu’elle se mette en danger ok, mais elle n’est jamais seule quand elle fait ses frasques.
On verra ce que nous réserve le prochain.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques, 2ème validation – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h40 points
Lecture 1/3

Et puis après – Kasumiko Murakami

Titre : Et puis après
Auteur : Kasumiko Murakami
Éditeur : Actes Sud
Nombre de pages : 112
Quatrième de couvertureCe matin-là, Yasuo, directeur syndical des pêcheurs du village, perçoit immédiatement l’inhabituelle violence des premières secousses. Tout près de lui sur la plage, les hommes penchés sur leurs filets sont inquiets. Et quand brusquement la mer semble reculer à l’extrême, quand Yasuo n’écoutant que son intuition se met à hurler, tous obéissent, le suivent, s’échinent à pousser leur navire sur le sable ; puis, comme lui, s’élancent, passent la vague encore accessible et atteignent ainsi l’au-delà du tsunami. À près de dix kilomètres au large, Yasuo coupe le moteur, jette l’ancre et se retourne. Le paysage qui s’offre à lui est effrayant. À l’endroit où s’étendait la plage se dresse maintenant un mur noir et luisant. Cinq ans après la terrible catastrophe survenue le 11 mars 2011 au Japon, ce roman inquiétant explore le cheminement d’un homme confronté à l’incertitude de son geste. Entre découragement et culpabilité, il va devoir vivre l’instant et se reconstruire en dehors de toutes les évidences propres à nos sociétés, sûres de leur puissance et animées d’un extravagant sentiment d’éternité.

J’avais un peu de mal à avancer dans ma lecture “les anges meurent de nos blessures“, du coup j’ai sauté sur l’occasion qui m’était offerte de le mettre en pause. Je m’explique : les organisatrices du challenge Coupe des 4 maisons ont organisé une “semaine compte double” et ayant envie de participer pleinement, j’en ai donc profité pour choisir un livre entrant dans la chasse aux animaux fantastiques.
C’est donc tombé sur Et puis après.

Ce n’est pas une lecture qui m’a enthousiasmée et ce n’est pas dû au thème du tsunami frappant un village japonais, c’est dû à un début un peu longuet.

On découvre Yasuo, un pêcheur d’une soixantaine d’années, qui est connu dans son milieu et participe à la vie de la communauté en tant que directeur syndical des pêcheurs. Il remarque les signes précurseurs annonçant le tsunami et est le premier à sortir son bateau afin non seulement de sauver son bien, mais également de se protéger en gagnant le large. Les autres en font autant. Ils restent des jours loin de la côte puis ils retourne dans ce qui reste de leur village.
Les 40 premiers pour cents se passe sur le bateau de Yasuo. Il est seul, il a deux visites de copains marins. Il ne s’y passe pas grand chose. Le passage du tsunami est plutôt mal écrit, je me suis sentie obligée de le lire plusieurs fois et je ne suis pas certaine d’avoir compris : est-ce que le bateau du héros prend cher ? Est-ce qu’il va bien sur un radeau ou canot de sauvetage ? Et pourquoi ?
C’est un moment assez ennuyeux où le personnage principal pense à sa famille restée à terre, à son passé quand il était l’aîné de la famille, à sa vie auprès de sa femme, de ses enfants et de sa mère, etc. Ses angoisses et ses craintes n’ont pas été communicatives : je me suis bien demandée ce qui était arrivé à ses proches, mais la pudeur qu’il met à partager ses sentiments avec le lecteur a mis une distanceJe m’attendais à davantage vibrer.

Même si j’ai trouvé ça un peu long, c’était un passage obligé pour comprendre la suite, tous les tenants et les aboutissants, notamment les relations qu’il entretient avec sa famille et ses amis.
Une fois qu’il revient à terre, c’est la découverte des dégâts : les habitations ravagées, les véhicules emportés, l’obligation de vivre avec les autres réfugiés dans un centre (une immense pièce où ils doivent vivre les uns sur les autres).
J’ai nettement préféré cette partie. Elle était loin d’être drôle notamment lorsque son ami lui raconte son histoire, sa marche d’avant et d’après tsunami, mais on sent son trouble, sa gêne et sa souffrance à l’évocation de sa fuite puis de son retour en arrière.
Sans compter la difficulté que les personnages ont à vivre dans la précarité, l’ennui et la vacuité qui menacent et entraînent la dépression, etc. Des sentiments bien retranscrits qui, sans être explicitement dit, m’ont touchée.

Une lecture en demi-teinte avec un début difficile et une suite bien mieux. Ça s’est finalement laissé lire.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Oiseau-Tonnerre (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) : Un livre avec une catastrophe naturelle dans l’histoire80 points

Yamada kun & the 7 witches, tome 14 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada kun & the 7 witches, tome 14
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Il y a encore plein de sorcières inconnues au lycée Suzaku ! Malgré cette stupéfiante révélation, le comité des élèves a décidé de se focaliser sur ses tâches “classiques”. Lors d’un séjour collectif à la montagne pour les vacances de fin d’année, Odagiri avoue enfin ses sentiments secrets !

Bon, pas terrible ce quatorzième tome
On découvre que les 7 nouvelles sorcières n’ont pas récupéré les pouvoirs des anciennes. Tout simplement parce que ce sont de nouveaux pouvoirs… Donc il y a les sorcières-là plus de nouvelles sorcières qui ont les anciens pouvoirs et probablement d’autres sorcières encore dont on ignore l’existence pour le moment… Vous vous en sortez ou je vous ai perdu ?
À peine a-t-on compris que c’est un cercle sans fin et qu’il y en a probablement bien d’autres que Yamada, aussi saoulé que moi, décide que les chercher ne sert à rien, que le comité des élèves doit abandonner et reprendre ses activités.

J’ai eu l’impression d’avoir perdu mon temps les treize derniers tomes. Dans ce numéro, il ne se passe rien, une désagréable sensation de déjà vu et que ça tourne en rond : Yamada récupère le pouvoir de switcher de corps et en joue. Les membres du comité des élèves partent en week-end dans l’annexe d’hiver du lycée… ça nous change de l’annexe d’été, hein !
On pourrait alors se dire que comme ça, on aura un vrai scénario et pas une excuse pour déshabiller les personnages – avec la neige, peu de risque de les montrer en bikini… Ben c’était sans compter les onsen, en fait ! Donc une fois de plus, tout est prétexte à montrer des petites culottes, alors oui, au début aussi, mais cela sonnait juste parce que Yamada était un loser obsédé. Maintenant qu’il est avec Urara, ça a moins de sens que les nichons et les fesses des autres ne cessent de pointer le bout de leur nez. Vous la sentez ma lassitude ? Ben c’est pas qu’une impression, c’est fatiguant à la longue !

Je me suis ennuyée, c’est une grosse déception et je ne suis pas sûre d’avoir envie de laisser une chance au prochain… C’est dire si ça m’a déçue…

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h80 points
Lecture 3/3