Lonely World, tome 4 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 4
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Shii apprend, au contact de Sufi, qu’elle n’est qu’un clone ! Pour ne rien arranger, le programme de mise au rebut de Bulb s’est de nouveau déclenché, et le golem a définitivement quitté la petite fille. Désormais seule et désespérée, elle laisse Teefer la conduire au palais royal…
Là, elle découvre l’existence du nuage cérébral, une sorte d’arche dans laquelle les consciences des habitants de la cité sont conservées, en attendant le jour où ils pourront regagner leurs corps de rechange. C’est à ce moment qu’apparaît soudain le souverain du royaume, un tyran cruel et violent qui semble vouloir détruire le dernier espoir de l’humanité !

Je n’étais pas très motivée pour lire ce quatrième tome, ce qui est étonnant puisque les trois premiers ont été des coups de cœur.
Celui-là, je ne le sentais pas. Pourtant, la couverture est prometteuse et me plaisait bien. Quant à son contenu, il est intéressant. Bref, tout était réuni pour que ce soit également un coup de cœur, mais non.

Shii rencontre le jeune roi. Il est complètement dingue… sur bien des points, il m’a fait penser à Tetsuo dans le film Akira. Il est tellement antipathique, que même Big, le chef des basirtas le déteste.
Tout au long de ce manga, on a droit à beaucoup de révélations : sur l’extermination des humains, la politique royale qui a mené à ce déclin, le nuage cérébral, etc.
Dans le dernier tiers, on en apprend également davantage sur Shii, mais également sur le passé de Bulb. J’ai eu un pincement au cœur pour la fillette, mais aussi pour son golem protecteur.

En ce qui concerne les illustrations, elles sont un peu moins belles au début, quand Shii est confrontée au jeune roi timbré, mais quand elle s’éloigne, ça s’améliore. Je pense que c’est voulu, mais c’est déroutant.
J’ai adoré cette lecture et je me demande ce que nous réserve la suite… j’ai une petite idée et ça ne sent pas bon, mais peut-être suis-je trop négative… je verrai.

Les enfants de la baleine, tome 11 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 11
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Aussi terrible soit la tempête de sable,
Gardez les yeux rivés vers l’avenir !
Le duc d’Amonlogia exige que les habitants de la “Baleine de glaise” intègrent son armée en échange de la vie des otages “non-marqués”.
Au beau milieu des négociations, les troupes de l’Empire, menées par Orca, surgissent aux abords de la cité fortifiée. Chakuro et ses amis établissent alors un plan pour sauver leurs camarades et éviter de se faire prendre sous les feux croisés de l’Empire et des Amonlogia.
Le rideau se lève sur une bataille décisive pour chacun des trois camps !!

J’ai beau avoir adoré le précédent, je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de commencer ce tome-ci, probablement parce que je ne me souvenais que vaguement du contexte.
La baleine de glaise est arrivée avec Roxalito à Amonlogia où nos héros devaient être accueillis. Mais le toi avait d’autres projets : il a enfermé les non-marqués pour forcer les possesseurs de Saimia à partir en guerre avec lui contre l’Empire.
Il ne s’attendait pas à l’arrivée du Karxarias, le vaisseau dirigé par Orca. Ce dernier a pénétré dans la cité et on en est là au début du tome 11.

Tout du long, la bataille fait rage. Le frère de Lycos se fait appeler le dieu de la mort et tue à tour de bras.
Plusieurs événements marquants rythment cette lecture :
– Chakuro, Ohni et les marqués se sont rejoints.
– Roxalito réalise que ses choix étaient mauvais et qu’ils ont eu des conséquences terribles pour les enfants de la baleine. Il est temps de corriger ses erreurs.
– Xasmourito s’évade et libère Shuan et tous deux délivrent les non marqués.
– Orca tente de rejoindre le centre de la ville où vit le Noûs d’Amonlogia. D’ailleurs Suoh est enfermé avec cette créature.
– Lycos travers la cité pour affronter son frère.

Ça fait longtemps qu’un manga ne m’a pas autant fait vibrer. J’ignore si c’est parce que je commence à avoir l’esprit plus libre, mais ça m’a tenu en haleine du début à la fin, je me sentais oppressée dans les situations angoissantes et enthousiaste lors des retournements de situation. La beauté des dessins a amplifié ce phénomène : j’ai passé beaucoup de temps à les détailler à chercher un indice qui me mettrait sur la voie de la conclusion à telle ou telle scène.
M’interrompre fut une torture et dès que j’avais cinq minutes, je replongeais dans cette lecture.

J’aime toujours autant les personnages.
J’avais été très déçue par le choix de Roxalito d’autant que je ne l’aimais pas trop au début puis je m’y suis attachée. Ohni reste lui-même, je le kiffe de fou. Quant à Shuan, je crois que je l’ai toujours apprécié, mais là encore plus.
Quand je suis arrivée à la fin de ma lecture ce matin, j’étais terriblement frustrée de ne pas avoir la suite… de toute façon, même si j’avais pu le commencer dans la seconde, ce n’est pas dans mes prévisions immédiates – il va falloir que j’y remédie.
En conclusion, c’est un gros coup de cœur pour cette lecture.

Le poids des secrets, tome 4 : Wasurenagusa – Aki Shimazaki

Titre : Wasurenagusa
Saga : Le poids des secrets, tome 4
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Je réfléchis à l’histoire de mes parents, que le bonze m’a racontée. Au début, j’ai été choqué, mais, à mesure que j’y pense, j’ai le sentiment qu’ils étaient simplement les victimes d’une tradition familiale. Pour mon père, ce fut une humiliation de se savoir stérile. Et pour ma mère, ce fut une catastrophe de ne pas pouvoir tomber enceinte et d’être jugée stérile à la place de mon père.

Je ne sais pas par où commencer, je vais donc entrer directement dans le vif du sujet.
Dans ce quatrième tome, on retrouve Kenji Takahashi, celui qui a épousé Mariko et adopté Yukio, le fils de cette dernière.

On le suit à travers les périodes importantes de sa vie :
– la première partie nous conte l’échec de son premier mariage, les relations avec ses parents, la manière dont il a atterri à l’orphelinat où il a rencontré Mariko. Et enfin, ses premiers rendez-vous avec elle.
– la seconde partie se déroule quarante-six ans après son mariage avec Mariko et on découvre qu’il y a aussi des secrets de son côté. Ça m’a laissée sans voix.

Je n’ai pas commencé cette lecture dans la meilleure des périodes : la semaine juste avant ma première des trois soutenances avec un projet qui, il y a encore une semaine, n’était pas terminé. Donc il m’a fallu cinq jours pour lire trente pages et maintenant que mon examen est derrière moi, j’ai tranquillement pu lire le reste en une seule journée tellement c’était prenant.

C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé. Pendant longtemps, il a été sous l’emprise de ses parents, héritier d’une famille ancestrale, il avait des obligations envers eux et son nom, mais il a la force et le courage de se libérer et il en est récompensé : il est heureux en tant que mari et père adoptif.
Je suis ravie d’avoir eu son point de vue sur son histoire. Je n’ai qu’un regret : on ne sait quasiment rien de la période qu’il a passée en Mandchourie et de son emprisonnement.

Une fois de plus, je n’ai pas grand-chose à dire sur ce roman… aussi peu que sur les précédents. Il faut dire aussi qu’ils sont courts, qu’ils se lisent super vite et que tout est dit dedans : rien n’est laissé au hasard et rien ne prête à la discussion.
En conclusion, j’ai adoré ce quatrième. Je devrais entamer le prochain la semaine prochaine au plus tard pour pouvoir le rendre à l’ancienne collègue à qui j’ai emprunté la saga complète.

La tragédie de P – Rumiko Takahashi

Titre : La tragédie de P
Auteur : Rumiko Takahashi
Éditeur : Tonkam
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Au sein de ses oeuvres plus conventionnelles surgissent parfois quelques ovnis complètement surprenants. La Tragédie de P est de ces titres. Recueil de 6 nouvelles indépendantes, Rumiko y trace autant de portraits de la société japonaise, dépeignant les problèmes quotidiens de millions d’individus et dénonçant certains comportements absurdes. Ainsi, dans la nouvelle éponyme “La Tragédie de P”, une famille vivant dans une résidence très stricte doit héberger un pingouin pendant quelque temps… C’est le début des problèmes !

C’est un recueil qui se compose de 6 histoires. Habituellement, j’aurais pris le temps de noter les titres, de résumer chaque récit et de mettre un avis pour chacun. Mais cette fois, je ne le ferai pas parce que ça me prend autant de temps que d’énergie et ces derniers jours, je manque cruellement de l’un comme de l’autre.

Le style de Rumiko Takahashi est parfaitement reconnaissable que ce soit dans les illustrations ou dans le ton du récit.
Les personnages ont un character design typique de ses autres mangas. Ils ont tous un air de déjà-vu à la Juliette je t’aime, Ranma 1/2 ou Lamu (pour ne citer qu’eux), et cette impression vaut autant pour leur apparence physique que pour leur caractère.
Ça n’en reste pas moins plaisant.

En ce qui concerne les récits, on retrouve également sa patte : des scènes de la vie quotidienne avec l’arrivée impromptue d’un événement exagérément improbable. Du moins, c’est le cas pour la moitié des histoires de ce recueil :
– une famille qui vit dans un immeuble ou les animaux ne sont pas acceptés, mais qui se retrouve à devoir garder quelques jours l’animal de compagnie du patron de monsieur… et pas n’importe quel animal : un pingouin !
– une maison dont les propriétaires doivent gérer les ordures des voisins parce que tous croient que c’est le lieu de collecte des ordures. Ça prend des proportions extrêmes.
– une vieille femme qui meurt et revient à la vie avec des pouvoirs magiques
– un couple qui accueille chez eux la belle-mère, mais un yôkai a accompagné la nouvelle venue et sème la zizanie.

Les récits un peu moins exagérés où tout semble normal sont les moins intéressants :
– une entreprise de cérémonie de mariage est sur le point de mettre la clé sous la porte.
– une femme détesté dans le quartier perd son mari et sa belle-mère dans un accident de voiture. Des questions se posent.

Bon, j’ai encore du travail, je ne vais pas traîner.
En conclusion, j’ai bien aimé ce manga. Il était sympathique, j’ai pu lire les histoires d’une traite sans avoir l’impression de courir pour lire la suite.

Black Butler, tome 17 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 17
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 168
Quatrième de couverture : Le tournoi de cricket se poursuit, et la bataille fait rage entre la Green House et la Blue House, qui peine à se départager. De son côté, Sebastian s’est lancé à la poursuite du principal.
Va-t-on assister à un nouveau miracle bleu ? Et qui est donc le mystérieux principal si inaccessible ?

Chaque fois que je reprends cette saga, j’ai du mal… autant les premiers étaient sombres, autant depuis quelques numéros, ça l’est beaucoup moins, Sebastian est devenu trop gentil, trop servile. Bref, ça a perdu de son charme.
De plus, depuis que Ciel est entré au collège pour enquêter sur la disparition d’un élève, ça me saoule encore plus.

Le début de ce récit était laborieux : afin de pouvoir participer au thé de minuit et rencontrer le proviseur, Ciel doit faire gagner le tournoi de cricket à la Blue House. Donc plus de la moitié du manga est consacrée au match.
Si ça avait été un autre manga, j’y aurai peut-être pris du plaisir, mais là, la série part vraiment en cacahuètes
La fin se recentre un peu sur la trame principale avec un possible retour de la société Aurora, mais pour savoir si c’est vraiment le cas, je vais devoir lire le prochain. Je n’y suis pas réfractaire, mais pas particulièrement enthousiaste non plus.

En conclusion, l’histoire n’est pas terrible. Par contre, j’ai pris une claque sur les illustrations. Certes, ça a toujours été bien dessiné, c’est d’ailleurs le cas du match de cricket, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir eu autant de jolies planches dans les précédents. Les détails incroyables dans les vêtements sont habituels, cependant, les décors sont superbes, j’ai pris beaucoup de plaisir à les contempler. Et le jeu de lumières m’a fascinée. Ça avait beau être beau, pas pour Black Butler ! Pas assez de ténèbres à mon goût.
Dans l’ensemble, cette lecture m’a laissée indifférente. Dommage.