Le Grimoire des Licornes – Maryline Weyl

le grimoire des licornesTitre: Le Grimoire des Licornes
Auteur: Maryline Weyl
Éditeur: Les Petites Vagues
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture:
Les licornes sont-elles totalement imaginaires ou se cachent-elles dans des contrées lointaines ? Je suis partie à leur rencontre, voici ce que j’ai découvert…

 Mon compagnon et moi avons offert cet album à ma fille de 7 ans lors des Imaginales à Épinal. La puce l’a tant et tant et tant regardé, feuilleté, amené partout ou elle allait jusqu’à l’école, qu’il est un peu abîmé (en fait, c’est beaucoup, pauvre album T_T) mais c’est la preuve qu’elle l’aime. Le petit plus qui l’a rendue dingue: la dédicace à son nom 🙂

Dédicace CassandreJ’ai bien mieux apprécié ce grimoire que celui des dragons. Je l’ai trouvé bien plus sympathique, il ne se veut pas scientifique mais plutôt explorateur. Le texte nous conte davantage la vie des licornes, leur reproduction sans forcément de « gages de leur existence », ça a un côté davantage récit légendaires tout en conservant à la fin les preuves de leur existence – au point que ma fille est persuadée qu’elles existent vraiment et que je ne sais pas de quoi je parle -_-‘ ça, c’est fait !
Du coup, les deux sont bien distincts, ça fait moins fouillis.

DraconiaLes dessins sont juste magnifiques, je trouve que l’illustratrice maîtrise mieux ce bestiaire, sachant qu’il n’est pas son premier album contrairement au grimoire des dragons, on sent davantage l’expérience, du moins, c’est la sensation que ça donne.
La typographie est toujours aussi jolie.
Les encadrés et les fonds utilisés me plaisent toujours autant, ils se marient parfaitement avec le reste.
L’illustration que j’ai aimé le plus est sûrement la carte du monde sur laquelle on retrouve les 10 types de licornes différentes : la Licorne des Sables au Sahara, le Cheval de Cauchemar en Transylvanie, la Licorne des Marécages en Indonésie, la Licorne Sylvestre en France, Belgique et Grande-Bretagne, la Licorne Chinoise en Asie (surprenant, hein ?), la Licorne de Feu en Inde, la Licorne des Vents en Russie, la Licorne Polaire au Groenland et la Licorne Lumineuse en Amazonie.

Licorne cauchemarBref, un très bel album qui m’a énormément plu… Et je sens que demain, ma fille va m’en parler pendant des heures puisque je l’ai enfin lu, ça va être un grand moment 😀

Olga et le decision maker – Geneviève Brisac

Olga et le decision makerTitre: Olga et le decision maker
Auteur: Geneviève Brisac
Illustrateur: Michel Gay
Éditeur: L’École des Loisirs
Collection: Animax
Nombre de pages: 69
Quatrième de couverture:
Olga est toujours d’accord avec Sarah. Normal, c’est sa meilleure amie. Aussi, les idées de Sarah sont toujours bonnes, même lorsqu’il s’agit de bêtises. À moins que… Jusqu’à quel point doit-on être d’accord avec sa meilleure amie ?
Lorsque Olga se rend compte qu’elle est peut-être allée trop loin, il lui reste le « decision maker ». C’est un objet magique, un objet qui prend les décisions pour vous et qui peut vous sauver.

 J’ai relativement bien aimé le récit en lui-même. C’est une histoire comme il en arrive tous les jours à des enfants proches ou même aux nôtres, comme on l’a sûrement pour beaucoup vécu un jour à l’école  : on sait que ce qu’on va faire est une bêtise, que c’est mal, que cela aura des conséquences, mais on le fait quand même parce que le copain ou la copine l’a proposée et qu’on a peur de perdre son amitié… Et c’est ce qui arrive à Olga qui n’ose pas contredire sa meilleure amie.

Le début est bien développé, on suit les sottises des fillettes, on a le temps de s’attacher à l’héroïne et de moins apprécier son amie. Par contre, l’histoire est courte et le decision maker arrive assez tard, au chapitre quatre (sachant qu’il y en a cinq ainsi qu’un épilogue). Du coup, le temps qu’Olga et sa sœur, Esther, lui posent toutes les questions voulues et que Sarah intervienne dans l’histoire, on arrive très très vite, trop vite en fait, à la fin.

En parlant de la conclusion, j’ai été relativement déçue. Je pensais que le decision maker serait le déclencheur qui pousserait Olga à s’affirmer davantage. Finalement, il sert juste d’exutoire à Sarah qui finit par révéler sans le vouloir les raisons de son comportement ; à partir du moment ou elle utilise le decision maker, tout s’arrange très vite « comme par magie », sauf que j’ai trouvé que ça manquait un peu de cohérence, deux pages de plus pour un épilogue qui tient la route, ça n’aurait pas été de trop… mais non. Dommage !

Olga et le decision maker p11Pour les dessins, j’ai trouvé qu’ils faisaient très brouillons. J’ai eu du mal à m’y faire au début et puis par la suite, ça va un peu mieux mais ça donne quand même la sensation d’être illustré à la va-vite.

Bref, ça a été une bonne lecture, j’ai bien aimé malgré une fin qui semble bâclée (j’ai bien dit « semble » parce qu’elle ne l’est pas forcément, mais c’est la sensation que ça m’a donné).

Le mystère du jeteur de sorts – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Sorcières sorcières 1Titre: Le mystère du jeteur de sorts
Saga: Sorcières sorcières, tome 1
Auteur: Joris Chamblain
Illustratrice: Lucile Thibaudier
Éditeur: Kennes Éditions
Nombre de pages: 187
Quatrième de couverture:
Pamprelune est un petit village où tous les habitants sont des sorciers et des sorcières et où magie et sortilèges font partie du quotidien.
Quand trois fillettes sont victimes d’un mystérieux jeteur de sorts, tous les regards se tournent vers Harmonie, une de leurs condisciples qui a toutes les raisons de leur en vouloir.
Du haut de ses dix ans, Harmonie n’entend pas se laisser faire.
Mais comment faire croire à son innocence quand on passe pour une menteuse même aux yeux de ses parents ?

Je tiens tout d’abord à grandement remercier Babelio et son Opération Masse Critique ainsi que Kennes Éditions qui m’ont permis de faire cette merveilleuse découverte.

La couverture est différente de ce que la Masse Critique proposait, du coup, j’ai eu un peu peur que ce ne soit pas le même, j’ai donc fait ma petite enquête et j’ai découvert que ce titre existait en deux formats : en bande-dessinée mais aussi en roman et c’est ce dernier que j’ai eu la chance de lire. Elle est certes plus simple, mais je la trouve malgré tout attrayante.
En fin de tome, on trouve des illustrations représentant pratiquement chaque personnage ce que j’ai adoré. Le character design des fillettes est vraiment sympathique, quant aux adultes, je ne les trouve pas trop caricaturé, donc ça passe bien.
Sorcières sorcières pagesChaque chapitre est annoncé par un titre encadré et en bas de cadre, on retrouve Arthur, la boîte aux lettres en forme de citrouille qui tire une tête différente à chaque fois, sa tête me plaît trop, j’aimerai lire la BD rien que pour la retrouver.
En bas de page, les numéros sont entourés par de petits dessins en miroir les uns des autres, un différent pour chaque chapitre comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessus.

Sorcières sorcières balancoireQuant à l’histoire, je l’ai trouvée fort sympathique. L’intrigue est simple, le récit également pourtant, en peu de mots et de phrases, tout est dit : ça donne une sensation de complet très agréable. Le monde est chouette, même s’il n’est pas forcément super développé c’est peut-être la seule chose que je pourrai reprocher à ce roman mais malgré ça, je n’ai pas la sensation de vide qui accompagne habituellement un univers pas suffisamment développé.
Les personnages principaux sont attachants, les méchantes de l’histoire (Rowena, Cassandre et Mirabelle) sont de vraies pestes mais je n’ai pas réellement réussi à les détester contrairement à leurs parents qui sont détestables et probablement les réels coupables du comportement de leur teigne de filles.

Bref, j’ai plus qu’adoré cette lecture, pour moi c’est un coup de cœur, je pense que je lirai la BD afin de voir si elle est tout aussi complète.

V-virus – Scott Westerfeld

V Virus - Scott WesterfeldTitre: V-virus
Saga: Peeps, tome 1
Auteur: Scott Westerfeld
Éditeur: Macadam
Nombre de pages: 330
Quatrième de couverture:
Avant de rencontrer Morgane, Cal était un étudiant new-yorkais tout à fait ordinaire. Il aimait la fête et les bars, la vie insouciante du campus. Il aura suffi d’une seule nuit d’amour, la première, pour que sa vie bascule. Désormais, Cal est porteur sain d’une étrange maladie. Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la lumière du jour, fuient ceux qu’ils ont aimés et ont une fâcheuse tendance à se repaître de sang humain. Des vampires d’un genre nouveau…

Je tenais à remercier Letterbee  grâce à qui j’ai pu découvrir ce livre via un concours ainsi que la collection Macadam.
Je n’ai pas trouvé la couverture fabuleuse, pourtant les couleurs se marient bien, et le vert des yeux est particulièrement attirant. Elle est glacée, ce que j’aime beaucoup ; la typographie est grande et les textes aérés ce qui est bien plaisant.

Il faut bien le dire, je n’ai malheureusement pas trop accroché à ce premier tome. J’ai trouvé le principe sympathique : les chapitres sont alternés – un court qui nous expose plusieurs parasites qui peuplent notre monde un par chapitre, l’autre est l’histoire du héros, Cal, contée par lui-même. Comme le résume la quatrième de couverture, les personnes atteintes de la maladie se transforment en espèce de vampires ; j’ai trouvé ça super intéressant.
Le souci pour moi, c’était le narrateur, Cal. Dès les premières pages, on sait qu’il n’a que 19 ans, atteint de la maladie depuis 6 mois et pourtant, il a été embauché dans la Garde de Nuit -soit-, il a fait sa formation en accéléré et connaît super bien son boulot, il est bon… mais 6 mois, quoi ! Soyons réaliste, ça ne fait pas assez longtemps pour rendre le personnage crédible ! De plus, au début, il ne se comporte pas comme une personne de 19 ans, il s’exprime même comme quelqu’un d’expérience, quelqu’un de plus âgé, quelqu’un qu’il n’est absolument pas -lorsqu’il arrive dans la grande ville, il est si peu débrouillard qu’il est complètement perdu -_-
Donc il y a déjà incohérence à la base.
Par la suite, il fait moins mature ce qui est bien mieux finalement, même s’il est à tuer parfois, il ne voit pas la plupart des évidences -heureusement qu’il y a Lacey, un personnage que j’ai beaucoup apprécié, je l’ai trouvée plus complète et plus intéressante que Cal.
Encore un seul détail qui m’a chiffonnée, je n’ai pas réussi à m’identifier au héros, il raconte les événements, il essaie de nous faire partager ses sentiments mais on ne ressent aucune émotion, heureusement que la Psy nous dit plusieurs fois qu’il s’en veut parce que sinon, on ne le saurait pas. C’est beaucoup trop clinique, par contre les chapitres qui nous décrivent les parasites ne le sont pas assez, du coup, ça s’insère bien avec le récit mais ça ne nous rend pas assez parano, dommage !

Bref, une lecture mitigée qui m’a laissée indifférente malheureusement…

Sublimes créatures/16 lunes – Kami Garcia & Margaret Stohl

Sublimes creaturesTitre: Sublimes créatures / 16 lunes
Saga: Chroniques des enchanteurs
Auteur: Kami Garcia & Margaret Stohl
Éditeur: Hachette
Collection: Black Moon
Nombre de pages: 634
Quatrième de couverture:
J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j’avais su qu’en même temps que cette fille, dont j’allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction… Nous étions menacés. Et cette fois, j’allais devoir la sauver… L’amour sera-t-il plus fort que le destin ?

J’ai commencé cette lecture en avril. Je ne l’ai pas terminée, je viens de prendre la décision de l’abandonner. Je me suis acharnée autant que j’ai pu, malheureusement, je dois admettre qu’après un mois de lecture passionnante, je suis incapable de reprendre ce livre et ai dû me résigner et rendre les armes, j’ai même été jusqu’à me fixer un chapitre par jour… ça n’a pas été suffisant. J’ai quand même lu 40%, c’est honorable.

Je donnerai donc mon avis sur les 250 pages lues. Je n’ai pas grand chose à reprocher à l’histoire. Ce n’était pas super original, j’ai un peu eu l’impression de lire du Twilight version Nouvelle Orléans, peut-être en mieux. J’ai aimé certains passages et surtout l’atmosphère de quelques scènes. Je pense que je me rabattrai sur les films parce que j’ai malgré tout envie de voir comment ça tourne entre les personnages, principalement la partie vaudou avec Amma et les rapports qu’elle entretient avec Macon.

16 lunesLe gros problème qui m’a poussée à abandonner, c’est un énooooorrrmmmme problème de concordance des temps. J’ignore si c’est un souci de traduction ou si le livre original est ainsi fait mais là, ça n’est tout simplement pas passé. Deux temps principaux sont employés : l’imparfait et le passé composé ; ça peut paraître étrange et je vous assure qu’à la lecture, c’est parfaitement imbuvable… certes pas tous les moments mais une bonne grosse majorité.
L’imparfait est parfaitement bien utilisé. Par contre, c’est loin d’être le cas pour le passé composé… une catastrophe : il remplace constamment le passé simple ce qui freine atrocement la lecture. Habituellement, le passé simple est employé pour des actions achevées mais brèves alors que le passé composé pour des actions terminées mais qui se prolongent ou ont une incidence dans le présent nullement pour des actions rapides comme il est souvent employé dans ce livre. Chaque fois que la lecture devenait passionnante, le problème de concordance me bloquait, me poussant systématiquement à relire certaines phrases et m’obligeant à accepter ce changement trop brusque… j’avais la sensation d’être un train lancé à grande vitesse dans la lande rencontrant un mur et PAF ! arrêt aussi complet que violent.

Bref, j’en garderai un très mauvais souvenir, je ne reprendrai jamais cette lecture.