Emma 1 – Kaoru Mori

Emma 1Titre: Emma 1
Auteur: Kaoru Mori
Éditeur: Kurokawa
Nombre de pages: 192
Résumé:
C’est en rendant visite à son ancienne gouvernante, Madame Stowner, que William Jones rencontre Emma, la domestique de la maison. Autour d’un portrait de William enfant, ils font connaissance et très vite William s’aperçoit qu’il n’est pas indifférent au charme de la soubrette. Pour la revoir, il va volontairement oublier ses gants.
Une histoire d’amour impossible entre un bourgeois gentilhomme et une domestique en plein cœur de l’Angleterre victorienne.

J’ai bien essayé de trouver ce manga en version française, malheureusement, ce fut pratiquement impossible. Alors j’aurai pu prendre la compilation des 2 premiers en un volume, mais 17€, non, faut pas déconner, il y a quand même des limites ! C’est le genre de choses qui fait saigner mon petit cœur d’acheteuse: je suis d’une génération où l’on trouvait des mangas neufs à 25 Frs, soit 3,75€… Donc il est hors de question que je mette une telle somme dans un tel ouvrage !
Le premier tome solo a bien été trouvé… en occasion -même si on peut difficilement dire ça: mais on taira le prix, il est juste exorbitant Oo
Emma 1_093J’ai bien essayé de le trouver à la médiathèque. Ils ne l’ont pas…
Je me suis donc résignée à faire quelque chose que je ne fais jamais pour les séries sorties en français: je l’ai lu en scantrad, par contre, en anglais ! Ça non plus, je ne le fais pratiquement pas.

Étant donné que je n’avais plus rien lu dans cette langue depuis quelques années déjà, j’ai eu un peu de mal à me plonger dedans, mais une fois passé le cap du début de blocage, ça a été tout seul.
Le début est un peu long, on voit sans trop de difficultés où l’auteur veut en venir, mais on peut se demander comment elle va faire tenir le manga en 192 pages. Finalement, elle y arrive… un peu péniblement, j’ai trouvé: peu de rebondissements -enfin, peu d’inattendus-, un rythme assez lent.
Ce que j’ai le plus aimé, c’est sûrement le côté nostalgie qui ressort de certaines histoires que ce soit dans le passé de Madame Stowner ou même d’Emma, j’ai trouvé que ça donnait plus de profondeur aux personnages.
Les dessins sont relativement beaux, un peu étranges au début; différent de ce qu’on est habitué à voir dans les mangas. J’ai un peu de mal avec certains décors et notamment la ville en arrière-fond: les bâtiments sont très-trop carrés, alors, pas toujours mais trop souvent à mon goût.

Emma 1_026

J’ai bien aimé, j’ai réussi à m’attacher aux personnages principaux… peut-être un peu moins à William Jones ou à son pote Hakim, mais je pense qu’ils seront un peu plus développés dans les prochains tomes. A voir la suite…

Je passe à 14/20.
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Je suis une lionne – Sandrine Beau & Gwenaëlle Doumont

Je suis une lionneTitre: Je suis une lionne
Texte & Illustrations: Sandrine Beau & Gwenaëlle Doumont
Éditeur:
Philomèle
Nombre de pages:
28
Quatrième de couverture:
En vrai, Louise est une lionne, la reine de la savane.
Personne ne semble comprendre sa vraie nature.
Pas de quoi décourager Louise, cependant !

Je remercie énormément l’équipe de Babelio ainsi que les éditions Philomèle qui m’ont permis de découvrir cette sympathique histoire grâce à la Masse Critique Babelio du 24 octobre dernier.
J’avais grandement envie de lire cet album parce que la quatrième de couverture faisait écho au comportement de ma fille: j’avais l’impression que l’histoire parlait de ses réactions et ce n’était pas qu’une impression.

C’est le récit d’une petite fille incapable de se tenir droite, toujours en mouvement… Une bonne partie de ce livre nous présente ce que les proches de l’héroïne souhaiteraient qu’elle soit (« Maman voudrait que je sois comme ça » – l’image d’une petite fille modèle – « Moi, je suis comme ça. » – Tête à l’envers, jupe tombant sur sa tête et culotte à l’air). En effet, une scène très parlante… mais pratiquement toutes le sont. J’avoue que la scène qui m’a fait le plus éclater de rire c’est lorsqu’on passe à la maîtresse et ce qu’elle voudrait… L’image est très explicite et je pense qu’au début, beaucoup de jeunes enfants au CP doivent être comme ça, du moins au début.
Ma fille s’est totalement retrouvée dans cette histoire, et j’ai pu la charrier pendant qu’elle éclatait de rire et minaudait sur le fait qu’elle n’était pas comme ça… Mais bien sûr, ma chérie, même toi, tu n’y crois pas !

Je suis une lionne -à l'école

Les dessins sont drôles et donnent l’impression d’être fait à la va-vite, un peu brouillon, comme le caractère du personnage principal. J’ai trouvé que ça s’accordait parfaitement avec l’histoire. Il n’y a que peu de couleur et principalement quelques objets en rouges qui attirent l’attention, ou la détourne?

Pour moi, ça a été un vrai coup de cœur. Il était beaucoup plus amusant que ce à quoi je m’attendais, j’ai passé un très bon moment et la fin -l’avant-dernière planche surtout- m’a beaucoup touché.

Comment les hommes ont retrouvé le feu

Comment les hommes ont retrouvés le feuTitre: Comment les hommes ont retrouvé le feu
Texte: Albéna Ivanovitch-Lair & Annie Caldirac
Illustrations:
Mélisande Luthringer
Éditeur:
Tourbillon
Collection:
TAM-TAM du monde
Nombre de pages:
24
Quatrième de couverture:
D’après une légende des Indiens d’Amérique du Sud.
Au temps où les animaux et les hommes parlaient ensemble, Joäo et Liana, un couple de perroquets, vivaient près d’un village.
Un matin, un terrible désastre frappa les humains. Le feu avait disparu !
L’obscurité enveloppa la forêt, les femmes ne pouvaient plus cuisiner, les enfants pleuraient et les fauves approchaient. « Je vous rapporterai le feu ! », annonça l’oiseau.

J’ai été surprise en ouvrant les premières pages de constater qu’il y avait énormément de texte. Alors d’accord, c’est écrit gros, mais sous le coup, ça surprend. Du coup, j’ai trouvé l’histoire drôlement complète et j’en ai apprécié chaque phrase.
J’ai eu un peu de mal à me faire au style de dessin, ça me fait un peu penser à certains dessin-animés pour enfants américains comme la famille Delajungle ou les Razmokets et j’ai beaucoup de mal à en apprécier les illustrations. Par contre, ça a bien fait rire les petits. Les couleurs sont parfois sobres, parfois vives, et le contraste est assez bizarre…
J’ai beaucoup aimé l’histoire. Elle est très sympathique. étant plus ou moins longue, on a le temps de faire le tour des faits et des différents protagonistes, passant du camp des humains à celui des animaux et notamment des vilains caïmans. Le récit n’est pas super moralisateur et permet aux petits de faire des liens logiques: s’il n’y a plus de feu, on ne peut plus rester autour du foyer le soir, les animaux dangereux peuvent approcher, etc…
Un récit complet qui apprend aux enfants que la ruse et le courage valent autant si ce n’est plus que la force.
Bref, j’ai vraiment bien aimé, les enfants également, je les ai senti vibrer au fur et à mesure de la lecture avec leur Oh ! Ah ! offusqués, paniqués ou satisfaits !

Comment le chien devint l’ami de l’homme – Robert Giraud & Nicolas Debon

Comment le chien devint l'ami de l'homme
Titre:
Comment le chien devint l’ami de l’homme
Texte: Robert Giraud
Illustrations:
Nicolas Debon
Éditeur:
Flammarion
Collection:
Les Classiques du Père castor
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture:
Un conte russe raconté par Robert Giraud. Illustré par Nicolas Debon.

Ce livre fait partie du panier Des pourquoi et des comment emprunté à la médiathèque.
C’est l’histoire d’un chien sauvage qui recherche un ami, se disant qu’à deux, ce serait plus facile de se défendre. Il passe alors d’acolytes en acolytes jusqu’à tomber sur l’homme qui finalement est le compagnon qui lui convient le mieux.
J’ai eu un peu de mal avec l’histoire. Toutes ses tentatives d’amitié se soldent forcément par un échec parce que ces amis ont peur d’autres animaux plus forts. J’ai trouvé que leur terreur est justifiée et je n’ai pas réussi à les trouver ni lâches ni même antipathiques; alors que le chien est pathétique à chercher absolument quelqu’un de fort qui pourrait le protéger. Prend ta vie en main ! Protège les plus faibles ! Ben non…
Par contre la fin et la raison pour laquelle finalement il choisit de rester avec l’homme est bien plus intéressante – je n’en dirai pas plus pour éviter tout spoil. L’accent aurait dû être mis sur les reproches que les autres lui faisaient, non sur le fait qu’ils n’étaient pas assez fort…
Pour les dessins, c’est très classique. J’ai bien rigolé sur les petits détails qu’on ne s’attend pas à découvrir: le lapin qui tient un violon et un archer, l’ours et son bonnet tricoté, etc…
Une lecture que les enfants ont bien aimé, s’attachant aux détails amusants. Personnellement, elle m’a laissé assez indifférente.

comment le chien devint l'ami de l'homme - illustration 001

La mare au diable – George Sand

La mare au diable - George SandTitre: La mare au diable
Auteur: George Sand
Éditeur: Classiques Larousse
Année d’édition: 1934
Nombre de pages: 98
Résumé: La Mare au Diable est un lieu maudit où souffle l’angoisse. Près d’elle se déroule toute l’histoire. Un paysan, veuf avec ses enfants, cherche femme. Qui épousera-t-il? celle qu’on lui a promise, ou une pauvre paysanne, harcelée par son patron? Cette petite Marie est l’âme d’un paysage de rêve, et l’emblème de l’enfance éternelle.
Un roman d’amour, mais traversé par le cri des chiens fous, la nuée sanglotante des oiseaux, le fossoyeur épileptique. La voix de la terre s’y accorde avec celle de l’Âme enfantine: George Sand y parle avec force du sol natal et des premiers souvenirs.

C’est une très vieille édition que j’ai hérité de ma môman, c’est dire si elle est ancienne, et il n’y a pas de quatrième de couverture, c’est la raison pour laquelle j’ai mis un résumé. J’avais déjà essayé de le lire à deux reprises mais je n’ai jamais réussi à dépasser les deux premiers chapitres. J’avoue que cette fois encore, j’ai failli ne pas les passer. On n’entre dans l’histoire qu’au troisième chapitre. Avant cela, on a principalement droit aux idées de George Sand sur la nature, une philosophie que je trouvais déjà ennuyeuse à souhait avec J.J. Rousseau. Mais pour le coup, j’ai persisté et par la suite, ça a été un peu plus aisé comme lecture.

Autant j’avais adoré la Petite Fadette lorsque j’étais jeune, autant j’ai nettement moins aimé La Mare au diable. Je m’attendais à ce que l’histoire tourne davantage autour de cette mare et de la malédiction qui l’entoure comme le sous-entends le titre… Finalement, on y fait vaguement allusion parmi les derniers chapitres pour expliquer la raison pour laquelle Germain, Marie et Pierre se sont perdus dans les bois.
La mare au diable - Maurice SandIl y a quand même des points positifs, et plus nombreux que les points négatifs: heureusement, ça se lit vite et bien et il y a peu de pages; les personnages sont sympathiques et attachants même si le style d’écriture et les différentes phrases emphatiques sont redondantes et ennuyeuses. Le récit est assez lent sur plus de la moitié de l’œuvre mais ça s’accélère un peu plus à la fin et si le livre avait duré sur ce rythme un peu plus longtemps, j’aurai sûrement aimé.
Malheureusement, ce n’est pas le cas et ça m’a laissé relativement indifférente. Dommage !

Je l’ai lu dans le cadre du baby challenge classique Livraddict.
Je passe à 11/20.
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