Cela faisait longtemps qu’un jeu ne m’avais pas tellement emballé.
Comme annoncé dans la page Dragon Age, j’ai commencé la série par le troisième volet de la saga. J’avais adoré, pourtant, il me manquait des informations essentielles sur le contexte historique.
Je me suis donc lancée avec un plaisir débordant d’enthousiasme.
Et je me suis régalée !
Dans un premier temps, je vous ferai un topo sur les personnages et ce que j’en ai pensé.
Puis, en fin de page, vous pourrez trouver les lien vers les vidéos : celles de la romance que j’ai choisi de mener à terme, celles vers les dialogues amusants.
Quand j’ai déterminé mon personnage, le jeu a bugué : je voulais jouer une humaine, seulement, je n’ai pas eu d’autres choix que la classe voleur. Je n’avais aucune envie de me prendre la tête, du coup, j’ai validé sachant que je passerai déjà bien assez de temps sur la personnalisation physique de mon avatar.
Elis Cousland :
Mon personnage est la fille du tiern de Hautecime, Bryce Cousland. Ce dernier, trahi par son meilleur ami, le iarl Howe, est assassiné lorsque les hommes de Howe prennent d’assaut notre château familial. Je parviens à fuir avec Duncan, garde des ombres de son état, qui décide de m’enrôler dans son ordre afin de lutter contre les engeances et l’Enclin. Bref, le contexte idéal pour devenir une héroïne.
Si on exclut la classe voleur que j’ai choisi de jouer à distance (ac, arbalète), ainsi que le fait que cela ne tient rien du tout en dégâts et que la vitesse de tir est proche de celle des escargots, j’ai quand même apprécié jouer ce personnage, surtout après avoir choisi la spécialisation rôdeur – c’en est presque trop cheaté tant le loup ou l’ours m’ont sauvé la mise une paire de fois.
De Hautecime à Ostagar ou comment je suis devenue Garde des Ombres :
Alistair :
Il a été mon premier compagnon. En terme d’ancienneté, il n’a six mois de plus que moi au sein des Gardes des Ombres. Dans un premier temps, on ne sait pas grand chose de lui si ce n’est qu’il était voué à devenir templier avant que Duncan ne le recrute. Ce qui fait de lui le tank idéal dans une partie.
Il tient en haute estime son mentor pour qui il a une grande affection.
Il est incapable de rester sérieux – ou c’est rare – et passe son temps à masquer sa timidité, sa gêne ou ses blessures par des plaisanteries.
C’est un personnage que j’aime énormément – presque plus que le mien, c’est dire -, tout en profondeur à condition qu’on aille chercher plus loin que les apparences.
Il est « romançable ».
Morrigan :
Elle aussi nous rejoint rapidement : après la bataille d’Ostagar. Sa mère, Flémeth, l’oblige à nous accompagner… Morrigan ne rechigne guère à quitter les terres sauvages de Korcari.
Elle est une alliée puissante, malgré son statut de sorcière et d’apostat. Contrairement aux mages enfermés dans les Cercles sous étroite surveillance des templiers, et ce, dans le but d’éviter tout dérapage avec les démons, elle est libre et considérée comme un danger ; elle risque donc gros à quitter sa cachette.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle ne s’entend pas avec Alistair et les deux passent leur temps à se balancer des vacheries.
Elle a une ambition dévorante et une passion non dissimulée pour le pouvoir et savoirs interdits.
Elle est « romançable ».
Sten :
Qunari de son état, il nous rejoint à Lothering. Sten n’est pas son nom mais son grade dans « l’armée » Qunari.
C’est une nation très hiérarchisée, guidée par une philosophie de vie plus qu’une religion portant le nom de Qun : chacun a sa place, personne ne remet en cause leur croyance et ils suivent aveuglément ce que leur ordonne le Qun.
On en découvre certains adages à travers nos conversations avec Sten.
C’est un compagnon difficile à apprivoiser. Pour lui, on fait figure de héros de légende en tant que Garde des Ombres et au début, il passe beaucoup de temps à remettre en cause notre légitimité – parfois, cela donne lieu à des conversations amusantes et décalées notamment quand il nous dit qu’on ressemble à une femme… mais je suis une femme !
J’ai eu beaucoup de mal à monter son appréciation pourtant, c’est un personnage intéressant que j’ai beaucoup apprécié et qui prononce des paroles très justes, malheureusement basées sur le Qun.
Léliana :
Voici un personnage que j’ai littéralement adoré dans Dragon Age Inquisition par contre je l’ai haïe dans ce premier volet. Elle est chiante et d’une naïveté à pleurer… à moins que ça ne soit sa douceur excessive qui m’ait rebutée, pourtant, vu sa classe de barde – maître espionne, elle devrait être un minimum retors – comme dans le 3, mais non.
Quoiqu’il en soit, j’ai eu beaucoup de mal avec elle. Déjà, son appréciation est longue à monter à moins d’utiliser les cadeaux et ce n’est pas parce que le choix de dialogue est ardu comme pour Sten, c’est juste que tout se débloque lentement. Malgré les longues conversations passées avec elle, à écouter ses loooonnngues histoires, j’ai mis du temps à débloquer sa quête personnelle.
Elle est romançable.
Wynne :
Elle est mage, orientée heal. Ayant toujours vécu dans les cercles, elle est aux antipodes de Morrigan : son existence est autorisée par la Chantrie. Elle est douce et maternelle. Ses paroles ont du sens et ses conseils, malgré un côté trop protecteur probablement dû à son âge avancé et sa position au sein des apprentis mages, ne m’ont pas dérangée. Et j’ai bien conscience que ça peut en énerver plus d’un.
Et puis, faut dire qu’elle est fort utile en tant que soigneuse donc je l’aurais quand même prise dans mon groupe d’aventurier quoiqu’elle me dise.
Mes passages préférés sont sûrement et indéniablement les conversations qu’elle a avec Ohgren.
Zévran :
Il est Antivan et fait parti des Corbeaux d’Antiva, un groupe d’assassins. Chargé de tuer les Gardes des Ombres encore vivants, il échoue et nous rejoint afin d’échapper à la punition mortelle que sa guilde ne manquerait pas de lui infliger pour son cuisant échec.
C’est un personnage avec lequel je n’ai pas joué, il me laissait plutôt indifférente, je n’ai donc pas jugé utile de développer mes relations avec lui. Je n’ai monté son appréciation qu’avec des cadeaux, je connais son histoire mais elle ne m’a nullement parlé.
Et puis, il est gros lourd quand il drague, il n’y va pas par quatre chemin, c’est limite s’il n’y va pas au bulldozer. Bref, il manque de subtilité probablement par manque de temps puisque dans son métier, son espérance de vie est comptée.
Il est romançable à condition qu’on aime prendre les choses en main et qu’on lui mâche tout le travail.
Shale :
Oui, vous voyez bien ; c’est un golem obtenu lors d’un DLC. Pour moi, c’est un personnage fantôme un peu comme Zévran – même si j’ai davantage joué avec Shale puisque j’ai fait sa quête personnelle dans les Tréfonds.
Malgré cette sensation de vide, j’ai quand même beaucoup discuté avec, parce qu’il est très drôle et surtout sarcastique : il déteste les humains et encore plus les pigeons – quand on sait qu’il a été immobilisé pendant des années, obligé de supporter les volatiles aussi bien que les villageois de son village, on comprend bien sa réaction et ses propos virulents.
Si on veut qu’il nous haïsse, on a la possibilité de lui offrir un pigeon immortel qui restera posé sur son épaule.
Ohgren :
Un nain dans toute sa splendeur : petit, alcoolique fini et berserker.
C’est le dernier que j’ai recruté puisqu’Orzammar est la dernière cité que j’ai faite.
J’aime relativement bien Ohgren, il est drôle et je ne l’ai pris avec moi que pour le plaisir d’entendre ses dialogues avec les autres membres de ma petite troupe… autrement, je l’aurais laissé de côté parce qu’avouons que, s’il fait des dégâts, ce n’est malheureusement pas suffisant pour conserver un tel boulet dans mon équipe – ça vaut aussi pour Sten – parce que c’est quand même un piètre tank et il tombe plus vite que son ombre sous les coups de nos adversaires… dommage !
Les Vidéos :
Romance avec Alistair. (en cours)
Les dialogues amusants. (en cours)