Titre : Toi, mon chat
Auteure : Dominique Brisson
Illustratrice : Pascale Belle de Berre
Éditeur : Cours toujours
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Le chat serait le meilleur ami de l’homme s’il voulait bien (se) l’avouer. Que se trame t-il sous l’eau pure des yeux des chats?? On les dit parfois sournois, manipulateurs, capricieux et égoïstes, mais les chats sont avant tout des créatures fascinantes. Dans les trente récits signés de Dominique Brisson, ils font vivre aux humains (qu’ils consentent à fréquenter) des aventures extraordinaires.Dans la droite ligne des deux autres titres de la collection, Ma Poule et Nos Jardins secrets, les textes mettent en scène des confidences recueillies auprès d’amoureux des chats.
Je tiens tout d’abord à remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Cours Toujours pour ce partenariat qui m’a ravie. À peu de choses près, je m’attendais à ça donc c’est chouette.
C’est un beau livre. Les feuilles sont épaisses, et la couverture l’est davantage, mais pas suffisamment pour qu’elle perde de sa souplesse. Je l’ai d’ailleurs trouvée originale : on y voit une découpe en forme d’œil de chat et on dirait vraiment ça, mais quand on ouvre, c’est en réalité le pelage d’un félin roulé en boule et c’est tellement bien fait, qu’on s’y méprend volontiers.
Entrons un peu plus dans les détails : il contient trente nouvelles plutôt courtes. Le plus souvent, les récits sont racontés du point de vue des maîtres, mais dans quelques uns, on suit les chats. Il y en a pour tous les goûts : quelques rares histoires m’ont laissée indifférente (Dent pour dent par exemple) principalement parce que le texte est trop terre à terre. Beaucoup m’ont émue parce qu’elles sont touchantes, comme Dans les profondeurs ou Gueule cassée. Il y en a même qui m’ont fait rire comme Chats de librairie ou La vengeance du cimetière.
Habituellement, j’aime détailler un morceau de l’histoire, au moins le début. Là, c’est impossible : les nouvelles sont trop nombreuses et surtout trop courtes.
On y retrouve autant de textes différents que les félins ont de facettes. Quant aux maîtres, ils sont tout aussi variés : certains aiment les chats, d’autres pas, d’autres en ont peur… Quoiqu’il en soit, pas un seul ne m’a déplu, peut-être parce que malgré la concision des nouvelles, ils sont suffisamment bien dépeints pour que j’accroche sans mal.
En ce qui concerne les dessins, j’ai beaucoup aimé. Il y a une quarantaine d’illustrations qui sont bien faites : j’y ai retrouvé bon nombre des positions que prennent les félins. Les couleurs sont sympathiques et chaleureuses. Ne m’y connaissant pas plus que cela en art, je ne vais pas me lancer dans une analyse du style. Je dirais juste que j’ai apprécié les dessins et j’ai pris plaisir à contempler le pelage détaillé des chats, poils par poils, ça avait quelque chose de fascinant.
J’ai beaucoup aimé cette lecture.