Titre: La route
Auteur: Cormac McCarthy
Éditeur: Points
Nombre de pages: 252
Quatrième de couverture: L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie.
Ça fait plus d’une semaine que je repousse l’écriture de cette chronique, la raison n’en fut pas que mon besoin vital de jouer. Ça fait huit jours que je me demande ce que je vais pouvoir dire de cette lecture.
Il ne se passe quasiment rien dans ce roman.
Les deux protagonistes, un père et son fils suivent une route. Vers quelle destination ? Aucune idée. Il parcourt des terres désolées, recouvertes de cendres. Que s’est-il passé pour que le monde soit ainsi dévasté ? Aucune idée.
On a bien au début quelques vagues réminiscences d’avant et du commencement qui ont titillé ma curiosité, mais pas plus d’explications que cela et on se sent rapidement qu’il n’y aura aucun éclaircissement parce qu’aucun indice n’est disséminé.
Il y a aussi de-ci de-là quelques rencontres susceptibles d’être effrayantes mais c’est raconté de façon si froide et impersonnelle que cela ne m’a fait aucun effet.
Je n’ai pas accroché au style d’écriture : les descriptions sont plates, il y a énormément de répétitions surtout au début, un nombre incalculable de « et » – les virgules, il ne connaît pas.
Il faut quand même laissé que le vocabulaire utilisé est sympathique : j’ai quand même dû chercher quelques mots dans le dico, ce qui ne m’arrive pas souvent. Ça, c’était la bonne surprise et la seule d’ailleurs.
En ce qui concerne les personnages, je n’ai pas réussi à m’y attacher. La principale barrière est leur identité : ils n’en ont pas. L’auteur les nomme systématiquement « l’homme » et « l’enfant », ça les dépersonnalise vachement. Je présume que c’était voulu et que les dialogues auraient dû suffire à nous les faire apprécier ce qui a été en partie le cas, mais pas assez en ce qui me concerne.
Je n’ai pas aimé cette lecture. Je m’y suis ennuyée.
Challenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère : Arthur Weasley – Un livre où les relations entre un père et son fils sont mis en avant – 140 points