Titre : La chatte
Auteur : Colette
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Lorsque débute leur vie commune, Alain et Camille sont deux amis d’enfance que tout en apparence rapproche. Mais leurs secrètes rêveries les divisent. « Mon mariage, reconnaît Alain, contente tout le monde et Camille, et il y a des moments où il me contente aussi, mais… » Ce qu’Alain aime en Camille, c’est une beauté idéalisée, faite d’immobilité et de silence. Aussi est-il déconcerté par son exubérance. Comme l’arrivée d’une saison nouvelle, la découverte de leur intime division le met à la merci d’autres rêves. Et c’est alors que le drame se noue. La chatte Saha sera désormais pour Alain la chimère sublime qui domine sa vie et pour Camille la rivale détestée contre laquelle aucun procédé n’est trop brutal.
Ça fait longtemps que je souhaite découvrir un roman de Colette, le résumé me plaisait bien donc j’ai opté pour celui-là. Ça n’a pas été concluant et je suis incapable de dire si c’est la manière dont le récit est raconté ou simplement la plume de l’autrice qui ne passe pas.
Alain et Camille sont sur le point de se marier. Les préparatifs de leur vie commune vont bon train : ils vivront un temps dans l’appartement de Patrick (absent pour trois mois), le temps que les travaux de la maison familiale s’achèvent. Quant à Saha, la chatte d’Alain, elle restera aussi dans la maison. Malheureusement, après les épousailles, l’animal se sent abandonnée et dépérit. Alain décide donc d’emmener son félin vire avec sa femme et lui, ce qui n’est pas du goût de Camille qui déteste Saha.
À part la chatte, je n’ai aimé aucun des personnages.
On sent chez Alain une violence latente, ce qui m’a déplu, et on ne peut pas dire que ce qu’il pense de sa femme soit top, du moins après le mariage qui, sans surprise, fut de courte durée.
Quant à Camille, je l’ai trouvée fourbe et hypocrite. Elle joue un rôle pour se faire bien voir de son mari, mais elle a mauvais fond et sa jalousie envers Saha me l’a rendue encore plus antipathique.
Voilà, j’ai fait le tour. J’ai détesté cette lecture. Et j’ignore si je tenterai un autre roman de Colette.
Coupe des 4 maisons :
Plume à Papote (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire un livre par un auteur LGBT+ – 85 points