Titre: Même les princesses doivent aller à l’école
Auteur: Susie Morgenstern
Éditeur: L’école des loisirs (Mouche)
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverture: La vie de la princesse Alyestère n’était pas drôle.Elle vivait dans un château en ruine, son père le roi ne faisait que grogner et marcher de long en large dans le palais, sa mère la reine ne faisait que gémir sous sa couette et murmurer : «N’oublie pas que tu es une princesse !»
Heureusement, un jour, la famille royale dut déménager et s’installer dans un appartement moderne situé dans une tour en béton avec des murs en carton pour écouter les voisins. Alyestère découvrit une chose inimaginable : tous les autres enfants se rendaient tous les jours dans une grande maison en ciment gardée par une grille. Alyestère voulut y aller elle aussi, mais ce n’était pas si facile,
Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
J’ai acheté ce livre dans une brocante pour ma fille sans en lire le résumé. Elle n’est pas une très grande fan de l’école, je pensais que cette histoire pourrait lui parler, celle d’une princesse qui ne voulait pas aller à l’école mais qu’on obligeait à s’y rendre. Finalement, il s’avère que c’est plutôt le récit d’une princesse qui souhaite aller à l’école mais qui ne peut malheureusement pas y aller en raison de son statut de fille du roi. C’est pas mal non plus comme principe, on ne désire que ce qu’on ne peut avoir.
J’avoue que ma puce débute seulement l’apprentissage de la lecture, elle n’a donc pas pu encore le lire. Par contre, je me suis fait plaisir en le découvrant à l’avance. Et j’ai bien apprécié.
Je trouvais que le titre collait bien au thème du mois de septembre: la rentrée. Maintenant que je l’ai lu, je peux mieux en juger: au début, le thème en est principalement une vague description de l’ennui et la solitude qui ronge la princesse en question dans de vieux châteaux sinistres – ce qui est loin d’être l’image que les enfants se font de cette vie, un récit très parlant pour toutes les petites filles qui ont un jour rêvé d’être une princesse. Quant à la seconde moitié du livre, je trouve qu’il parle surtout de la différence sur fond de découverte de l’école et de rentrée scolaire pour l’héroïne Alyestère.
Les textes sont drôles, aérés, légers. Les dessins sont simples, amusants et fort sympathiques.
J’ai beaucoup aimé cette rapide lecture, j’ai passé un très bon moment, souriant parfois, allant jusqu’à rire d’autres fois. Je pense que c’est un livre agréable à lire seul lorsqu’on est un enfant, mais pas avant la fin d’année CP au plus tôt.