Titre: Rebecca
Auteur: Daphné Du Maurier
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 378
Quatrième de couverture: Dès les premières heures à Manderley, somptueuse demeure de l’ouest de l’Angleterre, le souvenir de celle qu’elle a remplacée s’impose à la jeune femme que vient d’épouser Maxim de Winter.
Rebecca, morte noyée, continue d’exercer sur tous une influence à la limite du morbide. La nouvelle madame de Winter, timide, effacée, inexpérimentée, se débat de son mieux contre l’angoisse qui l’envahit, mais la lutte contre le fantôme de Rebecca est par trop inégale.
Daphné Du Maurier, dans Rebecca, qui est sans doute le roman le plus caractéristique de son talent, fascine le lecteur et l’entraîne à la découverte d’inquiétantes réalités sans quitter le domaine familier de la vie quotidienne.
Avant toute chose, je vous souhaite une excellente année 2014 qu’elle soit riche en belles découvertes, en charmantes rencontres, en excellente santé, en épanouissement personnel autant que professionnel… Bref, plein de bonnes choses 🙂
Quoi de tel pour commencer l’année 2014 que mon avis sur ma dernière lecture de l’année 2013: Rebecca.
J’ai mis beaucoup de temps à lire ce livre, presque 15 jours, non pas parce qu’il n’était pas bien, mais parce qu’avec les fêtes et autres soucis personnels, le temps m’a cruellement manqué.
Le début de l’histoire est pour le moins lent: la narratrice est jeune, inexpérimentée. D’un caractère réservé, elle a du mal à trouver sa place, évolue dans l’ombre de l’ancienne maîtresse de maison qui semble-t’il était parfaite et est facilement impressionnable par les domestiques présents de longues dates dans la demeure de Manderley.
Je n’étais pas très sûre d’apprécier ce livre: si au début j’ai compati à la réserve et la souffrance dans laquelle était placée la nouvelle Mme de Winter, très vite, elle m’a exaspéré à se laisser maltraiter par une domestique comme Mrs Danvers, aussi flippante soit-elle.
Finalement, après avoir lu une centaine de page en plus de 10 jours pour ne pas avancer, je me suis prise le temps et à partir de ce moment, il m’a été de plus en plus difficile de le quitter allant jusqu’à prolonger la lecture tard le soir où seuls mes maux de tête ont pu me forcer à m’arrêter.
Si ce n’est ce début qui m’a paru long (principalement parce que ça m’a pris trop de temps), j’ai beaucoup aimé. J’aurai aimé que ce soit un coup de cœur, et j’ai bien cru que ce le serait, mais le dernier chapitre m’a paru long et a malheureusement fait redescendre toute la pression qui était allée crescendo tout au long du livre, du coup, ça m’a grandement refroidi et la dernière page qui aurait dû être le comble de la tension mais non… On la lit en lecteur passif et aucune émotion ne m’a envahi ni soulagement, ni tristesse… Rien.
Malgré cela, ça reste une belle découverte avec bon nombre de passages passionnants.
J’ai ce livre dans ma PAL, je vais m’y attaquer bientôt… Ton avis m’intrigue 🙂
Cool, une fois que tu l’auras lu, on pourra en discuter: il faudra que tu me dises ce que tu en auras pensé ^_^
Le premier roman que j’avais lu en intégralité, mon dieu comme j’étais fière, il est très symbolique car c’est à partir de ce moment là que ma passion pour les livres est née.
Je reste marquée par les Rhododendrons et les Azalées et cette Mrs Denvers qui m’avait bien foutu la trouille 😀
Un roman humide et mystérieux voilà ce qu’il m’évoque aujourd’hui, je me demande ce que je ressentirais à sa relecture après tant d’année !
Je te comprends, moi aussi quand je tarde trop dans une lecture, j’ai du mal à l’apprécier, il fallait peut être prendre une petite lecture pour les périodes de fin d’année ou faire comme moi ne rien lire 😀
Je te félicite pour le score de ton baby challenge.
Bises.
Bah, j’aurai dû avoir du temps, mais j’ai eu imprévu sur imprévu et résultat, ma lecture en a pâti. J’ai d’ailleurs bien failli le mettre en pause mais je suis contente de l’avoir fini, il m’a obsédé tout le long de mes non-lectures ^_^