Titre: Tlimiaslo
Auteur: Monique Thomassettie
Éditeur: M.E.O
Nombre de pages: 106
Quatrième de couverture: … Est-ce vraiment le Temps qu’on retrouve ? N’est-ce pas plutôt l’air intemporel qui baigna ou berça nos extases enfantines ? Extases nées d’un rien, un rien déclenchant une compréhension immanente – animiste ! – du monde, le vaste monde existant dans le moindre caillou, dans le plus mince rayon de soleil, dans le plus filigrané bourdonnement d’insecte, dans la plus humble baie…
» … Les interprétations sont multiples et c’est ce qui constitue une des richesses de travail (…) Ce n’est pas une poésie de « bonne conscience », non, pas quelque chose qui dit que le monde est beau et qu’il faut s’aimer, c' »est bien plus subtil ; ce sont des mots qui aident à voir plus clair et comprendre que oui, la vie est là, à nous de la construire. »
Sahkti, à propos de : Les doigts de chèvrefeuille de la nuit
Tout d’abord, je tiens à remercier le site Babelio ainsi que la maison d’édition M.E.O (Mode Est-Ouest) pour l’opportunité qui m’a été offerte de découvrir ce recueil de nouvelles.
J’ai adoré le style d’écriture de l’auteure. Sa plume est très poétique, onirique parfois. Elle a un réel sens de l’esthétique que ce soit dans le choix de ses mots, des métaphores employées, des images décrites. Le thème des nouvelles tournent principalement autour de la création ; le point fort, c’est qu’elle ne cantonne pas cela qu’à la peinture ou à la musique, elle arrive à étendre ce domaine à d’autres compétences comme la science, le droit, l’éducation… De plus, on sent qu’elle sait de quoi elle parle ce que j’ai vraiment apprécié.
Par contre, le gros point noir : j’ai trouvé que chaque nouvelle manquait d’une histoire en fil conducteur des idées et ressentis développés ce qui est dommage. Du coup, j’ai eu la sensation que l’auteure essayait de faire passer un message, de transmettre son sentiment quant à sa passion ; malheureusement, la quasi-absence d’histoire a davantage donné la sensation de lire des anecdotes et j’ai trouvé que ça rendait le recueil assez impersonnel. J’ai bien aimé quelques nouvelles, notamment celle d’une large famille, mais il manquait une suite, elle n’était pas assez développée, à peine entrée dans l’histoire des personnages, leur passé, leur vie, leurs relations qu’on passe à autre chose, c’était frustrant.
Bref, un avis assez mitigé quant à ce recueil. Le style de l’auteure m’a plu, cependant, je n’ai pas accroché sur les nouvelles en elles-même.