Titre: Mange prie aime
Auteur: Elizabeth Gilbert
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 507
Quatrième de couverture: A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse.
Pourtant elle est rongée par l’angoisse, le doute.
Un divorce, une dépression et une liaison désastreuse la laissent encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule sillonner le monde !
En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie » ; en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver cet équilibre qu’on appelle le bonheur…
Qui n’a jamais rêvé de changer de vie ?
J’ai commencé cette lecture le 29 juillet 2014 et je préfère prévenir que je ne l’ai pas terminé. J’en ai lu 266 pages sur les 507 soit 52% du livre. J’ai tenté de le lire d’un coup, je m’y ennuyais trop, j’ai essayé de lire un chapitre par jour… après tout, c’était faisable, ils font en moyenne 4 pages, ça m’aurait juste pris une soixantaine de jours. Malheureusement, la motivation n’était pas là. J’ai donc décidé de l’abandonner.
J’ai été très déçue par cette lecture… parmi les résumés que j’en ai lu, il était dit que « À travers une mosaïque d’émotions et d’expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. » ; elle ne m’a nullement conquise. J’ai aimé le récit de sa descente en dépression, sa prise de conscience d’être malheureuse, son envie de changer de vie… Par contre, sa manière de conter son voyage, j’ai trouvé que ça sonnait creux, ça manquait de spiritualité tout simplement.
Dans Mange, elle nous raconte ses rencontres aussi superficielles les unes que les autres, comment elle a appris à aimer manger et termine en précisant que la seule chose que ça lui a apporté, ce sont des kilos en trop… ok, un intérêt plus que moyen, même si ce sont les kilos les plus heureux qu’elle ait pris.
Dans Prie, elle se débat avec son esprit et n’arrive pas à le soumettre à sa volonté… Je n’ai pas fini cette partie, je pensais qu’elle finirait par analyser sa situation, la raison pour laquelle elle résiste, pourquoi elle ne parvient pas à se concentrer sur ses prières… Ben non, elle contourne le problème sans en chercher la source -je ne dirai pas comment, histoire de ne pas spoiler. J’ignore si à la fin de cette partie, elle découvre d’où vient son souci et ne le saurait jamais d’ailleurs.
Tout comme je ne saurai jamais comment se déroule son voyage en Indonésie dans Aime. Tant pis.
Bref, je me suis ennuyée, j’ai détesté. Je ne lirai jamais la fin ; quant au film, ça ne m’a absolument pas donné envie de le voir.
J’ai vu le film et je pense que c’est l’unique film avec « julia roberts » que je n’ai pas aimé, et je ne pense pas me pencher sur le livre, au bout du compte nous sommes bien d’accord toutes les deux 🙂
Oh, mince, je n’étais déjà pas décidée à regarder le film mais alors là, l’idée ne me viendrais même pas à l’esprit d’essayer, Nymou :p