Titre: Le nez
Auteur: Olivier Douzou
Éditeur: Éditions MeMo
Nombre de pages: 60
Quatrième de couverture: Une épopée pour de rire, librement inspirée d’une nouvelle de Gogol. Tout commence par « buisqu’on est mouchés, il y’a gu’une jose à vaire : aller drouver le grand bouchoir.? » De confusions en rebondissements, c’est toute une histoire, à raconter le nez bouché, ou plutôt le dez mouché.
Prix Baobab 2006 du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis.
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque. Ce n’est pas moi qui l’ai choisi mais un des enfants que je garde ; ne sachant pas lire, il a opté pour cet album en raison de la couverture : la poire rouge l’a interpellé… et même lorsque je l’ai prévenu que c’était un nez, il a quand même tenu à l’emprunter. Soit.
Je ne parlerai pas des dessins, ils sont assez basiques, peu voire pas de décors, quelques détails de-ci de-là mais c’était efficace : ça a bien fonctionné sur les enfants. Le seul nez qui les a plutôt laissés indifférents est celui du mouton, les autres étaient reconnaissables que ce soit le nez de clown, de cochon ou la trompe d’éléphant.
L’histoire était amusante, par contre, elle était extrêmement difficile à lire à voix haute.
Lire quelques lignes en imitant un nez bouché, ce n’est pas évident mais le faire sur 60 pages, ça l’est encore moins, d’autant que certains sons ne se prononçaient pas comme je l’aurais fait et au bout d’un moment, quand on arrive enfin à prendre le bon pli, de nouvelles lettres apparaissent et certaines ont la même la prononciation que d’autres, c’est très perturbant et ça a rendu la lecture encore plus ardue.
Voyez : « En chebin on z’est aussi rendu gompte que bersonne ne coddaissait le chebin » et plus loin : Guand dout à goup on a bu arriber un édrange bersoddage. »
Le détail qui m’a interpellé personnellement, c’est le fait que l’histoire est tirée d’une œuvre de Gogol qui porte le même nom. Ma curiosité est réveillée, il va falloir que je me le procure pour voir comment il l’a raconté.
C’était une lecture sympathique mais sans plus.