Titre: La floraison
Saga: Rose morte, tome 1
Auteur: Céline Landressie
Éditeur: L’Homme Sans Nom
Nombre de pages: 480
Quatrième de couverture: France, fin du XVIe siècle. C’est dans ce pays en proie à de terribles dissensions religieuses que se réfugient les Greer, fuyant l’Angleterre élisabéthaine.
Eileen, seule enfant du comte, est une jeune femme vive et de caractère. Mais son âge avance, et son père la met au pied du mur : elle doit se marier.
Et c’est en faisant tout pour éviter cette terrible obligation à l’aide de sa fidèle amie Charlotte que Rose fera connaissance d’Artus de Janlys.
Le séduisant et mystérieux comte l’entraînera dans un univers dont elle ne soupçonnait pas l’existence, où les crimes terribles qui secouent Paris trouveront une explication apparemment inconcevable, mais bel et bien réelle…
J’ai obtenu ce livre en participant au concours RPG organisé par les éditions l’Homme Sans Nom en décembre 2013 (je me suis d’ailleurs éclatée en y jouant) ; je l’ai reçu dans les jours suivants, dédicacé ce qui fait toujours très plaisir.
Ça faisait un moment que j’avais très envie de le lire, je le voyais tourner depuis quelques mois et puis, j’ai eu un gros coup de foudre pour la couverture, elle est magnifique, raison de plus pour m’acharner et l’avoir.
Avec toutes les bonnes critiques que je voyais défiler sur le net, mon envie de le lire s’est considérablement accrue et encore davantage lorsque j’ai appris que l’auteure avait fait un gros travail de recherche pour placer son histoire dans un contexte historique. Et puis, au détour d’une chronique, j’ai appris qu’on y trouvait des créatures de la nuit… Argh ! C’est ce qui m’a derechef refroidie… redoutant que cela prenne toute la place dans ce monde.
J’ai vraiment beaucoup aimé le style de l’auteure. Je trouve que son récit est fluide, ça se lit vite et bien. On sent le gros travail de recherche mais je n’ai malheureusement pas accroché à l’histoire.
J’ai adoré le premier chapitre, on baigne immédiatement dans le contexte historique, je m’attendais à ce que tout le roman soit ainsi… mais ça n’a pas été le cas… j’ai trouvé que ça faisait très/trop huis-clos sans l’être pour autant, on baigne dans le tout petit monde de Rose et les vagues 5 personnes qu’elle connaît mais pas dans l’univers contemporain de l’époque. Alors il y a bien quelques références mais elles ne sont pas assez présentes à mon goût ; du coup, l’atmosphère n’était pas ce que j’en attendais.
On finit par être plongé dans l’univers des « Lucifuges » -il me plaît bien ce nom-là- mais ça prend du temps avant d’y arriver, plus de la moitié du bouquin… J’ai bien aimé les références aux 5 maisons, les capacités des créatures nocturnes, etc… ça m’a fait penser au jeu de rôle Vampire la Mascarade et je me suis sentie bien mieux à partir de ce moment ; seulement, ça reste une introduction, pas assez poussé à mon goût -et ma curiosité me titille quant au second tome.
Passons aux personnages :
Je n’accroche pas au personnage de Rose. Au début, elle a son petit caractère, est insolente à souhait, elle promet. Et plus le temps passe, plus je la trouve insipide, ses réactions manquent de cohérence entre le début et la suite où elle fait davantage potiche, une groupie à la solde du comte de Janlys.
Artus… affable à souhait, un côté mystérieux, ennuyeux, etc… Il m’a saoulé, je ne l’aime pas.
Adelphe : sûrement mon personnage préféré. Je pense que c’est principalement pour lui que j’ai continué ma lecture alors qu’elle prenait plus de temps que prévu. Il est gentil, honnête, franc, effacé, la doublure de son frère. A voir ce qu’il deviendra par la suite.
Charlotte, mon gros soucis du détail fait qu’elle ne passe pas. En gros pour l’histoire, Eileen ou Rose a 28 ans, on nous spécifie que Charlotte de Carville, sa meilleure amie a grandi avec elle, donc à 2 peut-être 3 ans près, elles ont le même âge. Rose a déjà fait capoté 2 alliances, sa copine qui fait tout comme elle a dû en faire autant -c’est pas clairement dit, mais c’est comme ça que je l’ai interprété. Si pour la fille du comte de Greer, seule héritière du noble anglais, le fait qu’à 28 ans sa famille tente encore de la marier passe encore, même si comme spécifié, ça devient plus que difficile, pour la fille du baron de Carville, c’en est juste incohérent : elle est le troisième enfant, la seconde fille… franchement, même si fin XVIe siècle, les nobles étaient moins prompts à envoyer leurs secondes filles au couvent, vu son âge avancé, elle a quand même coiffé Ste Catherine donc est considéré comme une vieille fille, quelles sont les chances que son père tente encore de la marier et payer une dot élevée pour la caser plutôt que de la cloîtrer ? Ça ne tient pas la route.
Quant à la fin… malheureusement, dès le chapitre de la vitre brisée je connaissais le gros méchant de l’histoire…
J’ignore si je lirai la suite… probablement autre chose de cette auteure mais pas forcément le tome 2 de Rose Morte. Je ne sais pas.
Bref, une lecture mitigée, facile et agréable à lire mais l’histoire m’a laissée indifférente…
Il est sur ma liseuse mais je n’ai toujours pas eu l’occasion de le lire ! J’espère qu’il me plaira !
Je te le souhaite, Manon-Marie 🙂