Titre: La fleur millénaire, tome 1
Auteur: Kaneyoshi Izumi
Éditeur: Kazé
Collection: Shôjo
Nombre de pages: 186
Quatrième de couverture: Fille de la reine officielle du pays de Â, Aki n’a de princesse que le titre. Seule pour s’occuper de sa mère malade et délaissée par le roi, elle doit supporter fièrement les mesquineries de la seconde reine. Un jour, elle croise le chemin de Hakusei, un jeune esclave aux yeux bleus qui décide de lier son destin au sien. Destin qui la mène à rencontrer Seitetsu, un commerçant qui la prend sous son aile et la forme aux “six arts” indispensables à une princesse.
Mais ces nouvelles compétences se révèlent dangereuses lorsqu’elle ridiculise son demi-frère, le jeune prince, à l’occasion d’une partie de chasse, attirant sur elle et les siens la rancœur du couple royal. Une rancœur mortelle…
Je suis super contente d’avoir lu ce premier tome de la fleur millénaire. Ça faisait un sacré moment que je désirais le lire donc quand mon frère me l’a offert, j’ai sauté de joie. J’avoue que ce manga m’a rudement secouée : je l’ai trouvé magnifique, très poétique, très rafraîchissant mais également très douloureux.
Dans les premières pages, les dessins m’ont semblé étranges, ça faisait des têtes bizarres aux personnages puis finalement, ça fait tout le charme des character design. Un certain nombre de scènes font quand même très Shôjo, j’ai passé du temps à m’extasier devant, ça n’en rend ce manga que plus beau.
Les héros sont attachants : Aki passe du rire aux larmes, les situations qu’elle rencontre sont intolérables, elle parvient à garder le sourire pour sa mère, l’espoir de rendre sa position sociale à cette dernière, le désir de rendre fier son père, etc. Son esclave étranger aux cheveux couleur de blés et aux yeux aussi bleus que le ciel, Hakusei, n’est pas en reste. Sa vie n’est pas toujours facile, principalement dû à son apparence de barbare, mais il soutient sa maîtresse et heureusement qu’il est là pour l’épauler, ça n’aurait rendu les événements que plus tragiques sans cela.
C’est un sacré coup de cœur, certaines scènes m’ont fait coulé quelques larmes et m’ont brisé le cœur surtout celle où son père, le roi de Â, la convoque après la chasse ou lorsque sa mère meurt – ce n’est pas un vrai spoiler, ça, on s’en doute depuis le début, et c’est un miracle qu’elle ait tenu si longtemps. Un très beau, une tout aussi belle découverte.