Titre: Ella au pays enchanté
Réalisateur: Tommy O’Haver
Casting: Anne Hathaway, Hugh Dancy, Cary Elwes
Date de sortie: 2005
Genre: Conte
Synopsis: A sa naissance, la petite Ella reçoit le don d’obéissance. En raison de cette malheureuse circonstance, elle ne peut s’opposer à aucune demande et vit souvent à la merci de personnes sans scrupules.
Afin de retrouver le contrôle de sa vie, Ella part à la recherche de sa marraine fée afin qu’elle lève ce don qui est davantage une malédiction au final. Ella doit affronter un royaume pleins d’ogres, de géants, de malicieuses belles-sœurs, de livres qui parlent et de complots diaboliques. Et, avec un peu de chance, elle trouvera l’amour sur son chemin.
Imaginez qu’on vous ait offert le don d’obéissance, que vous vous retrouviez dans l’impossibilité total de désobéir aux ordres qu’on vous donne – des ordres aussi bêtes que « ne bouge pas d’ici » alors que vous êtes au beau milieu d’une route, que vous ne puissiez en parler à personne puisque votre mère vous a interdit sur son lit de mort de révéler ce cadeau que votre marraine fée vous a offert à votre naissance, pas même à votre meilleure amie !
Imaginez enfin que des personnes mal intentionnées découvre cette malédiction -parce que disons-le franchement, c’est une malédiction, on ne peut pas parler de don dans ces conditions !
C’est ce que vit Ella tout au long de ce film.
L’histoire de base n’est pas super originale, c’est un mélange de plusieurs contes, tout en étant largement inspiré de Cendrillon : la belle-mère pas très sympathique, les deux méchantes belle-sœurs, le prince charmant qui donne un bal, etc.
Pourtant, ce film se laisse regarder et on est rapidement emporté dans ce monde féérique peuplé de géants, de fées, de lutins et j’en passe.
Les personnages sont sympathiques – un peu barré quand même pour certains surtout pour Lucinda ! Les décors sont relativement beaux, les costumes réussis, les acteurs jouent bien. On voit que les moyens ont été mis ; bref, ce n’est pas un film de série Z, quoi !
J’ai passé un agréable moment avec ma fille, elle a bien aimé et moi également. Il avait petit goût d’enfance, j’aurai adoré le voir dans ma prime jeunesse.
En farfouillant davantage, j’ai découvert que le film était l’adaptation d’un livre : Ella enchanted – Ella l’ensorcelée en français – de Gail Carson Levine. il faudra que je me penche davantage sur la question.