Adam à travers le temps

Titre : Adam à travers le temps
Réalisateur : Shawn Levy, Jonathan Tropper, T.S. Nowlin
Casting : Ryan Reynolds, Walker Scobell, Mark Ruffalo, Jennifer Garner, Zoe Saldana
Durée : 1h46
Genre : Science fiction, Aventure, Action, Comédie
Synopsis : Un pilote entreprend un voyage dans le temps aux côtés de l’enfant qu’il était et de son père disparu afin de soigner les plaies du passé, tout en sauvant l’avenir.

Je ne sais pas trop ce que je vais pouvoir dire sur ce film. J’avais bien envie de le voir, tout en redoutant le jeu de Ryan Reynolds. Faut pas croire, je l’aime bien, il est drôle mais il a toujours des rôles à la Deadpool, toujours la même attitude insolente, toujours des piques à la con, etc. Bref, il ne se renouvelle pas et c’en est lassant à la longue… en tout cas, ça m’a laissée froide : je n’ai pas esquissé le moindre sourire.

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard : Adam vole un vaisseau en 2050 et retourne dans le passé pour sauver sa femme disparue lors d’un voyage dans le temps en 2018. Mais il se trompe d’époque et atterrit en 2022. Il se retrouve face à lui âgé de 12 ans.
C’était un film divertissant, mais sans plus. Par contre les effets spéciaux sont esthétiquement réussis.

En ce qui concerne les acteurs, y a du beau monde.
J’ai eu l’agréable surprise de retrouver Zoe Saldana (Gamora dans les gardiens de la galaxie) ; Mark Ruffalo (Hulk dans les Avengers) a un rôle étonnant : il a de la répartie face à Adam adulte et c’était amusant, mais ça m’a semblé décalé. J’ai apprécié Jennifer Garner dans son rôle de mère dépassée – Adam a des paroles très justes quand il lui parlent et ça m’a touchée -, mais nettement moins quand elle se montre forte devant son fils… c’était trop elle.

Je n’ai rien d’autre à ajouter, j’ai déjà écrit beaucoup plus que ce que je pensais. Ça s’est laissé regarder, sans plus.

Automne douceur de vivre
Chante-moi une chanson Sassenach (voyage dans le temps)

Le silence

Titre : Le silence
Réalisateur : John R. Leonetti, Carey Van Dyke & Tim Lebbon
Casting : Stanley Tucci, Kiernan Shipka, Miranda Otto
Durée : 1h31
Genre : Epouvante-horreur, Fantastique
Synopsis : De terrifiantes créatures ont envahi la Terre, chassant leurs proies humaines au bruit. Pour leur échapper, les Andrews se réfugient dans un lieu isolé, mais découvrent un culte sinistre qui cherche à exploiter les sens suraiguisés de leur fille Ally, sourde depuis ses 13 ans.

L’histoire est semblable à ce que la bande-annonce laissait entendre : des créatures volantes s’en prennent aux humains et le seul moyen de ne pas se faire prendre, c’est d’être silencieux.
Sauf que je ne m’attendais pas à ce qu’on assiste à la sortie des monstres et à leur conquête des États-Unis.

D’ailleurs, une bonne partie des événements de ce film m’ont étonnée sans pour autant que leurs conséquences soient surprenantes… enfin sauf pour les héros qui n’ont pas anticipé la folie de leurs congénères (ils n’ont pas dû regarder attentivement the walking dead !)
Depuis que je l’ai vu, je réfléchis à ce que je vais pouvoir dire sur ce long-métrage… mais c’est terrible, rien ne me vient. Donc je vais faire court.

J’ai bien aimé, je n’ai pas vu le temps passer.
J’ai apprécié d’y retrouver l’actrice des nouvelles aventures de Sabrina, d’ailleurs, je ne vais pas me mentir : c’est une des raisons qui m’a poussé à regarder ce film.
Le seul point désagréable, c’est lorsque la caméra passe du côté du personnage d’Ally : on a chaque fois droit à des sifflements stridents, probablement pour simuler des acouphènes ; en tout cas, ça casse les oreilles.
Voilà, j’ai fait le tour. Tout est dit.

Automne de l’étrange
“In the dark I hear a call” (obscurité, loyauté)

La forêt

Titre : La forêt
Réalisateur : Jason Zada, Sarah Cornwell & David S. Goyer
Casting : Natalie Dormer, Taylor Kinney, Yukiyoshi Ozawa, Eoin Macken
Durée : 1h34
Genre : Epouvante, horreur
Synopsis : Une jeune américaine enquête sur la disparition mystérieuse de sa soeur jumelle. Elle est bientôt amenée à entrer dans la forêt d’Aokigahara, au Japon, celle où les gens partent finir leurs vies…

Le pitch de ce film m’a fait sourire et un peu grincé les dents aussi : “Sarah part au Japon pour retrouver sa sœur jumelle qui a disparu”… tiens, ça ma dit quelque chose. L’une des intrigues de Au-delà du torii que j’ai co-écrit avec Laure ne serait-elle pas similaire ? Zut… simple coïncidence, c’est vraiment pas fait exprès !
Heureusement, la comparaison dans le scénario s’arrête là.

Dans la forêt, Jess a disparu dans les bois de Aokigahara, également appelée la forêt des suicidés. C’est donc là-bas que Sarah se rend. Elle rencontre Aiden dans un bar. Il est journaliste et se propose de l’aider. Tous les deux, accompagnés d’un garde forestier partent à la recherche de la disparue. Malheureusement, la forêt est remplie de mauvaises ondes… ou de mauvais esprits et la jeune femme au passé douloureux est la proie idéale pour des visions effrayantes.

Je ne m’attendais pas à ce que ce film soit aussi stressant. Y a quelques screamer qui m’ont fait sursauter ce qui est rare, d’autant qu’ils étaient prévisibles.
Au fil des minutes passées au sein de la forêt d’Aokigahara, j’ai bien senti que Sarah pétait doucement les plombs. Mais c’était super bien fait parce que j’ai fini par douter : est-ce que sa méfiance vis à vis d’Aiden est justifiée ou la forêt déforme-t-elle la réalité ?

J’ai aimé le jeu des acteurs que je connaissais déjà, grâce à des séries :
J’appréciais bien Natalie Dormer dans le rôle de Moriarty dans la série Elementary et c’est également le cas dans ce film. En plus elle a la même voix qui chante à mes oreilles, ce qui est bien agréable.
Aiden est interprété par Taylor Kinney qui est Kelly Severide dans Chicago Fire. Il joue toujours de la même façon, genre beau gosse à qui personne ne résiste… c’est peut-être aussi pour ça que j’ai eu des difficultés à savoir s’il était blanc bonnet ou bonnet blanc.

J’ai adoré ce film. Il était bien réalisé, je l’ai trouvé angoissant et surprenant. Ça faisait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment au cours d’un long métrage.

Automne de l’étrange
La cueillette des champignons (forêt)

The Curse Of Halloween Jack

Titre : The Curse Of Halloween Jack
Réalisateur : Andrew Jones
Casting : Derek Nelson, David Lenik, Philip Roy
Durée : 1h17
Genre : Epouvante, horreur
Synopsis : La fête d’Halloween d’une ado passe du morbide au gore après qu’une mystérieuse secte ressuscite un tueur en série notoire pour faire un carnage en ville.

J’ai passé pas mal d’heures à chercher un film qui pourrait rentrer dans la catégorie Halloween de mon Pumpkin Autumn Challenge et c’est le seul qui me semblait correspondre.
Je comptais le regarder le 1er novembre, mais lorsque je l’ai lancé, j’ai réalisé qu’il était en anglais sous-titré, donc j’ai abandonné sous le coup. Finalement, je me suis dit que ça ne changeait rien et que ça me ferait travailler mon anglais… ça n’a pas été le cas, ils ont un accent de merde et j’ai eu beaucoup de mal à comprendre des phrases basiques qui ne m’auraient pas posé de soucis en temps normal. Ce n’est malheureusement pas le seul problème de ce film, mais je développerai ça plus bas.

Comme je m’y attendais, c’est la suite de The Legend of Halloween Jack que je n’ai as vu. L’histoire qui se déroule deux ans après.
Les flics mettent un terme aux agissements d’une secte satanique. Leurs membres sont hyper stéréotypés et ridicules à souhait, que ce soit dans leur gestes, leur costume ou leur maquillage – on aurait cru un vieux groupe de métal des années 90.
Le sang de l’un d’eux se déverse sur la tombe de fortune de Halloween Jack qui revient à la vie et se met à tuer tout le monde sans réelles raisons – il y a peut-être un lien avec le film précédent, mais je l’ignore.

Le scénario est très succinct, même pour un film d’horreur. C’est un “bon” nanard, digne des films des années 80, j’ose espérer que c’est fait exprès. Les filtres utilisés ne doivent pas aider.
Le jeu d’acteur est ultra-pauvre, c’est terrible. Les ados qui font la fête sont censés avoir 19 ans, ils en font facilement dix de plus. Ça sonne faux.
Il n’y a que deux personnages qui sont à peu près passés, mais ils m’ont tellement marqué que je ne me souviens plus des noms :
celui déguisé en vampire, il se montre sarcastique et il en met plein la tronche à son pote Où-est-Charlie, il font la paire : leurs échanges sont drôles.
Halloween Jack, mais uniquement parce que son costume est classe, si c’était mieux tourné, il pourrait presque faire peur.

On ne va pas se leurrer, c’était vraiment un film pourri à souhait.

Automne de l’étrange
Les mystérieux habitants de Pottsfield (Halloween, Samhain)

Petit guide de la chasseuse de monstres

Titre : Petit guide de la chasseuse de monstres
Réalisateur : Rachel Talalay et Joe Ballarini
Casting : Tamara Smart, Tom Felton, Oona Laurence
Durée : 1h34
Genre : Fantastique, famille
Synopsis : Une lycéenne ayant accepté de jouer les baby-sitters le jour d’Halloween est recrutée par une société secrète spécialiste de la protection contre les monstres.

J’avais prévu de voir ce film l’an dernier avec mes enfants, mais pour je ne sais quelle raison, ça ne s’est pas fait, donc je me suis dit que c’était l’occasion cette année.

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard :
Kelly est baby-sitter. Jacob, le gamin qu’elle garde le soir d’Halloween, est enlevé par des monstres cachés dans son placard. Alors qu’elle sort de la maison pour trouver de l’aide, elle est rejointe par Liz, une ado en moto (il me semble que c’est une moto) ; cette dernière fait partie d’un groupe spécial de baby-sitters chargé de protéger les enfants… enfin un truc comme ça. Les deux jeunes filles se lancent à la recherche de Jacob.

Je m’attendais à ce que film soit “jeunesse”, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si enfantin. La bande-annonce me plaisait bien, les effets spéciaux semblaient vraiment sympas et les monstres bien faits. Les cauchemars d’enfants étaient suffisamment réalistes pour qu’on y croit.
La trame de l’histoire était prévisible dans les grandes lignes, avec quand même quelques surprises, les gadgets genre l’ours Bouilla qui était amusant, le repère du Grand Guignol, etc.

Le jeu d’acteur était assez basique, pas grand-chose à en dire. En ce qui concerne le grand méchant, tout du long, j’ai eu la sensation de le connaître, mais pas moyen de mettre un nom sur son visage grimé, et ce, jusqu’à la fin : quand j’ai vu Tom Felton, ça a fait tilt ! Drago Malefoy sous les traits du Grand Guignol, j’aurais dû le reconnaître… ou pas.

Bref, le film était loin d’être génial, pas assez divertissant à mon goût, ça s’est laissé regarder, mais je pense qu’il peut plaire à des enfants de 8 à 12 ans.

Automne rayonnant
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