Octobre

Titre : Octobre
Réalisateur : Soren Sveistrup
Casting : Esben Dalgaard Andersen, Danica Curcic, Mikkel Boe Folsgaard, David Dencik, Iben Dorner, Lars Ranthe
Durée : 50 minutes/épisodes
Nombre d’épisodes : 6
Genre : Policier, Thriller
Synopsis : Une jeune femme assassinée gît sur une aire de jeux de Copenhague. Au-dessus d’elle est suspendu un bonhomme fabriqué avec des marrons.

C’est une série danoise en 6 épisodes adaptée du livre de Søren Sveistrup, et à priori, l’auteur a participé à la création de la série.

Deux enquêtes se croisent : celle de Christine Hartung, fille de la ministre des familles qui a disparu, l’affaire est classée. Et celle des bonshommes en marron où des mères sont tuées et amputées, pas forcément dans cet ordre-là. Qu’ont en commun ses deux affaires ? C’est ce que vont devoir découvrir l’agent Thulin et son nouveau coéquipier, Hess.

Je dois bien avouer que ce ne sont pas des super flics : Thulin n’a aucun instinct policier, y a plein de détails qui auraient dû faire tilt ; Hess n’est pas mauvais, mais il fait bande à part et se prend pour un super-héros en intervenant tout seul plus d’une fois et en se mettant en danger (je suppose que c’est ce qu’il cherchait, mais quand même). En fait, ils auraient pu être bons s’ils avaient partagé et croisé leurs informations.
Par contre, humainement les personnages sont top, je les ai bien aimés.

Dans le rythme, ça m’a beaucoup fait penser aux films les enquêtes du département V. C’est lent, mais intéressant : plus on avance, plus ça le devient ; les liens entre les personnages et les intrigues apparaissent au fil des minutes et tout se fait jour. Certaines révélations étaient prévisibles, d’autres pas.
J’ai adoré cette série, et mon homme également.

Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (série audio)

Peaky Blinders

Titre : Peaky Blinders
Réalisateur : Steven Knight
Casting : Cillian Murphy, Helen McCrory, Paul Anderson, Sophie Rundle, Finn Cole, Natasha O’Keeffe, etc.
Saisons : 5
Genre : Drame historique, policier
Synopsis : En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l’après-Guerre. Le Parlement s’attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les membres les plus redoutables. Surnommés les « Peaky Blinders » par rapport à leur utilisation de lames de rasoir cachées dans leurs casquettes, ils tirent principalement leur argent de paris et de vol. Tommy Shelby, le plus dangereux de tous, va devoir faire face à l’arrivée de Campbell, un impitoyable chef de la police qui a pour mission de nettoyer la ville. Ne doit-il pas se méfier tout autant de la ravissante Grace Burgess ? Fraîchement installée dans le voisinage, celle-ci semble cacher un mystérieux passé et un dangereux secret.

Il y a de cela un ou deux ans, copain Karim m’avait conseillé cette série. J’avais déjà vu les affiches et m’étais dit que je m’y essaierai, cela a renforcé mon envie. J’ai mis le temps, mais je me suis enfin décidé à regarder les 5 saisons d’affilée.

Le résumé va être compliqué à rédiger donc je vais faire simple (sinon, y a toujours la possibilité de se tourner vers le synopsis plus haut) : c’est l’histoire d’une famille de gitans, les Shelby, des gangsters du nom de Peaky Blinders qui, grâce aux paris sur les courses de chevaux, rivalisent avec de dangereuses familles de truands, d’abord dans leur ville Birmingham puis ils étendent leurs affaires à Londres, etc.

La première saison s’est laissé regarder, j’ai bien aimé, mais sans plus… pourtant, au fil des épisodes, j’ai trouvé que la série devenait plus intéressante – j’ai d’ailleurs bien envie de la revoir parce que j’ai l’impression d’être passée à côté de certains détails simplement parce que je ne connaissais pas l’univers ni les personnages.
J’ai adoré les saisons 2 à 4, les intrigues étaient passionnantes et j’ai eu beaucoup de mal à faire des pauses entre les épisodes.
Par contre, j’ai trouvé la cinquième saison moins bien. Je pense que c’est parce que Tommy pète un câble. Jusqu’à présent, il était maître de la situation et gardait son sang-froid ainsi que le contrôle sur les événements qui se déroulent autour des Peaky. Pas là. Il est complètement dépassé et ce qu’il entreprend échoue.

J’adore les personnages, que ce soient Tommy, Arthur, John ou Polly – seul Michael me déplaît, je ne le sens pas, et ce, depuis le début. Leur background est travaillé, ce qu’ils ont vécu par le passé les a forgés et détruits tout à la fois : certes la guerre n’a fait qu’empirer leur situation, n’empêche que plus on en apprend sur l’historique de leur famille, plus on se rend compte que leurs blessures sont plus profondes.
Et puis bordel, ils ont la classe ! Je suis fan de leur tenue qui leur va super bien. Je ne peux pas aborder leurs vêtements sans parler du nom Peaky Blinders qu’ils portent en raison des lames qu’ils cachent dans la visière de leur casquette et qui leur servent d’armes.
Je n’ai rien inventé. Au fil de la série, je n’ai pu m’empêcher de faire des recherches sur les Peaky Blinders : la signification de ce nom, ont-ils eu une existence historique (oui, mais 1890 et non dans les années 20 comme dans la série), et d’autres détails qui là, ne me reviennent pas.

À chaque épisode, je me disais que mon père l’aurait adorée : des manouches pour qui la famille (étendue à leur clan) qui se sortent de la misère grâce à des combines de truands, des bagarres de gangs, quelques combats de boxe… dommage, il ne pourra jamais la voir, mais je suis contente de l’avoir découverte.
C’est un coup de cœur pour cette série.

EDIT : Argh ! Honte sur moi ! J’ai complètement oublié de parler de la bande musicale de la série : on y retrouve pas mal de chansons de Nick Cave & the bad seeds, notamment Red Right Hand que je mets en lien ci-dessous.
Mon homme m’avait fait découvrir ce groupe il y a dans un temps fort fort lointain et j’ai toujours aimé, ce fut donc un réel plaisir de l’entendre sur cette série, de chanter en même temps que la bande son (pauvres voisins, pas sûre qu’eux ont aimé)…

La fabuleuse madame Maisel

Titre : La fabuleuse madame Maisel
Réalisateur : Amy Sherman-Palladino
Casting : Rachel Brosnahan, Alex Borstein, Michael Zegen, Marin Hinkle, Kevin Pollak, Tony Shalhoub, etc.
Saisons : 3
Genre : Comédie, drame
Synopsis : Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l’Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu’elle se découvre un talent pour le stand-up.

J’ai commencé cette série il y a peu principalement parce que les affiches me plaisaient (oui, je suis faible).

Le pitch est assez simple : New York, fin des années 50, Midge est mariée et a deux enfants. Elle encourage Joël, son époux, dans son rêve de devenir humoriste, pour cela, elle s’arrange pour que ses heures de passage au Gaslight ne soient pas trop tard, elle prend des notes dans un cahier et lui passe ses caprices de sale gosse (dès le début, je n’ai pas accroché avec lui). Au fil du premier épisode, on se rend bien compte que Joël n’est pas très drôle et l’admiration que Midge éprouve pour lui en prend un coup lorsqu’elle apprend qu’il plagie un autre comique. C’est alors qu’elle le pousse à lancer ses propres blagues et là, il fait un bide monumental, parce qu’il ne sait pas raconter. Et là, catastrophe ! Humilié, il la rend coupable de son échec – mon instinct ne s’était pas trompé, c’est un minable de la pire espèce (bon, ça s’améliore au fil des saisons, mais quand même) : il l’a trompée avec sa maîtresse et la plaque le soir même.
Honnêtement, c’est un mal pour un bien ! Dès le lendemain, elle se saoule et se rend au Gaslight, bourrée, et se lance dans un numéro de stand-up à la fois triste vu sa situation, et tordant. La barman, Susie, la trouve talentueuse et se propose de devenir son impresario.
Bon, elle ne devient pas génialissime en un claquement de doigts, mais elle ne lâche rien.

J’adore le personnage de madame Maisel, elle me fait rire. Et puis je suis tombée amoureuse de sa voix, elle est belle, mélodieuse et se marie merveilleusement avec le personnage. En parlant de voix, il faudrait que j’essaie un épisode en V.O. alors non pas pour entendre la voix de l’héroïne, mais pour découvrir celle de Susie. Plusieurs fois dans la série, on la confond avec un homme surtout au téléphone : alors OK, elle n’est pas très féminine, mais sa voix française ne laisse aucunement planer le doute… donc qu’en est-il en V.O. ?

Et puis, le gros plus, ce sont les acteurs qui jouent l’entourage de Midge Maisel. Il y en a un certain nombre que je connais de tête, mais je n’arrive pas à les remettre, et ce, même en ayant parcouru leur filmographie. C’est le cas de Marin Hinkle qui joue le rôle de la mère de l’héroïne et de Kevin Pollak son beau-père.
Et parmi ceux que j’ai reconnus au premier coup d’oeil, on commence avec Abe, le père de Midge, joué par Tony Shalhoub que j’ai adoré dans le rôle de monsieur Monk, en plus il a gardé la même voix. Même dans cette série, j’adore son jeu, je le retrouve et j’y prends énormément de plaisir.
Dans la saison 2 et un peu dans la 3, y a Zachary Levi dans le rôle de Benjamin (je ne dirai pas ce qui le lie à Midge). Pour ceux qui ne le remettent pas, c’est Chuck, de la série éponyme ! Ou dans Shazam ! Je le kiffe, ça a rendu les épisodes exaltants et puis son personnage est vraiment chouette, j’adore son caractère.
Enfin, dans la troisième saison, on retrouve Sterling K. Brown dans le rôle de Reggie. Alors lui a joué dans pas mal de séries que j’adorais : New York 911, Supernatural (chasseur spécialisé dans la chasse aux vampires), et surtout This is us que j’ai découvert et dévoré il y a quelques semaines. Je n’ai d’ailleurs pas écrit de chronique dessus, il faudrait que je m’y mette.

Bref, cessons de blablater un peu et résumons :
Une série touchante et drôle, des personnages attachants… un coup de cœur pour cette série que j’ai eu du mal à arrêter même pour aller dormir.

Automne des Enchanteresses
Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose) :