Je veux manger ton pancréas

Titre : Je veux manger ton pancréas
Réalisateur : Shin’ichirô Ushijima
Durée : 1h48
Genre : Drame
Synopsis : Sakura est une lycéenne populaire et pleine de vie. Tout l’opposé d’un de ses camarades solitaires qui, tombant par mégarde sur son journal intime, découvre qu’elle n’a plus que quelques mois à vivre… Unis par ce secret, ils se rapprochent et s’apprivoisent. Sakura lui fait alors une proposition : vivre ensemble toute une vie en accéléré, le temps d’un printemps.

J’ai entendu beaucoup de bien de ce film d’animation, comme quoi il était aussi bien que Your Name ou the silent voice. J’ai un peu moins aimé, mais il est tout aussi triste.
Avec un titre comme “je veux manger ton pancréas“, on pourrait s’attendre à un scénario fantastique ou un peu gore, mais pas du tout.

Sakura a une maladie du pancréas qui la condamne à une mort certaine. À part sa famille, personne dans son entourage n’est au courant. Pourtant, l’un de ses camarades de classe l’apprend fortuitement, un garçon solitaire. Sakura se lie d’amitié avec lui.

Les personnages sont attachants :
Haruki se montre franc avec sa nouvelle amie… un peu trop d’ailleurs, c’était aussi choquant que drôle.
Sakura est sacrément collante avec le jeune homme. Et je ne sais pas si je trouve ça touchant parce que c’est le seul qui est assez détaché pour être naturel avec elle ; ou si c’était juste horrible : après tout, il n’a rien demandé, il est bien seul et là, il va s’attacher à une mourante ?
Sachant ça, ça rend leur relation d’autant plus émouvante et tous leurs échanges plus dramatiques.

Par contre la fin nous a laissés sur le cul. On ne s’attendait pas du tout à ça… non seulement ça nous a choqués, mais c’était frustrant parce qu’on ignore qui est responsable de cet événement troublant.
Faudra peut-être que je lise le roman ou le manga pour découvrir le fin mot de l’histoire.

J’ai aimé ce film d’animation : il était touchant, et il était beau… même si j’ai eu du mal lors de la lecture du journal : un peu trop onirique paradisiaque pour moi.

Automne douceur de vivre
Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie ! (nourriture, plaisir non coupable)

Monster House

Titre : Monster House
Réalisateur : Gil Kenan
Date de sortie : 2005
Durée : 1h31
Genre : Animation
Synopsis : D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d’une imagination débordante. C’est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu’il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d’autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c’est que D.J. n’invente rien et que cela va empirer.

J’avais prévu de regarder Monster House le soir d’Halloween. Puisqu’on était confinés, autant regarder un truc sympa. Finalement, j’ai été trop prise ce soir-là, donc je me suis rattrapé le dimanche de la Toussaint.

Les parents du jeune DJ partent et le laissent sous la surveillance d’une baby sitter qu’ils estiment digne de confiance… en réalité, elle est horrible, mais elle a peu de place dans l’histoire. Ce qui prend beaucoup d’énergie à DJ, c’est d’observer son voisin acariâtre qui pique une crise chaque fois que quelqu’un ose poser le pied sur la pelouse de sa maison. Le jeune garçon se prend la tête avec le vieux qui fait alors un malaise et est emmené à l’hôpital. Libre de toute surveillance, la maison monstrueuse se réveille.

Je ne peux plus en dire davantage sans spoiler. L’histoire est assez basique et pas forcément intéressante, même si j’ai aimé l’explication sur ce qui a transformé la maison en monstre et c’est vraiment le seul point positif.
Les personnages ne sont pas particulièrement attachants : DJ m’a laissée indifférente, Chamallow m’a énervée, seule Jenny passe à peu près – mais pas au début.

L’animation est pourrie ; des recherches que j’en ai faites, c’est le second film en motion picture après le Pole Express (j’ai presque honte de comparer les deux) et c’est nettement moins réussi. Les cheveux des personnages sont figés, on aurait presque dit que c’était de la pâte à modeler tellement c’était grossier.
Ça fait une semaine que je cherche quoi dire d’autre, mais rien ne vient d’autre.

Je trouvais l’affiche trop classe et j’avais hâte de le voir… j’espérais qu’il soit un brin angoissant, mais non. En résumé, c’est un film très moyen et je me suis ennuyée.

Automne Douceur de vivre :
Il fait un temps épouvantail ! (Halloween, Samhain, Automne)

Le Conte de la princesse Kaguya

Titre : Le Conte de la princesse Kaguya
Réalisateur : Isao Takahata
Date de sortie : 25 juin 2014
Durée : 2h17
Genre : Conte fantastique
Synopsis : Adapté d’un conte populaire japonais “Le coupeur de bambou”, un des textes fondateurs de la littérature japonaise, Kaguya, “la princesse lumineuse”, est découverte dans la tige d’un bambou par des paysans. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.

Ça fait très longtemps que je voulais voir ce Ghibli, je n’en avais pas vu de bande annonce, donc j’ignorais ce que j’allais découvrir, quant à l’affiche, elle m’attirait tout en me faisant redouter les dessins.

Je connaissais déjà l’histoire :
Un paysan trouve une petite princesse dans une pousse de bambou et la ramène à la maison, à sa femme avec qui il n’a jamais pu avoir d’enfants. Les jours ou peut-être les semaines qui passent, il découvre des trésors dans les tiges de bambous, ce qui permet à la petite famille d’aller habiter en ville et d’élever la fille adoptive comme une princesse. Elle est si belle et intelligente que sa réputation la précède et que de riches seigneurs viennent demander sa main.

L’histoire est chouette, mais j’ai surtout apprécié les détails ajoutés : les gamins qui crient “pousse de bambou” attirant la fillette vers eux tandis que le vieil homme contre-attaque en l’appelant “ma princesse“… pour ne citer que celui-là. Il y en a un certain nombre.

J’ai bien aimé le personnage de Kaguya, elle a une fraîcheur toute innocente qui la rend sympathique. J‘adore sa voix et surtout son rire qui est communicatif et m’a mise en joie, par contre, j’ai eu un peu de mal à supporter les moments mélancoliques, surtout quand elle pleure en fait… Pourtant c’était bien joué, toutes les intonations sont là pour nous faire ressentir sa détresse, mais ça ne passait pas.
J’ai également ressenti une affection particulière pour la vieille femme, la mère de Kaguya, elle est à l’écoute de sa fille, la comprend et la soutient.
Par contre, le vieux, j’avais juste envie de le taper… il correspond parfaitement au proverbe “l’enfer est pavé de bonnes intentions“. Il croit tout faire pour le bonheur de sa fille, mais ne veut pas voir qu’il la rend malheureuse et qu’elle était bien mieux à la campagne.

J’arrive au dernier point : les dessins. Ils sont space… crayonnés. C’est super joli, ça fait très conte. Dans les moments les plus dramatiques, ça amplifiait même la violence des scènes. Je trouve que ça a rendu l’histoire plus puissante émotionnellement parlant.

J’ai beaucoup aimé ce conte, sa longueur m’a d’ailleurs étonnée, je ne m’attendais pas à ce qu’il dure plus de deux heures et pourtant, je n’ai pas vu le temps passer.

Automne Douceur de vivre :
Fàfnir ton assiette sinon pas de piécette ! (Créatures légendaires et fantastiques, Petit Peuple, Féerie, Conte, Légende, Mythe)

La reine des neiges 2

Titre : La reine des neiges 2
Réalisateur : Jennifer Lee & Chris Buck
Date de sortie : 20 novembre 2019
Durée : 1h44
SynopsisPourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l’apprendre, mais la réponse met son royaume en danger. Avec l’aide d’Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa entreprend un voyage aussi périlleux qu’extraordinaire. Dans La Reine des neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs ne menacent le monde. Dans La Reine des neiges 2, elle espère qu’ils seront assez puissants pour le sauver…

Ça fait longtemps que je n’ai plus écrit de chroniques de films. Non pas que je n’en avais plus envie, c’est surtout que je n’avais plus l’énergie pour le faire l’an dernier et les rares fois où j’ai essayé, je trouvais mes textes vides et inintéressants. Je ne sais pas si cela va s’améliorer, mais je me sens enfin capable d’écrire davantage que de vagues platitudes.

Ce matin, on a été voir la reine des neiges 2. J’avais vu un des trailers cet été, mais il ne révélait rien de l’histoire : c’était une pauvre scène où Elsa essayait de dompter un océan. Du coup, ça a été une surprise totale.
Elsa entend un appel chanté. Elle essaie de résister, mais un soir, elle réveille par mégarde les esprits de la forêt enchantée. Quand ces derniers s’en prennent à Arendell, Elsa, Anna, Christophe, Sven et Olaf sont envoyés par le troll Grand Pabbie afin de découvrir la vérité sur le passé.

La trame de l’histoire est super intéressante et permet de connaître enfin le fin mot de l’histoire quant aux pouvoirs d’ Elsa : d’où ils viennent ? Pourquoi elle ? Quel est sont lien avec les esprits ?
Et surtout, qu’est-il arrivé aux parents d’Elsa et Anna ? Ça m’a fait sourire parce que du coup, ça court-circuite complètement les hypothèses de certains fans comme quoi les deux héroïnes de la reine des neiges seraient apparentées à Tarzan.

Si l’intrigue est sympathique, c’est beaucoup moins le cas des chansons. Tout était prétexte à chanter, même lors des événements les moins propices. Et je ne parlerai même pas à de celles que j’ai trouvé ridicules – ça m’a fait grincer des dents. Je suis habituée aux films d’animation chantés mais là, ça ne passait pas, ça faisait vraiment bouche-trou. C’est dommage.
Le second point qui m’a déplu, c’est Anna. Je l’ai trouvée chiante à toujours empêcher Elsa de faire ce qui doit être fait, à la distraire et à se mettre en danger alors qu’elle n’a aucun pouvoir. Sans compter qu’à un moment, elle est horrible avec ce pauvre Christophe, l’abandonnant sans penser un seul instant à lui.

Mon personnage préféré, c’était l’esprit du feu, il est trop chouuuuu ! <3 J’ai également aimé les autres esprits que ce soit Courant d’Air ou celui de l’eau. Les esprits de la terre m’ont laissée indifférente.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé, mais sans plus. Rien à voir avec le plaisir que j’ai pris en regardant le premier.

Dragons 3 : Le monde caché

Titre: Le monde caché
Saga: Dragons 3
Réalisateur: Dean Deblois
Date de sortie: 06 février 2019
Durée: 1h44
Synopsis: Harold est maintenant le chef de Berk au côté d’Astrid et Krokmou, en tant que dragon, est devenu le leader de son espèce. Ils réalisent enfin leurs rêves de vivre en paix entre vikings et dragons. Mais lorsque l’apparition soudaine d’une Furie Eclair coïncide avec la plus grande menace que le village n’ait jamais connue, Harold et Krokmou sont forcés de quitter leur village pour un voyage dans un monde caché dont ils n’auraient jamais soupçonnés l’existence. Alors que leurs véritables destins se révèlent, dragons et vikings vont se battre ensemble jusqu’au bout du monde pour protéger tout ce qu’ils chérissent.

Cela fait des mois qu’on attendait avec impatience le troisième et dernier (snif T_T) volet de ces films d’animation. Fans depuis le premier Dragon, n’ayant manqué aucun épisode de la série Netflix, étant allée jusqu’à répertorier pour ma fille les dragons apparaissant dans la série et dans les livres pour lui en faire un guide, un peu à l’image de celui qu’on trouve dans le premier film, on ne pouvait pas ne pas y aller le premier week-end qui suivait sa sortie, déjà que patienter 3 jours a été une torture. (Ma critique n’est publiée qu’aujourd’hui, mais on a été le voir le 09 février.)

Maintenant que Harold est le chef de Berk, le village abrite de plus en plus de dragons, transformant les lieux en un capharnaüm sans nom. Le héros poursuit ses raids pour libérer les reptiles capturés par des hommes sans scrupule. Après une dernière mission libération, le vilain méchant pas beau Grimmel, connu pour être un chasseur et exterminateur de Fury Nocturne, propose ses services aux chefs des braconniers pour les débarrasser de Krokmou.

Des 3, c’est sûrement celui que j’ai le moins aimé, en tout cas pour la première moitié. Je pense que ça tient au fait que les personnages secondaires m’ont énervée tant ils sont débiles et sont vraiment des incapables. Alors ok, ce n’est pas une surprise, ils ont toujours été comme ça, seulement là, c’est encore pire. J’ai trouvé le grotesque poussé à l’excès. Varek a toujours été gaga de son Gronk, or cette fois, c’est du bébé, mais malgré cela, il a des idées brillantes. Pas là. Les jumeaux sont encore plus exubérants que d’habitude et totalement imbéciles. Quant à Rustik, il était à claquer.
Le duo Harold-Krokmou perd de son alchimie avec l’apparition de la farouche Fury Éclair et même si c’était chouette de se dire que le dragon n’est pas le dernier de sa race, ça a rendu leur relation moins attachante que dans les précédents.
Heureusement, deux personnages sont là pour sauver un peu le truc : Astrid et Valka. Autant j’aime Astrid parce qu’elle est intelligente, c’est la voix de la raison, elle sonne juste, autant j’adore la mère d’Harold, elle a une classe d’enfer et les liens que Jumper et elle ont noués m’émeuvent particulièrement.

La seconde moitié est mieux, et la raison principale en est que les acolytes d’Harold sont moins présents. Ça bouge aussi un peu plus, même si le rythme pèche un peu par rapport aux précédents ou à la série télé.
Quant à la fin, même si elle est logique, elle m’a brisé le cœur.
Ma fille, quant à elle, a été déçue par le méchant Grimmel. Je la comprends un peu, il est certes vicieux, mais sans ses dragons, il n’est rien, c’est toujours un peu le cas avec chaque méchant de Dragons, mais là, c’est encore plus flagrant. Et puis, quand on le compare à Drago du 2, il manque quand même sacrément de charisme.

Bref, un avis mitigé dans l’ensemble. J’ai aimé certains passages, d’autres moins.