Les Carnets de l’Apothicaire, tome 07 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 07
Auteur : Natsu Hyuuga
Illustration : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Tandis que Mao Mao continue d’enquêter sur diverses affaires suspectes, la voilà qui finit par se demander si toutes ne seraient pas liées. En effet, quelqu’un semble agir dans le plus grand secret afin de parvenir à un but précis…
Grâce à sa vivacité d’esprit, la jeune fille comprend très vite que les accidents des derniers mois étaient en réalité des crimes destinés à atteindre une personne de haut rang. Elle se rend alors sur place au péril de sa vie et réussit à sauver in extremis la cible du meurtre… qui n’était autre que Jinshi !

J’avais envie de reprendre cette saga, j’ai lu le dernier tome en juillet dernier, ça commence à dater. Je n’ai eu aucun mal à me souvenir de ce qui s’était passé.

Par contre, il ne se passe pas grand-chose niveau intrigue, beaucoup de blablas et de récits pas nécessairement liés:
Mao Mao a été gravement blessée, mais elle est bien soignée et se remet. Elle fait son rapport, donc tout est passé en revue. On sait qui a organisé, mais on ignore pourquoi ni si quelqu’un d’autre est derrière tout ça.
– On en apprend davantage sur les relations entre Jinshi et Gaoshun.
– Notre héroïne retourne travailler dans la cour intérieure.
Lihaku veut racheter la courtisane Pailin, il demande conseil à Mao Mao.
– Enfin, la jeune femme doit créer des roses bleues à la demande de Jinshi.

J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. C’était intéressant parce qu’on découvre davantage les coutumes de l’époque : est-ce que c’était vraiment comme ça ? Est-ce que tous les détails sont dans romans dont s’inspire le manga ? Ou est-ce que la mangaka a inventé ses propres règles ?
En tout cas, ce n’était pas une lecture passionnante, j’ai lu par à-coups et je n’avais pas particulièrement envie d’avancer.

Les dessins me plaisent toujours. Je passe beaucoup de temps à contempler les illustrations : les visages des personnages, les détails des vêtements, les positions des corps, etc.
Je n’ai rien à dire de plus, j’ai déjà eu des difficultés à écrire cette chronique, donc je vais m’arrêter là et conclure : ça m’a laissée indifférente.

Le pays des cerisiers – Fumiyo Kouno

Titre : Le pays des cerisiers
Auteur : Fumiyo Kouno
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 97
Quatrième de couverture : 1955.
Dix ans se sont écoulés depuis le jour où l’éclair incandescent a fendu le ciel.
Dans la ville d’Hiroshima, l’esprit d’une jeune femme est intensément bouleversé.
Pour les plus faibles, qu’ont représenté la guerre et la bombe ?
L’œuvre polémique d’un auteur engagé !

Ça fait longtemps que je voulais lire ce manga : les dessins sont particuliers, mais je les trouve attrayants. Par contre,en ce qui concerne le récit, j’avais deux échos bien distincts : soit très bon, soit très mauvais. Pas de juste milieu.
Cette année, j’ai décidé de faire fi des avis des uns et des autres et de me faire une idée par moi-même de toutes les lectures que je redoute sans réelles raisons.

Ce manga recoupe deux histoires en trois chapitres.
Dans le premier, on découvre la vie de Minami, une jeune femme couturière qui vit à Hiroshima, avec sa mère dans une maison reconstruite… si on peut appeler ça une maisons -_- . Ça se déroule 10 ans après la bombe atomique et tout rappelle cette épreuve à la jeune femme. Difficile de mener une vie normale dans ses conditions.
Dans l’histoire suivante, le premier chapitre nous conte une journée normale dans la vie de Nanami, une adolescente qui s’occupe d’elle-même : son père travaille, son frère est à l’hôpital avec sa grand-mère. Elle rentre des cours, fait ses devoirs puis se rend à ses cours de base-ball.
Une première partie idéale pour faire connaissance avec Nanami et son amie Kotô.
La seconde partie se déroule bien des années plus tard. Je ne sais pas trop ce que fait Nanami, je crois qu’elle cherche du travail, son frère est interne en médecine, à moins qu’il ne soit déjà médecin, la grand-mère les a quittés un an après la première partie et le père disparaît parfois sans explications. Mais notre héroïne va enquêter, ce qui va la conduire jusqu’à Hiroshima.

C’était perturbant de passer de l’histoire de Minami à celle de Nanami. Je me suis demandée pendant un long moment pourquoi ces deux récits se trouvaient dans le même manga, ça n’avait pas de sens… sauf qu’on finit par apprendre qu’il y a un lien entre les deux et j’ai vu l’histoire de Nanami d’un tout autre regard ; d’ailleurs, une fois que j’ai découvert ça, j’ai pris le temps de feuilleter le manga afin de relire certains passages.

J’ai beaucoup aimé les personnages, tous les personnages. Je les ai trouvés attachants. Ça ne m’aurait pas dérangée si ce manga avait eu plus de pages.
J’ai adoré l’atmosphère qui se dégage de cette lecture : une tristesse pudique, un traumatisme pour ceux qui vivaient à Hiroshima au moment où la bombe a frappé, mais également pour la génération qui suit. Qu’en est-il des suivantes ?
Bref, assez blablaté, j’ai adoré ce manga et je suis ravie de l’avoir enfin lu.

Blue period, tome 10 – Tsubasa Yamaguchi

Titre : Blue period, tome 10
Auteur : Tsubasa Yamaguchi
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Afin de fabriquer le mikoshi du festival culturel de Geidai, Yatora et ses camarades travaillent d’arrache-pied pendant plusieurs semaines. Mais n’en voyant pas le bout et croulant sous la chaleur de l’été, les étudiants atteignent leurs limites. Heureusement, les renforts arrivent, mais suffiront-ils pour finaliser le projet ? Plus inquiétant encore, Yatora n’a pas peint de toutes les vacances et n’arrive plus à retrouver la joie de dessiner…

J’avais envie d’avancer dans cette saga et puisque je suis en arrêt maladie, entre quelques heures de travail quotidien pour rattraper mon absence, de petites siestes de-ci de-là pour me rétablir et un peu de tricot et de diamond painting pour me détendre, il me restait un peu de temps pour lire.

Dans ce dixième tome, le protagoniste n’est pas Yaguchi, mais Yotasuke. Et quand on sait à quel point ce personnage m’exaspère, on peut se dire que ma lecture ne fut pas particulièrement plaisante. Ce n’était pas non plus désagréable, mais j’y ai pris moins de plaisir que pour les autres tomes.
On découvre Yotasuke sous un autre jour, ce qu’il ressent et le pousse à se renfermer sur lui-même. Je comprends son comportement, pourtant, ça ne me l’a pas rendu plus sympathique. Je pense que ce qui me gonfle le plus, c’est que les autres n’arrêtent pas d’essayer de le sortir de sa réserve alors qu’il se braque et ils insistent… bordel, arrêtez de lui lécher le cul ! Le seul qui arrive à l’apprivoiser un minimum, c’est Okamoto et j’ai adoré la façon dont il le fait : tout en douceur et naturellement.

Au niveau de l’avancée de l’histoire, c’était intéressant : on arrive à la fin de la première année avec la dernière exposition. Certaines questions sont posées et font réfléchir Yaguchi et Yotasuke. Tous deux finissent par se trouver, par mettre des mots sur leurs maux et leur ressenti par rapport à leur art. Ça a rendu cet examen plus léger, du moins, c’est le sentiment qu’en a Yaguchi et Tsubasa Yamaguchi a réussi à me transmettre cette sensation, ce qui était super agréable.
J’ai donc fini cette lecture sur une touche positive : j’ai bien aimé ce dixième tome.

L’attaque des Titans, tome 02 – Hajime Isayama

Titre : L’attaque des Titans, tome 02
Auteur : Hajime Isayama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 196
Quatrième de couverture : Cinq ans après l’attaque de la forteresse, l’humanité subit un nouvel assaut des titans. La bataille fait rage et Mikasa ne sait pas encore qu’Eren a été victime de l’un d’eux. Lorsqu’elle l’apprend, bouleversée, elle perd sa lucidité et dans un accès de désespoir, s’élance sauvagement dans un assaut à corps perdu. Tombant à terre, elle se retrouve à la merci d’un titan. Mais alors qu’elle s’apprête à mourir, se produit quelque chose de totalement inattendu !

Un second tome beaucoup mieux que le premier. Les dessins sont toujours aussi dégueulasses, mais l’histoire est plus intéressante.
Eren s’est fait bouffer par un titan, c’est ballot quand on est le protagoniste de l’histoire. D’ailleurs, ils se sont tous fait décimer dans son groupe sauf le faible mais intelligent Armin.
Mikasa s’en sort bien, et on découvre son passé… enfin du moins, l’événement traumatisant qui a fait d’elle une badass. Ça me l’a rendue bien plus sympathique. Ça m’a aussi permis de voir Eren d’un œil différent, même si maintenant, est-ce vraiment important?.

Bref, les troupes d’élite de la ville doivent occuper les titans afin de permettre aux habitants de s’abriter derrière la seconde enceinte de la cité. Sans surprise, ils y parviennent, mais l’invasion fut telle qu’ils ont épuisé toute la réserve de gaz de leurs propulseurs, ils ne peuvent donc pas passer au-dessus des remparts et la caserne de ravitaillement est prise d’assaut par les titans.

Ils se passe beaucoup de choses dans ce second tome. J’ai résumé le plus gros.
Il y a énormément d’action et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Comme on suit principalement Mikasa, j’ai stressée souvent pour elle.
Par contre, le point négatif qui n’a rien à voir avec la série : pas mal de monde dans mon entourage ont déjà vu la série d’animation, j’ai vu quelques épisodes avec mon fils, donc je connaissais certains détails, notamment avec Eren, donc mon angoisse était toute relative.

Et maintenant, c’est la curiosité qui a pris le pas et qui me poussera à continuer ma lecture : pourquoi et comment est-ce arrivé ?
J’ai beaucoup aimé ce second tome qui a enfin (re)lancé mon intérêt pour cette saga.

God save the queen – Hiroshi Mori

Titre : God save the queen
Auteur : Hiroshi Mori
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Au XXIIème siècle, Michiru Saeba et son partenaire se perdent dans le désert… et découvrent une ville étrange où tout semble différent : mœurs, modes de pensée, lois, architecture… Tout porte à croire que cette cité représente l’utopie même d’une civilisation parfaite, où le crime et le mal n’existent pas. Serait-ce le jardin d’Eden ? Et que se cache-t-il vraiment derrière ces apparences ?

Je n’avais pas particulièrement envie de lire ce manga, je ne sais même pas où ni comment je me le suis procuré ; j’imagine que j’ai du le trouver à Farfafouilles en occasion et je suppose que la couverture me plaisait bien. J’étais quand même curieuse de découvrir ce manga issu d’un roman de Hiroshi Mori.

En ce qui concerne l’histoire, c’est vraiment pas terrible.
Michiru est perdu dans le désert avec son robot Roidy. Les deux personnages découvrent une cité coupée du monde. C’est l’occasion de voir comment fonctionne cette ville.
Ça aurait pu être intéressant, malheureusement ça n’est pas le cas : l’auteur aurait pu faire une comparaison entre le monde de Michiru et le fonctionnement de cette nouvelle ville. Je me serais moins ennuyée : le Japon de notre héros semble plus exaltant que l’endroit où il atterrit… ou pas.

Les personnages sont fades.
Michiru m’a laissée froide, pareil pour son compagnon wokalon Roidy.
La mystérieuse reine est insipide. Et les autres ne sont pas assez présents pour me permettre de me faire une idée sur leur cas.
Il y a bien quelques surprises qui m’ont permis d’avancer et de continuer ma lecture, mais je n’ai pas aimé la manière dont elles sont utilisées : l’enquête sur le meurtre de Jura s’essouffle, la présence de Kyôya avec tout ce que ça implique traîne en longueur, la véritable identité de nos héros est un beau foutoir. Quant aux explications finales, elles sont brouillonnes : j’ai relu les dernières pages trois fois et je ne suis toujours pas sûre d’avoir compris qui était quoi…

Les dessins sont pour la plupart sympathiques, mais certaines planches, notamment les souvenirs de Michiru, sont incompréhensibles et c’est pénible.
Bref, je ne vais pas m’éterniser davantage sur tout ce qui m’a laissée indifférente – je n’en finirais pas. Je me suis ennuyée sur cette lecture que je n’ai pas aimée.