Le garçon et le héron

Titre : Le garçon et le héron
Réalisateur : Hayao Miyazaki
Durée : 2h03
Genre : Animation, drame
Synopsis : Après la disparition de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré qui devient petit à petit son guide et l’aide au fil de ses découvertes et questionnements à comprendre le monde qui l’entoure et percer les mystères de la vie.

Ça fait plusieurs semaines que ce Ghibli est sorti et je l’ai appris la semaine dernière au détour d’une conversation. J’ai donc organisé la planning afin d’aller le voir… il me laisse dubitative. Je ne sais pas trop quoi en penser. J’avais entendu dire qu‘il était spécial et c’est en effet le cas.

Mahito vit à Tokyo avec ses parents. Un soir, la capitale subit un bombardement (ça se passe pendant la seconde guerre mondiale) et sa mère meurt dans l’incendie de l’hôpital où elle travaille. Son père et lui quittent la ville et vont habiter au manoir familial avec la tante du garçon qui est aussi devenue la nouvelle épouse de son paternel.
Là-bas, un héron le nargue. En le chassant, Mahito bascule dans un autre monde. J’ai pris des raccourcis et il manque plein de détails, mais le principal est dit.

En ce qui concerne l’histoire, c’était très bizarre. Je me suis laissé porter, mais c’était souvent dérangeant. Par moment l’angoisse montait, malheureusement, un événement coupait court au stress, c’est dommage. Je l’ai aussi trouvé long à démarrer, peut-être parce que je ne voyais pas où on allait.
J’ai trouvé que l’animation n’était pas ouf. En fait, c’était très inégal : certains passages surtout au début ou dans le mouvement de certains personnages… principalement les perruches géantes en fait. Elles sont drôles, mais terriblement dégueulasses niveau character design, ce qui ne les rend pas du tout crédibles ni effrayantes dans le rôle de méchantes : quand elles tiennent leur putain de couteau, on ne croit pas du tout à une menace, pourtant, elles sont loin d’être sympathiques.

Je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages, si ce n’est à Kiriko et seulement après le premier tiers du film:
– Mahito m’a laissée indifférente
– je ne savais pas trop quoi penser de Natsuko
– Soichi, le père du héros m’a déplu
– le héron est dérangeant
– Himi est sympathique et paraît forte, mais à la fin, elle pleurniche à tout-va.

Le gros point fort de ce film, c’est une fois de plus l’univers, un monde onirique. On se faisait la réflexion, avec ma fille, que nos rêves ressemblaient à ça, ce qui est un peu perturbant.
Comme souvent dans les Ghiblis, il y a un message écologique : les pélicans, la mer polluée, la nourriture manquante, le monde qui s’effondre. Pourtant, ça ne m’a pas mis la claque habituelle.
Bref, ça s’est laissé regarder, mais sans plus.

Gare aux gnomes

Titre : Gare aux gnomes
Réalisateur : Peter Lepeniotis
Durée : 1h25
Genre : Comédie
Synopsis : Chloé vient d’emménager avec sa mère dans une nouvelle maison, où elle rencontre des nains de jardin qui l’appellent à l’aide pour sauver le monde.

Hier soir, avec mon amie Séverine, on s’est goupillé une soirée visionnage de film en commun et comme sa fille était de la partie, on a opté pour un dessin-animé conseillé dans la collection Halloween de Netflix : gare aux gnomes. Et je suis plutôt contente de ce choix.
Bon, pour une soirée d’Halloween, ce n’était pas très effrayant, mais ça a eu le mérite de me sortir de ma morosité (premier Halloween sans les enfants, mon homme avait aussi décidé de sortir avec un pote… bref, j’étais seule avec le chat et le furet, et même eux m’ont abandonné puisque les cris des films d’horreur les font fuir).

La mère de Chloé passe son temps à déménager pour le travail ce qui chagrine l’adolescente : à peine s’est-elle fait des amis, qu’elle doit changer de ville et les autres l’oublient bien vite, à son grand dam.
Elles emménagent dans une maison qui a des airs de château hanté et en effet il s’y passe de drôles de choses : des nains de jardins y ont élu domicile, mais également des gnomes voraces.

Le personnage de Chloé est plutôt sympathique, sa situation fait qu’on prend pitié d’elle et on finit forcément par s’y attacher. Son pote Liam est un peu lourd au début, mais je l’ai tout de suite apprécié. Tiffany est une peste, next ! Les nains sont drôles. Les gnomes ne sont pas très effrayants, mais loin d’être sympathiques.
C’est comme beaucoup de films d’animation américains, ça manque d’originalité, c’est plein de stéréotypes. Malgré ça, j’ai passé un bon moment, pas prise de tête. J’ai souri et j’ai même ri, il ne m’en fallait pas plus. Bref, j’ai bien aimé et mon amie Séverine également.
Et pour un jeune public, avec toutes les histoires de harcèlement, de différence, ça peut leur parler et faire le job.

La loi fondamentale de l’échange équivalent
(Partager une lecture commune, un film un jeu)

Adam à travers le temps

Titre : Adam à travers le temps
Réalisateur : Shawn Levy, Jonathan Tropper, T.S. Nowlin
Casting : Ryan Reynolds, Walker Scobell, Mark Ruffalo, Jennifer Garner, Zoe Saldana
Durée : 1h46
Genre : Science fiction, Aventure, Action, Comédie
Synopsis : Un pilote entreprend un voyage dans le temps aux côtés de l’enfant qu’il était et de son père disparu afin de soigner les plaies du passé, tout en sauvant l’avenir.

Je ne sais pas trop ce que je vais pouvoir dire sur ce film. J’avais bien envie de le voir, tout en redoutant le jeu de Ryan Reynolds. Faut pas croire, je l’aime bien, il est drôle mais il a toujours des rôles à la Deadpool, toujours la même attitude insolente, toujours des piques à la con, etc. Bref, il ne se renouvelle pas et c’en est lassant à la longue… en tout cas, ça m’a laissée froide : je n’ai pas esquissé le moindre sourire.

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard : Adam vole un vaisseau en 2050 et retourne dans le passé pour sauver sa femme disparue lors d’un voyage dans le temps en 2018. Mais il se trompe d’époque et atterrit en 2022. Il se retrouve face à lui âgé de 12 ans.
C’était un film divertissant, mais sans plus. Par contre les effets spéciaux sont esthétiquement réussis.

En ce qui concerne les acteurs, y a du beau monde.
J’ai eu l’agréable surprise de retrouver Zoe Saldana (Gamora dans les gardiens de la galaxie) ; Mark Ruffalo (Hulk dans les Avengers) a un rôle étonnant : il a de la répartie face à Adam adulte et c’était amusant, mais ça m’a semblé décalé. J’ai apprécié Jennifer Garner dans son rôle de mère dépassée – Adam a des paroles très justes quand il lui parlent et ça m’a touchée -, mais nettement moins quand elle se montre forte devant son fils… c’était trop elle.

Je n’ai rien d’autre à ajouter, j’ai déjà écrit beaucoup plus que ce que je pensais. Ça s’est laissé regarder, sans plus.

Automne douceur de vivre
Chante-moi une chanson Sassenach (voyage dans le temps)

Le silence

Titre : Le silence
Réalisateur : John R. Leonetti, Carey Van Dyke & Tim Lebbon
Casting : Stanley Tucci, Kiernan Shipka, Miranda Otto
Durée : 1h31
Genre : Epouvante-horreur, Fantastique
Synopsis : De terrifiantes créatures ont envahi la Terre, chassant leurs proies humaines au bruit. Pour leur échapper, les Andrews se réfugient dans un lieu isolé, mais découvrent un culte sinistre qui cherche à exploiter les sens suraiguisés de leur fille Ally, sourde depuis ses 13 ans.

L’histoire est semblable à ce que la bande-annonce laissait entendre : des créatures volantes s’en prennent aux humains et le seul moyen de ne pas se faire prendre, c’est d’être silencieux.
Sauf que je ne m’attendais pas à ce qu’on assiste à la sortie des monstres et à leur conquête des États-Unis.

D’ailleurs, une bonne partie des événements de ce film m’ont étonnée sans pour autant que leurs conséquences soient surprenantes… enfin sauf pour les héros qui n’ont pas anticipé la folie de leurs congénères (ils n’ont pas dû regarder attentivement the walking dead !)
Depuis que je l’ai vu, je réfléchis à ce que je vais pouvoir dire sur ce long-métrage… mais c’est terrible, rien ne me vient. Donc je vais faire court.

J’ai bien aimé, je n’ai pas vu le temps passer.
J’ai apprécié d’y retrouver l’actrice des nouvelles aventures de Sabrina, d’ailleurs, je ne vais pas me mentir : c’est une des raisons qui m’a poussé à regarder ce film.
Le seul point désagréable, c’est lorsque la caméra passe du côté du personnage d’Ally : on a chaque fois droit à des sifflements stridents, probablement pour simuler des acouphènes ; en tout cas, ça casse les oreilles.
Voilà, j’ai fait le tour. Tout est dit.

Automne de l’étrange
“In the dark I hear a call” (obscurité, loyauté)

La forêt

Titre : La forêt
Réalisateur : Jason Zada, Sarah Cornwell & David S. Goyer
Casting : Natalie Dormer, Taylor Kinney, Yukiyoshi Ozawa, Eoin Macken
Durée : 1h34
Genre : Epouvante, horreur
Synopsis : Une jeune américaine enquête sur la disparition mystérieuse de sa soeur jumelle. Elle est bientôt amenée à entrer dans la forêt d’Aokigahara, au Japon, celle où les gens partent finir leurs vies…

Le pitch de ce film m’a fait sourire et un peu grincé les dents aussi : “Sarah part au Japon pour retrouver sa sœur jumelle qui a disparu”… tiens, ça ma dit quelque chose. L’une des intrigues de Au-delà du torii que j’ai co-écrit avec Laure ne serait-elle pas similaire ? Zut… simple coïncidence, c’est vraiment pas fait exprès !
Heureusement, la comparaison dans le scénario s’arrête là.

Dans la forêt, Jess a disparu dans les bois de Aokigahara, également appelée la forêt des suicidés. C’est donc là-bas que Sarah se rend. Elle rencontre Aiden dans un bar. Il est journaliste et se propose de l’aider. Tous les deux, accompagnés d’un garde forestier partent à la recherche de la disparue. Malheureusement, la forêt est remplie de mauvaises ondes… ou de mauvais esprits et la jeune femme au passé douloureux est la proie idéale pour des visions effrayantes.

Je ne m’attendais pas à ce que ce film soit aussi stressant. Y a quelques screamer qui m’ont fait sursauter ce qui est rare, d’autant qu’ils étaient prévisibles.
Au fil des minutes passées au sein de la forêt d’Aokigahara, j’ai bien senti que Sarah pétait doucement les plombs. Mais c’était super bien fait parce que j’ai fini par douter : est-ce que sa méfiance vis à vis d’Aiden est justifiée ou la forêt déforme-t-elle la réalité ?

J’ai aimé le jeu des acteurs que je connaissais déjà, grâce à des séries :
J’appréciais bien Natalie Dormer dans le rôle de Moriarty dans la série Elementary et c’est également le cas dans ce film. En plus elle a la même voix qui chante à mes oreilles, ce qui est bien agréable.
Aiden est interprété par Taylor Kinney qui est Kelly Severide dans Chicago Fire. Il joue toujours de la même façon, genre beau gosse à qui personne ne résiste… c’est peut-être aussi pour ça que j’ai eu des difficultés à savoir s’il était blanc bonnet ou bonnet blanc.

J’ai adoré ce film. Il était bien réalisé, je l’ai trouvé angoissant et surprenant. Ça faisait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment au cours d’un long métrage.

Automne de l’étrange
La cueillette des champignons (forêt)