Mercy Thompson, tome 11 : Le souffle du mal – Patricia Briggs

Titre : Le souffle du mal
Saga : Mercy Thompson, tome 11
Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 401
Quatrième de couverture : Mercy Thompson doit faire face à un ennemi mortel pour défendre tout ce qui lui est cher…
Mon nom est Mercedes Athena Thompson Hauptman, et je suis mécanicienne. Et changeuse coyote… Et la compagne de l’Alpha de la meute du bassin du Columbia.
Mais rien de tout ça ne poserait de problème si je n’avais pas accepté d’endosser la responsabilité de protéger tous ceux qui vivent sur notre territoire. Sur le moment, ça semblait être la chose à faire. Ça aurait dû se limiter à traquer des gobelins tueurs, des chèvres zombies et un troll de temps à autre. Au lieu de cela, notre foyer est à présent considéré comme une zone neutre où les humains peuvent négocier avec les faes sans danger.
En réalité, rien ni personne n’est en sécurité. Tandis que généraux et politiciens affrontent les Seigneurs Gris des faes, une tempête approche… Et son nom est la Mort.
Mais nous sommes la meute, et nous avons donné notre parole. Qu’importe le prix.

J’ai mis un temps fou à lire ce onzième, ce qui était particulièrement frustrant : comme les précédents, il était captivant, mais après une journée de cours, j’ai du mal à me pencher sur un bouquin et peu importe qu’il soit aussi génial que le souffle du mal.

Cette fois, Mercy doit affronter des zombies, très exactement des chèvres miniatures zombies… ça aurait pu être des créatures terrifiantes, ben non et tant mieux. Ce qui l’attend par la suite est bien assez éprouvant. En effet, les sorcières noires du convent Hardesty s’infiltrent à Tri Cities pour empêcher les négociations entre humains et faes. Rien ne semble pouvoir les arrêter.
Sur ce coup-là, je me suis demandés comment Mercy et la meute d’Adam allaient s’en sortir, c’était mal barré.
En tout cas, ça a de terribles conséquences sur certains personnages et les pertes sont énormes.

Zee et Tad sont présents et j’ai apprécié ça. Même si la contrepartie est que notre héroïne n’est jamais seule, j’aime ses moments de solitude et les réflexions qui en découlent et là, on n’en a quasiment pas… son enlèvement par Bonsara a laissé des traces.
On découvre enfin qui est Sherwood Post et ce qu’il est capable de faire. Il est impressionnant et ferait presque passer Adam pour un louveteau. Heureusement, il n’est pas dominant, c’est sûrement la raison pour laquelle l’alpha le garde parmi ses loups-garous.
Wulfe est également de la partie. Il a un côté effrayant et je n’aimerais pas me retrouver face à lui et sa folie – et encore moins maintenant que je l’ai vu à l’œuvre. Néanmoins, je l’ai trouvé amusant, il a de la répartie et ça m’a éclaté.

J’ai adoré cette lecture qui m’a tenue en haleine du début à la fin. Je me demande ce que nous réserve le prochain : une alliance ou un affrontement avec le roi des gobelins ?

L’esprit indomptable de Jo March
(Place de la femme / Indépendance / Ambition / Rêve / Sororité / Théâtre / Écrivaine)

Le Protectorat de l’ombrelle, tome 5 : Sans âge – Gail Carriger

Titre : Sans âge
Saga : Le Protectorat de l’ombrelle, tome 5
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Le Livre de Poche (Orbit)
Nombre de pages : 445
Quatrième de couverture : Lady Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel…
Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l’Egypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s’abat-il de nouveau sur le pays? Et comment diable Ivy est-elle devenue du jour au lendemain l’actrice la plus populaire de tout l’Empire britannique ?

Ça y est, j’ai enfin terminé le cinquième et dernier tome du protectorat de l’ombrelle. J’ai mis du temps pour le lire, non pas qu’il n’est pas bien, au contraire, mais j’étais prise par mon projet de reconversion professionnelle et le webinaire sur les métiers du numérique, ce qui me prenait la journée entière ainsi que les soirées.

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire :
Deux ans ont passé depuis la naissance de Prudence et la vie des Maccon ainsi que celle de lord Akeldama est rythmée par les frasques de la petite fille. Une fois la nuit tombée, cette dernière vole les pouvoirs des surnaturels, et sa mère est obligée d’intervenir.
Tout au long de cette lecture, on découvre les capacités de l’Abomination, mais également ses limites, ce qui était intéressant.
Deux événements marquants se produisent :
– lady Kingair revient d’Écosse pour demander de l’aide. Son Bêta s’est rendu en Égypte pour enquêter sur la momie, mais il a disparu.
– Alexia et Prudence reçoivent une invitation que notre héroïne ne peut pas refuser, venue de Matakara la plus vieille des vampires. C’est ainsi que toute la famille se rend à Alexandrie avec les Tunstell – il faut bien une excuse pour voyager là-bas et quoi de mieux que d’accompagner la troupe de théâtre dont ils sont les mécènes ?

On sent que c’est un dernier tome : beaucoup de révélations sont faites que ce soit sur le Alessandro Tarabotti, sur Floote ou sur Biffy.
D’ailleurs les passages que j’ai préférés sont ceux avec le jeune loup dandy de la meute de Londres : il est tellement attachant que je ne peux m’empêcher de l’adorer. Quand il était là, ça se lisait tout seul et j’avais terriblement envie de savoir la suite.
J’ai eu un peux plus de mal avec les scènes en Égypte. Sûrement parce que j’apprécie énormément le côté anglais du récit et là, je me suis sentie déracinée : le contraste entre les deux cultures était trop violent et ce, malgré le fait que les personnages restent eux-mêmes et un peu guindés.
Malheureusement, l’atmosphère qui se dégage de ce pays m’a déplu : toutes ces étendues arides, ces dunes de sable, la ruche de Matakara tellement différente de celle de la comtesse Nadesky ou de la maison d’Akeldama.
J’ai fini par m’y faire, mais ce n’était pas aussi fluide que d’habitude.

Ça n’empêche que j’ai beaucoup aimé cette lecture, surtout les derniers chapitres qui m’ont fait hurler, l’angoisse totale !

Reine des Neiges (femme de pouvoir, féminisme)

Coupe des 4 maisons :
Multiplettes (4ème année) – Un livre de science-fiction (dystopie, steampunk, space opéra,…)40 points

Le Protectorat de l’ombrelle, tome 4 : Sans cœur – Gail Carriger

Titre : Sans cœur
Saga : Le Protectorat de l’ombrelle, tome 4
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 445
Quatrième de couverture : Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Sauf que cette fois elle n’y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine ! Alexia est sur l’affaire et suit une piste qui la conduit droit dans le passé de son époux. Mais la coupe est pleine quand sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes – choquant !, avec la dernière invention mécanique de Madame Lefoux et une invasion de porcs épics zombies… Avec tout ça, Alexia a à peine le temps de se souvenir qu’elle est enceinte de huit mois ! Alexia découvrira-t-elle qui tente d’assassiner la reine Victoria avant qu’il soit trop tard ? Les vampires sont-ils encore coupables, ou est-ce qu’un traitre se cache parmi eux ? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama ?

Contrairement aux tomes précédents, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire parce que l’intrigue ne se met pas vraiment en place tout de suite.

Alexia est enceinte de huit mois. Ça fait des mois que les vampires tentent de la tuer afin qu’elle ne mette pas au monde cet enfant. Lord Akeldama et la meute de Woolsey trouvent un compromis : le vampire adoptera l’enfant qui grandira chez lui. Ce qui ne plaît pas à notre héroïne. Afin de contenter tout le monde, Lord et Lady Maccon louent la maison d’à côté et le couple pourra passer d’une habitation à l’autre.
Peu après l’emménagement, un fantôme apparaît et dans son discours sans queue ni tête, Alexia croit comprendre que la reine est en danger. Elle tente comme elle peut de résoudre ce mystère.
Ça la mène surtout sur les traces du passé avec la tentative d’assassinat contre Victoria II, fomenté par la meute de Kingair, l’ancienne meute de Conall. Ce n’est pas que ce n’était pas intéressant, bien au contraire, c’est surtout que c’était long.
Par contre, les révélations sont pour le moins étonnantes ! J’avoue que ça m’a scotchée, surtout celles sur Alessandro Tarabotti ou sur le professeur Lyall.

À partir de la seconde moitié, ça bouge plus, l’intrigue avance et en ce qui concerne le dernier quart, il m’a été impossible de m’arrêter tant que je n’avais pas fini ce quatrième tome.
J’ai beaucoup aimé la manière dont Alexia tente de résoudre le problème Biffy dont la souffrance m’a touchée et émue, la sienne autant que celle qu’il provoque.
La tournure que prennent les événements est surprenante. Ça part en couilles, c’est terrible !

Malgré un début un peu longuet, j’ai adoré cette lecture.
J’ai hâte de lire le prochain tome qui sera aussi le dernier et de voir ce que l’autrice réserve à l’enfant d’Alexia et de Conall.

ABC 2022 – Lettre C
21/26

Coupe des 4 maisons :
Pétards surprises (2ème année) – un livre qu’on vous a offert20 points

Automne frissonnant
Ghost Hunt (exorcisme, fantôme,enquête)

Mercy Thompson, tome 10 : L’épreuve du silence – Patricia Briggs

Titre : L’épreuve du silence
Saga : Mercy Thompson, tome 10
Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 471
Quatrième de couverture : Enlevée et retenue en otage par l’un des plus puissants vampires au monde, Mercy parvient à échapper de justesse à son ravisseur. Seule et désarmée au beau milieu de l’Europe, à des milliers de kilomètres des siens et entourée d’ennemis potentiels, Mercy doit à tout prix parvenir à nouer de nouvelles alliances pour éviter de déclencher la guerre qui gronde entre loups-garous et vampires. Car des magies anciennes sont à l’œuvre, prêtes à dresser les meutes les unes contre les autres et déchaîner le chaos. Et au cœur de la cité millénaire de Prague, les fantômes rôdent…

Dans ce tome 10, la narration est différente des premiers tomes et tout aussi étrange que dans le neuvième… voire même plus, et ce, pour plusieurs raisons.
Il y a deux narrateurs : Mercy qui, comme d’habitude, nous raconte son aventure à la première personne et un narrateur extérieur qui nous décrit le périple d’Adam à la troisième personne.
La timeline est décalée : notre héroïne a quelques heures d’avance sur son époux.

Cet épisode débute aux États-Unis, mais se poursuit assez rapidement en Europe… plus exactement à Milan puis à Prague (je ne voulais pas nommer la seconde ville, mais puisque c’est révélé dans la quatrième de couverture…).
Alors que Mercy rentrait de ses courses, sa voiture a été percutée par un poids lourd. Une mise en scène permettant de l’enlever. Le coupable est Bonarata, le vampire le plus puissant d’Europe, ancien amant de Marsilia. Entre la vie et la mort, elle est déportée à Milan pour y être sauvée. Puis elle est enfermée, mais parvient à s’échapper et à rejoindre Prague en se cachant dans la soute à bagages d’un bus.

Dans le même temps, à quelques heures près, Adam arrive sur les lieux de l’accident, constate, impuissant, que sa femme n’est plus là et que la quantité de sang qu’elle a perdu n’augure rien de bon. C’est alors que Marsilia le contacte pour le prévenir que son ancien amant compte enlever soit un membre de son essaim, soit un de la meute des loups-garous du bassin du Colombia. Avertissement qui vient un peu tard. Ni une ni deux, Adam monte une coalition pour se rendre à Milan et négocier avec Bonarata, après tout, c’est bien la raison qui a poussé le vampire à enlever Mercy – bon, ok, c’est vraiment une excuse pourrie qui tient moyennement la route et c’est la seule chose qui m’a fait tiquer… heureusement, à la fin, tout est expliqué et ça en devient presque cohérent.

L’équipe d’Adam est intéressante. On pourrait s’attendre à ce qu’il y ait des personnages aussi puissants qu’Aiden ou Zee, mais ce n’est pas le cas et tant mieux ! Avec des alliés trop puissants, l’histoire aurait perdu de son intérêt. Bon, il n’y va pas non plus avec des losers finis, la preuve : Marsilia la reine de l’essaim des Tri Cities, Stefan son ancien bras droit, Larry le roi des Gobelins, Elizaveta la sorcière surpuissante à la solde d’Adam, Honey qui permettra à son Alpha de puiser dans la force des loups-garous et de servir d’appât (j’ai eu peur pour elle), Harry un pilote d’avion Gobelin et Matt un copilote loups-garou soumis qui m’a étonnée de par son comportement.

Une dixième tome passionnant de par ses révélations : le passé de Marsilia et de Stefan, celui de Peter feu-soumis de la meute d’Adam, celui de Gary le demi-frère de Mercy, et celui de Zack, les rapports entre le Marrok et Libor le chef de la meute de Prague, le but immédiat de Coyote et ses conséquences, etc. Il y en a tellement que je ne peux pas tous les citer (d’ailleurs, j’ai déjà dû en oublier).

J’ai adoré cette lecture et chaque interruption était une torture tant je souhaitais savoir comment allaient se terminer les négociations avec Bonarata.

Automne douceur de vivre 
J’ai un dragon et j’hésiterai pas à faire feu ! (Humour/ Illustré/ Anthropomorphisme/ Animaux)

Coupe des 4 maisons :
Ratatinage (chasse aux potions) – un livre de poche40 points

Le Protectorat de l’ombrelle, tome 3 : Sans honte – Gail Carriger

Titre : Sans honte
Saga : Le Protectorat de l’ombrelle, tome 3
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 421
Quatrième de couverture : Miss Alexia Tarabotti, devenue Lady Alexia Woolsey, se retrouve dans une situation délicate. C’est LE scandale de la saison. Elle doit s’enfuir en Italie, à la recherche de réponses.
Une histoire de vampires, de loups-garous et d’imprévus…

Ça fait très longtemps que je voulais lire ce troisième tome… et en relisant ma chronique du précédent, j’ai réalisé que je l’avais lu il y a plus de 5 ans… en effet, ça fait un sacré bout de temps !
Ce n’est pas très grave parce que l’univers est entêtant, donc je me souvenais sans mal de la trame principale, des relations qu’entretenaient Alexia et son mari Conall, des pics que se lancent les personnages, etc.
Ce qui pêchent, ce sont les détails. Mais comme dans toute grande saga digne de ce nom, l’auteure donne au fil des pages et des chapitres des précisions sur des éléments qu’on aurait pu oublier, comme la façon dont lord Akeldama obtient tous ses renseignements, l’organisation du cabinet fantôme, etc.

Bon, cessons de tergiverser plus longtemps :
Dans ce troisième tome, la vie d’Alexia est totalement bouleversée. Elle est enceinte, mais comme les loup-garous sont stériles, lord Macon est persuadé qu’elle a été infidèle et la jette dehors, ça, c’était à la fin du second.
Elle retourne donc vivre chez sa mère. Et là, tout part en sucette : la grossesse impossible d’Alexia et son “infidélité” sont annoncés dans les journaux. Tout le monde lui tourne le dos : sa mère la vire de chez elle, la reine Victoria lui enlève la fonction de muhjah. Lord Akeldama l’invite dans la foulée à venir chez lui chercher refuge mais quand elle s’y rend, il a disparu. Et comble de l’histoire, on essaie de la tuer.
Elle n’a d’autres solutions que de demander l’aide de madame Lefoux. Toutes deux partent avec Floote pour l’Europe afin de trouver des renseignements sur ce qu’est réellement le désagrément embryonnaire qu’elle porte.

J’ai adoré cette lecture que j’ai terminée en quatre jours tellement c’était prenant. J’avais très envie de découvrir ce que risquait d’être ce fœtus ; pas comment il avait pu être conçu, parce que ça me paraissait logique : vu qu’Alexia rend mortelles les créatures surnaturelles, dont son mari. Par contre, les explications de “mortels mais pas vivants” ou sur l’éther ne m’ont pas convaincue, c’était certes bien tourné mais un peu trop compliqué, je m’y suis perdue.

J’ai particulièrement aimé découvrir un peu plus madame Lefoux, elle est trop bien : intelligente, drôle, attachante, une Française dans toute sa splendeur, quoi !
Pareil pour Floote, il garde ses secrets au mieux, mais heureusement, on en perce quelques uns, même si ça reste superficiel, c’est un bon début.
Lord Macon m’a un peu énervée tant il se comporte comme un abruti, pourtant je lui en suis presque reconnaissante : ça permet à son Bêta, le professeur Lyall, d’être davantage présent et c’est tant mieux parce que je suis fan du personnage.

J’ai passé un excellent moment avec cette lecture. C’était un coup de cœur jusqu’à Florence, mais une fois Alexia et ses acolytes en Italie, j’ai moins aimé… c’était presque décevant. Malgré ça, j’ai adoré ce troisième tome et j’ai hâte de découvrir le prochain.

Automne des mystères
Le destin perdu (Temps/ Horloge/ Enigme/ Puzzle/ Historique/ Steampunk)