Mon cahier de sorcière guérisseuse – Moune & Nat Sinob

Titre : Mon cahier de sorcière guérisseuse
Autrice : Moune
Illustratrice : Nat Sinob
Éditeur : Mosaïque-santé
Nombre de pages : 63
Quatrième de couverture : Une centaine de recettes de sorcière à base de plantes pour des remèdes naturels qui soignent les petits maux du quotidien.
Vous rêviez d’un grimoire ? Abracadabra ! Voici le parfait manuel pour redécouvrir les vertus des plantes sacrées et fabriquer une centaine de potions de soin naturelles. Teintures-mères, élixirs, hydrolats, baumes, onguents, huiles, etc. : chacune des recettes est expliquée pas à pas, et vous pouvez les décliner à l’infini en ajoutant vos propres ingrédients. Non seulement c’est amusant, mais c’est aussi économique, et vous savez exactement ce qu’il y a dans vos formules « magiques ». Un guide ludique et pratique, écrit par une sorcière tzigane bien sympathique !

Je tiens avant tout à remercier la Masse Critique Babelio ainsi que la maison d’édition Mosaïque-santé pour la confiance qu’ils m’ont accordée.
La première chose qui saute aux yeux quand on ouvre ce fascicule est qu’il est beau : la couleur des feuilles, les illustrations, la police utilisée. C’était digne d’un grimoire de sorcière. Je regrette presque qu’il ne soit pas cartonné, mais c’est un cahier et donc normal que la couverture soit souple.

L’auteure nous propose les recettes qu’elle a mises au point de produits de santé, de beauté et ménagers, en commençant par les préparations de base puis des potions plus spécifiques.
Ce n’est pas le premier livre du genre que je lis, par contre c’est de loin le mieux. Dans les autres recueils, je m’y perdais toujours soit parce que les bases n’étaient pas expliquées, soit parce que le jargon était trop spécifique, soit parce que je n’avais pas le matériel approprié pour réaliser les recettes proposées (il y avait aussi un souci de “où est-ce que je trouve ce genre d’ingrédients ?”). Donc je laissais toujours tomber l’idée de faire moi-même mes préparations.

Dans ce cahier, je n’ai pas eu cette impression de gouffre.
Moune est super : elle prend le temps d’expliquer les recettes pas à pas, d’expliquer ce qui se cache derrière des termes complexes de certaines préparations comme les teintures mères (en bon noob que je suis, je me suis demandée ce que de la teinture venait faire là-dedans… mais en apprenant que c’est un alcool où macèrent des plantes, j’ai entrevu la chose différemment) donc leur définition mais également leur rôle, comment les utiliser.
D’ailleurs, elle nous propose différentes déclinaisons pour certaines mixtures (fleurs fraîches ou séchées, huiles essentielles, hydrolat, etc.).

Bref, c’est parfait qu’on soit débutant ou plus expérimenté. Et c’est le gros point fort de ce cahier. Personnellement, je suis novice dans le domaine, donc je n’ai pas le matériel adéquat et je sais que je n’investirai pas tant que je n’aurai pas testé et approuvé certaines préparations. Qu’à cela ne tienne, Moune nous propose une alternative avec des ustensiles que tout le monde possède dans sa cuisine, donc ça enlève déjà un gros stress.

J’ai également apprécié de trouver des passages où on est libre d’annoter les recettes ou d’écrire les plantes choisies. D’ailleurs pour mieux nous orienter, il y a plusieurs index à la fin sur les plantes, les huiles essentielles, les huiles végétales, etc. Et cerise sur le gâteau, dans ces tableaux, il nous est indiqué où trouver les ingrédients (pour les plantes, c’est un peu galère si on habite en ville et qu’on ne va pas souvent à la campagne).

Le dernier point que j’ai apprécié est la bienveillance que montre l’autrice envers le lecteur. Elle n’est pas médecin et est consciente que ses recettes peuvent faire du bien, mais ne sont pas miraculeuses et que la médecine reste essentielle pour bien des pathologies. Elle parsème également son recueil de conseils qui sont de l’ordre du bon sens pour beaucoup de monde, mais j’ai trouvé prévenant qu’elle les mette, genre pour les inhalations attention pas quand on est asthmatique, pour les enfants pas d’alcool, etc.

Ça a été une lecture différente de celles que je lis d’habitude, c’était pourtant captivant et j’ai hâte de m’essayer aux différentes recettes. Celles qui m’intéressent le plus sont celles qui nécessitent du temps, comme les macérâts où il faut laisser reposer plusieurs semaines, donc je ne pourrais pas donner mon avis sur les préparations dans cette chronique. Tant pis, ce que j’ai découvert a suffit pour m’emballer.

Les Trinités – Manuel des joueurs

Titre: Trinités, manuel des joueurs
Éditeur: Les XII Singes
Nombre de pages: 208
Quatrième de couvertureAu début du XXIe siècle, des entités s’affrontent dans les coulisses de notre monde au cours d’une grande lutte mystique, véritable épopée qui commença en Éden, dans le paradis perdu, au cours du premier âge du monde. Il s’agit d’êtres unissant un esprit de la Lumière et un esprit des Ténèbres dans le corps d’un humain : les Trinités. Tous les ouvrages de la première édition sont compatibles avec cette nouvelle édition.

Après concertation avec mes joueurs, on a opté pour tester le jeu de rôle Trinités.
Le principe nous plaisait vraiment bien : l’alliance combat et magie. L’histoire des Vies Antérieures promet des voyages intemporels, et des aventures épiques. N’ayant pas encore joué, on s’est peut-être un peu emballés. On verra.

Je viens de terminer le Manuel des Joueurs qui est censé être la base au niveau du contexte autant que des règles… et j’avoue que c’est une catastrophe.
Il illustre parfaitement le souci rencontré depuis quelques temps au sein de la communauté rôliste : il est hermétique pour tout nouveau joueur et honnêtement, même pour moi qui ai déjà masterisé quelques jeux compliqués tel que Vampire ou plus simple comme Earthdawn, j’ai trouvé que la lecture de ce manuel et la compréhension du système de jeu étaient laborieuses.

Commençons par le commencement : déjà, contrairement à d’autres livres de base, la partie “comment utiliser ce manuel” est très succincte et résume très brièvement le contenu des chapitres – on ne peut donc pas s’appuyer dessus.
Puis, on a droit à toute une partie nommée Les Vérités qui est censée placer le background. On commence avec un exemple romancé de réveil de Trinité, sauf que le contexte n’étant quasiment pas mis en place, ça demande de la concentration mais aussi une seconde relecture. Les autres manuels le font aussi et ça m’a toujours gonflée, donc rien de nouveau sous le soleil.
Puis heureusement, on entre dans le vif du sujet… ou pas, étant donné que les explications données sont assez confuses, principalement dû à la tournure de certaines phrases ; autant le dire, ils tournent autour du pot au lieu de dire les choses clairement, genre : pour les 8, même après avoir relu trois fois la présentation, j’étais incapable de savoir quel était leur rôle, leur rapport avec les Trinités ou comment ils intervenaient dans le jeu, j’ai cru que c’était des castes que les joueurs devraient choisir dans la création de personnages… ben non – heureusement, Google est mon ami et j’ai réussi à trouver des éclaircissements.

Pour les règles, c’est tout aussi confus. Beaucoup sont décrites par rapport au contexte mais quasiment rien sur la façon dont elles s’insèrent dans le jeu. Pour tout ce qui est actions, il n’y a pas de problème, par contre, pour les pouvoirs spécifiques des Trinités qui utilisent karma, versets, aura etc. c’est très flou. On a quelques indications vagues, genre : le MJ peut lire les encadrés au joueur… ok mais, quand ? Où ? Comment le MJ insère ça ? Y a huit demi-pages d’encadrés, je leur lis comme ça tout de go, peu importe le messager qui le dit… loin de moi l’idée d’en rajouter mais si ce n’est pas placé judicieusement, je vais perdre mes joueurs avant même d’avoir commencé la première aventure, hein !
Pareil pour les ressources, c’est un peu flou surtout lorsqu’il s’agit du réseau : à priori, on dépense ses points-là comme celle du domaine et autant je le comprends sur ce dernier détail, autant je trouve ça assez naze pour le réseau. Il aurait fallu compenser par un système de dette envers le PNJ, ce qui permet de lancer les joueurs sur une aventure ou un truc du genre… ça se regagnerait avec des points d’expériences… eh ben… on n’est pas sorti de l’auberge et ils ne sont pas prêts d’avancer comme ça…

Bref, il y a énormément de zones d’ombre. Je vais être obligée de compléter mes propres règles pour compenser les lacunes et c’est pénible, il va falloir les noter et ne pas les oublier, histoire d’éviter les incohérences.
La présentation du jeu était chaotique mais un peu moins que ce à quoi je m’attendais.
Je serai fixée dans les prochaines semaines pour la création des personnages.

Contes ensorcelés : Volume 1 – Antoine Bauza

Contes ensorcelés - volume 1Titre: Contes ensorcelés – Volume 1
Auteur: Antoine Bauza
Éditeur: Septième cercle
Nombre de pages: 47
Quatrième de couverture:
Interprétez une p’tite sorcière ou un p’tit mage et apprenez à maîtriser ses pouvoirs !
Accompagné de votre familier, vivez des aventures fantastiques, pleines de phénomènes insolites, de créatures merveilleuses et de personnages rocambolesques !
Vous trouverez dans ce livre-jeu tout le nécessaire pour votre première partie : la formule pour la création des personnages, les ingrédients des règles ainsi qu’un conte prêt à jouer !

J’ai acheté ce petit fascicule le mois dernier parce que je tenais à faire découvrir les jeux de rôle à mes enfants. J’aurai pu leur préparer une aventure toute simple, pas prise de tête et totalement bourrine d’Earthdawn, mais j’avais peur que pour leur âge, surtout celui de la puce, ce ne soit un peu duraille… et surtout trop complexe au niveau des règles de jeu.

J’ai donc lu en une journée les règles de Contes ensorcelés et on a commencé la première partie mercredi après-midi mais j’y reviendrai plus loin.
Quand on a déjà masterisé des jeux de rôle, celui-ci en est presque difficile de par sa simplicité… j’ai bien dit presque. Pour de jeunes joueurs et un premier mastering, c’est le livre de règle idéal. La feuille de personnage est simple mais complète, il y a même une case ovale pour que les enfants puissent dessiner leur personnage. Et on n’a besoin que de deux dés de 6 pour les lancés d’action.

Contes ensorcelés p23Le livre se compose de plusieurs parties :
– une introduction expliquant comment utiliser ce fascicule (comme à peu près tous les livres de règles)
– la présentation de l’univers : le Pièce-monde avec ses deux cartes (une de Pile et une de Face)
– comment créer son personnage, accompagné de deux modèles pour illustrer le tout
– les règles du jeu avec des tables de difficultés et un certain nombre d’exemples d’actions possibles
– des conseils pour le conteur (ou Maître du Jeu)
– une aventure en 5 chapitres : Chocolat ensorcelé
Au fil des pages, on découvre également les illustrations amusantes de Arnü West et Albertine Ralenti, ça rajoute une touche enfantine mais sympathique et amusante.
J’ai trouvé que le livre était vraiment bien fait, seul bémol : l’univers. Il semble très intéressant mais la description un peu trop succincte… ça peut être bien de préparer quelques détails pour mettre les loulous dans l’ambiance comme des noms drôles pour les personnages secondaires, ou pour les magasins et confiseries installées à Ellys…

On a donc joué notre première partie mercredi, avec trois enfants. La création du personnage nous a pris 1 bonne heure mais comme il y avait un petit de 6 ans, c’était normal.
Et le premier chapitre nous a pris tout autant de temps principalement parce que, comme conseillé dans le livre, je leur ai fait mimer certaines actions, ils ont beaucoup ri et comme souvent, ça a débordé. Mais ce n’était pas méchant, donc je les ai laissés rire et s’amuser, les recadrant subtilement comme tout bon maitre du jeu et puis, même moi, je me suis amusée à prendre des voix différentes et à mimer les PNJ, ça les a éclatés.
Bref, ça leur a vraiment plu et on jouera la prochaine partie dimanche matin.

Happy Couture – Annabel Wringley

Happy coutureTitre: Happy Couture
Auteur: Annabel Wringley
Éditeur: Marie Claire
Nombre de pages: 176
Quatrième de couverture
: Petites (et grandes) filles n’auront que l’embarras du choix parmi ces boucles d’oreilles, bagues, porte-monnaie, coussin etc qu’elles pourront confectionner elles-mêmes en toute facilité grâce au livre Happy Couture. Des accessoires tendances et originaux qui feront des jalouses parmi les copines !
28 projets pour créer votre propre style.

Étant une triple buse en couture, ayant grandement envie d’en apprendre davantage dans ce domaine et de pouvoir m’essayer dans cette activité que ma fille rêve de faire depuis des mois, j’ai donc tenté ma chance lors de l’avant-dernière masse critique Babelio que je remercie ainsi que les éditions Marie Claire.

J’ai trouvé qu’il était vraiment très bien fait pour les enfants comme pour les débutants en couture qui veulent se lancer dans de petites créations.
Je vais commencer par faire un topo rapide sur l’auteure : elle vit en Virginie, Etats-Unis, et tient un atelier de couture pour enfant. Elle sait donc de quoi elle parle dans ce livre et s’adresse principalement aux petites filles.
Happy Couture p46Dès les premières pages, on a droit à une explication et des conseils sur la meilleure manière d’utiliser ce livre. Il y a trois types de créations : fastoche (comme son nom l’indique, idéal pour commencer), les mini-défis (étape 2 après avoir gagné quelques points d’Xp), et prends ton temps, demande de l’aide (des créations qui exige de la patience et le coup de main d’un adulte).
Les conseils donnés parlent aux grands comme aux petits : rester positive, se servir de son imagination, s’entraîner, prendre son temps, etc… Il y a également des astuces sur la manière d’utiliser certain matériel spécifique (patron, toile thermocollante, etc.) ainsi que sur le choix des tissus.
On y trouve également la liste du matériel nécessaire, un topo sur la machine à coudre et la façon de s’en servir, un glossaire des termes un peu plus techniques utilisés dans cet album.

Happy Couture p143Les différents thèmes sont les suivants :
-Accessoiriser et fantaisie (serre-tête, bagues, colliers,…)
-Vêtements (hauts revisités, besace, jupe,…)
-Petits objets (housse MP3, pochette à zip, vide-poches,…)
-Décoration (coussin, cadres, drapeau,…)
-Doudous (chouette, cabane-champignon,…)

J’ai tout lu, j’ai pris mon temps pour découvrir ce qui était facilement faisable ou plus difficile. Les explications sont simples et lorsque j’ai eu plus de mal à comprendre, les images m’ont beaucoup aidée à entrevoir la manœuvre.
Nous avions prévu avec ma fille de nous y essayer ce week-end avec une housse MP3, une création fastoche malheureusement, en raison d’un souci de santé, nous n’avons pas pu ; mais ce n’est que partie remise, je prévois ça dans deux semaines.

J’ai beaucoup aimé cet album créatif, ça m’a permis de m’imaginer avec ma puce fabriquant toutes les sympathiques créations que Happy Couture contient. Elle-même l’a feuilleté, lisant les conseils et choisissant méticuleusement les ouvrages qu’elle souhaite créer avec beaucoup d’enthousiasme !