Poèmes de Victor Hugo en BD – Collectif

Titre : Poèmes de Victor Hugo en BD
Auteur : Collectif
Éditeur : Petit à petit
Nombre de pages : 67
Quatrième de couverture : La lecture de ces quinze poèmes adaptés en bandes dessinées est l’occasion de se réapproprier les vers de notre enfance, tout en découvrant des facettes moins connues de l’œuvre de Victor Hugo. Chaque dessinateur apporte sa propre vision nous invitant à aborder le texte intégral des poèmes de manière originale et ludique. Les pages documentaires qui rythment les bandes dessinées dévoilent une personnalité hors du commun, un engagement de tous les instants, un talent incommensurable. «La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand.», Victor Hugo.

Je n’étais pas très motivée pour cette lecture. Le format ne m’attirait pas plus que ça : il y avait beaucoup de texte et donc moins de BD.
Pourtant, ça a été une agréable surprise.

Il y a cinq doubles pages de documentation qui retracent la vie de Victor Hugo : son enfance, son entourage, la révolution littéraire, son exil et ses grands combats.
Je connaissais une partie de la vie de l’écrivain puisque je l’ai vaguement étudiée en cours, mais je me suis rendue compte que c’était très succinct. J’ignorais la moitié des combats qu’il a menés.
Donc j’ai trouvé que c’était super intéressant et ça me donne envie de découvrir d’autres Docu-BD petit à petit.

Pour les petites bande-dessinées, elles sont sympathiques, ça se lit très vite. Elles illustrent chacune un poème, et leur style est différent puisque les auteurs sont variés.
Quant aux poèmes associés, j’en connaissais certains (pour quelques uns, j’ignorais qu’il en était l’auteur), j’en ai découvert d’autres.
J’ai pris plaisir à lire cette bande-dessinée documentaire que j’ai adorée.

Zoofolies – Brigitte Vaultier & Kerso

Titre : Zoofolies
Texte : Brigitte Vaultier
Illustration : Kerso
Éditeur : Éditions du ricochet
Nombre de pages : 43
Quatrième de couverture : Une otarie casse sa tirelire et prend la clef des champs, une girafe se hisse au rang de star, un flamand court chez le médecin, un singe joue du rock et un hippopotame danse le hip hop tandis qu’une taupe et un tapir lient amitié… Drôle de zoo, assurément, où les animaux chantent et dansent en toute liberté au son d’une série de fables burlesques…

On a acheté cet album à la médiathèque de notre ville. C’est ma fille qui l’a choisi. Elle ne l’a pas lu (ça me déprime), mais en triant ses livres pour faire de la place dans ses étagères, elle a décidé de s’en débarrasser. Je l’en ai sorti, histoire de le lire et qui sait, de l’utiliser pour le travail. Et j’ai vraiment bien fait.
Ma chronique risque d’être courte, mais allons-y.

Cet album est composé de 15 poèmes mettant en scène et traitant de différents animaux : otarie, serpents, girafe, singes, émeu, flamants, hippopotame, koala et chacal, taupe et tapir, gazelle et zèbre, panda et aï, félins, rats et oiseaux.

Chaque texte contient pas mal de jeux de mots, des jeux de son également. C’est super agréable à lire à haute voix. Ça martèle et rythme le récit.
Les dessins sont magnifiques : il y a énormément de détails, les textures sont travaillées et les couleurs s’harmonisent. Je n’ai pas eu le temps de m’attarder dessus à ma première lecture, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à revenir sur bon nombre de planches pour me délecter des illustrations.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et je compte bien conserver cet album et lire certains poèmes aux petits loups que j’accueille.

Yôsei : Le cadeau des fées – Shiitake & Alice Brière-Haquet

Titre: Yôsei – Le cadeau des fées
Auteur: Alice Brière-Haquet
Illustrations: Shiitake
Éditeur: Nobi Nobi
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture:
Les fées sont partout. Partout autour de nous, dans le miracle du jour, de la nuit, et de nouveau du jour… Elles veillent précieusement sur la nature sous toutes ses formes. Mais leurs merveilles sont aussi EN nous. Ne l’avez-vous jamais senti ? Bien sûr que si. C’est cette envie de savoir, ou ce besoin de croire, ou encore ce moment de beauté qui vous a ému aux larmes. Nous sommes riches de tous ces trésors : la sagesse, l’inspiration, la fantaisie ou encore le courage… Et cela, ce sont les dons que les fées nous offrent en cadeau à notre naissance, et qui font de nous ce que nous sommes. Une fois ces graines distribuées, à nous de bien nous en occuper, de les arroser de larmes et de rires, pour qu’elles puissent fleurir notre vie !

Si le premier tome de Yôsei nous dépeignait les lieux et les éléments dans lesquels les fées existent, celui-ci nous propose de découvrir les dons que les fées offrent.
Ces talents se divisent entre création, raison, beauté, émotion et force. Bien sûr, cela reste très générique, chaque catégorie a ses spécificités : ainsi, sagesse,  curiosité, connaissance et intuition sont répertoriées dans la section Raison.

Pour le premier, j’avais adoré les dessin, un peu moins le texte.
Dans celui-ci, j’ai trouvé les poèmes beaucoup plus intéressants : ils m’ont davantage parlée. Comme dans le précédent, certaines rimes étaient bien choisies, d’autres pas, les pieds ne correspondaient pas mais cela avait du sens, c’est un bon point.
Par contre, j’ai moins accroché sur les illustrations.
Pourtant, la couverture est juste magnifique : l’azur en est harmonieux et la tenue détaillée à souhait.
Certaines sont toujours aussi sublimes, d’autres le sont bien moins et m’ont laissée indifférente : c’était souvent celles dont les couleurs s’harmonisaient plus difficilement ou dont les contours apparaissaient trop bruts.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé. Si en ce qui me concerne, j’ai trouvé les dessins un peu moins attrayants, les textes ont largement rattrapé. Ça s’est lu très rapidement et j’ai passé un bon moment.
J’ai vu qu’il y avait un troisième tome, il faudra que je me le procure pour avoir la collection complète mais aussi parce que ma fille aime beaucoup ces albums – ce que je peux largement comprendre.

Tous malades ! – Neil Gaiman & Stephen Jones

 

Titre: Tous malades !
Anthologistes: Neil Gaiman & Stephen Jones
Éditeur: Bragelonne
Nombre de pages: 144
Quatrième de couvertureNeil Gaiman et Stephen Jones ont réuni dans cet ouvrage exceptionnel une trentaine de poèmes humoristiques et effrayants par les plus grands maîtres de l’horreur, de la fantasy et de la SF anglo-saxonne. Dans la plus grande tradition des comptines d’enfants, ces auteurs s’en donnent à coeur joie, et vous livrent leurs créations les plus macabres dans l’espoir de vous faire rire.
Si à des enfants vous aviez pensé
Que ce livre était en fait destiné
Veuillez nous en excusez platement
Et refermez-le immédiatement !
Ne prenez pas ceci comme une insulte,
Lorsqu’on vous dit : Réservé aux adultes !
Poèmes et recueil illustrés de mains de maîtres par Clive Barker, Boulet, Mélaka et Reno.

Cette chronique risque d’être difficile à écrire, non pas que je n’ai pas aimé ce recueil, mais ce sont des poèmes donc à moins de les commenter un à un, ce que je ne compte pas faire, mon avis restera aussi vague que global.

Contrairement à ce qu’annonce le titre de l’article, ce ne sont pas Neil Gaiman et Stephen Jones qui ont écrit ce recueil, ils n’en sont que les anthologistes. Ils ont réuni trente poèmes donc trente auteurs. Beaucoup de ces écrivains ont obtenus des prix littéraires, souvent issus des thèmes de l’imaginaire. Quelques uns sont célèbres comme Brian Aldiss, Terry Pratchett ou Gene Wolfe pour ne citer que les plus connus, d’autres le sont moins voire pas du tout, pourtant tous ont publié.
Pour ce recueil, quatre illustrateurs ont été réunis, par contre, il n’est pas précisé s’ils ont travaillé sur la version américaine ou seulement sur l’anthologie française, la question est à se poser puisque trois sont français. Et le quatrième, Clive Barker a seulement fait la couverture.
Pour la traduction, il semblerait qu’elle s’est faite en deux temps : Alain Névant l’a traduit et c’est Gudule qui les a mises en forme – chapeau bas pour son boulot, ça devait être difficile et pourtant, le challenge est réussi pour un certain nombre de poèmes. Alors bien sûr, dans certains textes, quelques vers sont bancals mais est-ce dû aux poèmes originaux ou pas ? Aucune idée et on s’en fiche un peu, pour la majorité, c’est réussi et admirable. Il aurait été intéressant de sortir une version bilingue de cette anthologie, dommage. Je pourrais chercher sur le net mais je n’en ai pas le courage.

Dans l’ensemble, c’est un recueil que j’ai vraiment bien aimé. Comme l’indique la couverture, ce sont de sales poèmes, une  lecture parfaite pour se mettre dans l’ambiance d’Halloween comme ce fut mon cas, hier. Ils sont un peu glauques, un peu gores et malsains pour certains mais ça m’a fait du bien. Quelques uns étaient dégueulasses, d’autres m’ont fait sourire et tous m’ont fait sacrément plaisir.
Bref, j’ai passé un excellent moment d’autant que cela faisait longtemps qu’une lecture ne m’avait pas tellement enthousiasmée.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : Champs de citrouille – un livre terminé le jour d’Halloween – 50 points

Yôsei: Dans le secret des fées – Shiitake & Alice Brière-Haquet

Yôsei Dans le secret des féesTitre: Yôsei – Dans le secret des fées
Auteur: Alice Brière-Haquet
Illustrations: Shiitake
Éditeur: Nobi Nobi
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture:
Les avez-vous déjà vues ?
Cachées dans les ombres de la nature, fées (“yôsei” en japonais), elfes, nymphes ou sirènes veillent… Ces minuscules gardiennes de l’Eau, de la Terre, du Feu, de l’Air et du Temps protègent fidèlement les mille et une merveilles qui emplissent notre vie quotidienne.
Quelques flocons de neige par-ci, un rayon de soleil par-là ? Ou des fleurs chatoyantes dansant au rythme du vent ? Ce sont elles. à travers ces poèmes, elles nous adressent leurs prières, légères et espiègles, pour nous réapprendre à les voir, à y croire.
Alors approchez et écoutez, la promenade ne fait que commencer !
Plus féeriques que jamais, les illustrations de Shiitake nous entraînent dans un monde enchanteur, accompagnées des douces et délicates poésies d’Alice Brière-Haquet.

Yôsei - la gardienne des brumesÇa fait un sacré bout de temps que je tenais à avoir ce superbe album et mon frère me l’a offert pour mon anniversaire. Je l’ai très souvent feuilleté depuis que je l’ai, m’arrêtant sur les magnifiques illustrations des fées mais je n’avais pas osé le lire entièrement. Je me suis décidée à le découvrir en lisant quelques morceaux à ma fille qui a beaucoup aimé.

Chaque planche contient une illustration située sur la page de droite ainsi qu’un texte correspondant à un des « esprits » de la nature sis sur la page de gauche. Cet album est séparé en 5 parties composant différents éléments de notre monde: l’Eau, la Terre, le Feu, l’Air et le Temps. Chaque section est annoncée par un haïku et une double page illustrée absolument superbe.

J’ai bien apprécié les poèmes; chacun décrit parfaitement la fée évoquée. Une seule chose m’a dérangé: le changement de style au milieu du poème, certains vers riment alors que dans le même paragraphe, d’autres pas. Ça casse complètement le rythme, c’est bien dommage. C’est le seul bémol que j’ai à émettre, j’aurai préféré que rien ne rime plutôt que ce mélange étrange. Une fois habituée à cette étrangeté, je me suis bien amusée en masquant le nom de la fée et en cherchant son nom en fonction du texte et de l’illustration. Je m’en suis souvent rapprochée, parfois, j’ai tapé dans le mille mais pas toujours.

Yôsei - la déesse du soleilL’illustration m’a quelquefois aidé dans mon jeu de cache-cache, parfois pas, même si la majorité des planches correspond vraiment bien au texte, il arrive que cela sonne faux en de rares occasions (par exemple l’esprit de la lumière ou la gardienne de l’or)
J’ai adoré pratiquement tous les dessins et si certains m’ont moins plu c’est principalement dû aux couleurs trop fades. Mais il y en a tellement peu que ce n’est qu’un détail.

J’ai trouvé que c’était un très bel album qui convenait aussi bien pour les petits que pour les grands.
Si vous êtes grands amateurs de artbooks, il ne vous reste plus qu’à vous le procurer et le dévorer d’urgence! 🙂