Le Sorceleur, tome 2 : L’épée de la providence – Andrzej Sapkowski

Titre : L’épée de la providence
Saga : Le Sorceleur, tome 2
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 470
Quatrième de couverture : Geralt de Riv, le mutant aux cheveux d’albâtre, n’en a pas fini avec sa vie errante de tueur de monstres légendaires.
Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs et à l’enseignement qui lui a été prodigué, Geralt assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l’espoir.
Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, va donner un sens nouveau à l’existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable destin ?

J’ai enfin fini ce second tome, je ne dis pas ça parce que j’étais pressée de quitter cet univers, bien au contraire, seulement, j’ai pris un temps fou pour le terminer… exactement un mois et demi, mais au rythme de 10 pages maximum par jour, pendant le trajet en tram jusqu’au campus, c’était couru que je n’avancerai pas vite. Pas beaucoup de temps, trop de boulot et trop fatiguée le soir donc au bout de 2 pages, je m’endormais.

Il y a plusieurs histoires, chacune séparée par des années. Ce n’est pas clairement dit, mais quelques indices temporels sont glissés de-ci de-là pour nous permettre de nous repérer, ce que j’ai apprécié.
La première histoire m’a saoulée : si vous connaissez la série, c’est celle de la chasse au dragon doré. Je ne raffolais déjà pas de cet épisode, mais en livre, j’ai trouvé ça encore plus long… surtout parce que Yennefer est très présente ; et comme je déteste le personnage, ça ne m’a pas aidé à apprécier ce récit. Par la suite, elle n’est que peu là donc la suite de ma lecture a été bien plus agréable.
Chaque partie fait toujours des références à nos contes traditionnels, et c’est intéressant de les découvrir transposé au monde de Witcher. Certains sont connus, d’autres moins voire pas du tout.

Le premier récit, Les limites du possible, est celui du dragon doré.
Le second, Éclat de glace, c’est clairement la Reine des Neiges qui met à mal la relation entre Geralt et Yennefer. Tant mieux !
Le troisième, Le feu éternel, introduit la créature du doppler qui est un métamorphe.
Le quatrième, Une once d’abnégation, c’est à n’en pas douter la petite sirène couplé avec la légende de l’Atlantide – pas sûre pour la cité engloutie, mais c’est ce qui me semble le plus probant.
Le cinquième, L’épée de la providence, se passe dans la forêt de Brocéliande… euh, je veux dire de Brokilane 😉 . Et Geralt croise pour la troisième fois Ciri – ne cherchez pas quand était la seconde fois, je me suis creusé la cervelle pour me souvenir… en vain, ça ne nous est révélé que dans la dernière partie de ce second tome.
Et enfin, dans Quelque chose en plus, Geralt est gravement blessé : la fièvre le fait délirer, il rêve de différents événements. Tout au long de ce voyage onirique, une question m’obsédait : ces événements sont-ils réels ou pas ? Certains oui, comme sa visite à Cintra le jour des 6 ans de son enfant mystère, pour les autres, j’en suis moins sûre.

Même si j’ai mis un temps fou à lire ce roman, je l’ai adoré. Ça aurait sûrement été un coup de cœur si j’avais pu le lire d’une traite.

Le cycle d’Alamänder, tome 3 : La nef céleste – Alexis Flamand

Titre : La nef céleste
Saga : Le cycle d’Alamänder, tome 3
Auteur : Alexis Flamand
Éditeur : Leha
Nombre de pages : 704
Quatrième de couverture : Fraîchement arrivés à Yarkhan, Jon et ses compagnons entreprennent une enquête qui les mènera bien au-delà des confins d’Alamänder. Aventures, rebondissements et révélations ahurissantes leur permettront de comprendre la véritable nature des enjeux autour de leur monde, les confronteront aux puissances qui se déchirent pour sa domination, et les obligeront à puiser dans leurs ultimes ressources pour survivre au combat décisif qui s’annonce.

J’avais super hâte de lire ce troisième et dernier tome du cycle d’Alamander… tellement que je me l’étais gardé sous le coude pour la fin de l’été… dix jours pour le lire avant la rentrée, fingers in the nose s’il est aussi bien que les deux premiers.
Malheureusement, il est loin d’être à leur hauteur. Ce fut une lecture laborieuse parce que l’histoire prend une tournure trop SF. L’univers d’Alamander était tellement génial, déjanté tout en restant cohérent… et là, ça part complètement en sucette, mais pas dans le genre fun ou un peu dingue, plutôt dans le sens de n’importe quoi et ce n’est plus drôle.

Avant d’aller plus loin, je vais me lancer dans mon traditionnel résumé et ça ne va pas être facile tant le récit est dense.
Jon est envoyé à la BRY (Bibliothèque Restreinte YArkhane) pour enquêter sur la disparition de la moitié de sa collection de livres. Ça le lance sur les traces de son maître, de Maek et ses T’sangs.
J’ai beaucoup aimé la partie à YArkhan, c’était cohérent avec les tomes précédents, tous les personnages que j’appréciais étaient présents, l’ambiance me bottait et l’enquête me passionnait… même si j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire et que le sort de Kung Bohr me taraudait. Pour la suite, c’est loin d’être ça…

Puis il finit sur une autre planète sans qu’il le sache. On découvre les habitudes d’une tribu Xéols. C’était déjà un peu perché, mais c’était intéressant et ça passait…
Par contre, les révélations sur ce qu’est réellement Alamänder, les Hempé, Akir ou Magni m’ont fait grincer des dents. J’ai trouvé que ça venait comme un cheveux sur la soupe.
Sans compter que cette fois les personnages m’ont saoulée, et c’est même le cas Retzel, que j’adore pourtant, enfin les peu de fois où il est là.

Je pourrais continuer à développer tout ce que je n’ai pas aimé, mais ce serait trop long et j’ai besoin de tourner la page.
Je conclurai en précisant que c’est une grosse déception, j’ai détesté cette lecture.

Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier vœu – Andrzej Sapkowski

Titre : Le dernier vœu
Saga : Le Sorceleur, tome 1
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 382
Quatrième de couverture : Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Ça fait un très long moment que je veux découvrir la saga du sorceleur, et ce, bien avant la série Netflix ; on avait tous les tomes, il ne manquait que du temps… j’avoue que mes différents challenges littéraires ne m’ont pas aidée et puis, je redoutais une possible ressemblance avec l’épouvanteur : dans les deux sagas, le héros est un chasseur de monstres, de créatures de l’obscur. Une similitude troublante qui heureusement s’arrête là.
Geralt de Riv est un mutant, un sorceleur (un chasseur de monstres, quoi !). Son métier le conduit de bourgs en bourgs où il répond à l’aide des habitants dont la sécurité est menacée par des monstres, en échange de monnaie sonnante et trébuchante.

Ce premier tome est une suite d’aventures sans suite chronologique, les événements marquants qui ont fait la légende du Loup Blanc :
– le désenchantement de la fille de Foltest, transformée en stryge
– la soirée chez Nivellen qui, maudit, a l’apparence d’une Bête (oui, il cherchait la Belle qui romprait ne sort), je ne la connaissais pas celle-ci si ce n’est dans la série
– comment il est devenu le boucher de Blaviken
– l’invitation au banquet de Calanthe et les explications sur le droit de surprise – avec deux révélations importantes et notamment la fin qui donne une autre vision de son lien avec l’héritier de Cintra
– sa chasse du boucavicorne qui l’a entrainé jusqu’à son affrontement avec les elfes
– sa rencontre avec Yennefer qui tente de dompter le djinn.

Dans chacune des nouvelles, on trouve un lien avec des contes de chez nous, parfois seulement des allusions la sorcière à la maison aux pattes de poulet, Rumpelest quiem est assurément Raumpelstinskin. Certaines sont même des contes revisités : un grain de vérité pour la Belle et la Bête, le moindre mal pour Blanche-Neige, pour ne citer q’eux… moi qui adore les contes revisités, ça a fait mon bonheur.

J’adore le personnage de Geralt. Il est nature, il dit ce qu’il pense, mais attention, il est loin d’être idiot. Ses paroles sont d’une justesse et d’une sagesse… de celles d’un baroudeur qui a beaucoup vécu et énormément subi, sans pour autant rester passif. Chacune de ses actions sont réfléchies. Et qui mieux qu’un mutant honni peut parler de la différence et des problèmes que cela génère ?
J’ai aussi été ravie de retrouver Jaskier, je le kiffe trop : c’est pas un grand courageux, il est même parfois con dans ses réactions, mais il me fait rire. J’adore le duo qu’il forme avec Geralt.
Mon seul bémol, ça reste Yennefer. C’est un personnage que je déteste. Je ne comprends pas la fascination qu’elle exerce, elle est fade, imbue de sa personne et particulièrement désagréable pour ne pas dire que c’est une connasse finie. Je ne l’aimais pas dans le jeu vidéo, je ne l’apprécie pas dans la série et mon impression n’est pas meilleure dans le roman.

C’est un immense coup de cœur pour ce premier tome. Ça va être compliqué de passer à une autre lecture et une vraie torture d’ici à la lecture du suivant.

Le voleur de magie, tome 2 – Sarah Prineas

Titre : Le voleur de magie, tome 2
Auteur : Sarah Prineas
Éditeur : Gallimard (Jeunesse)
Nombre de pages : 315
Quatrième de couverture : NE JAMAIS MÉLANGER LE FEU ET LA MAGIE. Son maître Nihil Fugacious l’avait pourtant bien prévenu ! Mais Conny a voulu se livrer à des expériences explosives et celles-ci se révèlent désastreuses.
Il est aussitôt banni de Wellmet au moment où s’abat sur la cité un nouveau danger au visage inhumain : les maléfiques Ombres.

Ça fait un bout de temps que je voulais continuer cette saga, mais je repoussais, sans aucune raison : un choix d’autant plus ridicule que le premier avait été un gros coup de cœur… mais comme d’habitude, j’ai remis à plus tard et 5 ans ont passé.
Ça m’a semblé être une bonne période pour le lire : étant fatiguée, aucune lecture ne me tenait éveillée plus de deux pages, je comptais donc sur Conny et Nihil pour me motiver et me donner l’énergie nécessaire… ben c’est loupé. Avec la soutenance qui approche, je n’ai pas eu de temps à consacrer à ce second tome et c’est bien dommage.

Je me souvenais de pas mal de détails du premier et ceux qui me manquaient sont rappelés au fil des pages, ce qui est fort agréable.
Connwaer est l’apprenti du mage Nihil. Malheureusement, en affrontant Falsetto, sa locus magicalicus (sa pierre magique, si vous voulez) a été détruite, il a donc perdu sa faculté de pratiquer la magie et de lui parler. Ça a plusieurs conséquences. Il ne peut plus suivre les cours. Pour combler cette perte, il se lance dans la pyrotechnie… pas la plus brillante des idées. En parallèle, des Ombres attaquent les habitants de Wellmet. Pour quelle raison ?
Conny va le découvrir… et une fois de plus se mettre dans le pétrin jusqu’au cou.

Ça aurait dû être une aventure passionnante, malheureusement, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire en raison d’un planning trop chargé et d’une charge mentale trop importante. Ce n’est pas la première fois que ça arrive ces trois derniers mois et ce ne sera pas la dernière si je poursuis mes études.

Les personnages sont toujours aussi attachants.
Conny mérite des claques à ne pas écouter Nihil, et les conséquences auraient pu être bien plus dramatiques, mais on comprend vite que c’était une étape indispensable pour le lancer sur la piste des Ombres.
Sorbia m’a laissée indifférente.
Par contre, je crois que j’apprécie Kerrn, ce qui n’était pas le cas dans le précédent si ma mémoire est bonne.

Le scénario est intéressant. On en apprend davantage sur la/les magie(s) et c’est loin d’être fini. On voyage également puisqu’on quitte Wellmet pour Desh. J’avoue que je n’ai pas été emportée par ce périple : Desh est bien moins attrayant que Wellmet, et on n’a pas assez traîné dans ses rues pour s’attacher à cette cité.
Bref, j’ai bien aimé cette lecture. Dans d’autres conditions, mon avis aurait été beaucoup plus positif.

Coupe des 4 maisons :
Vif d’or (6ème année) – Un livre dont le titre est en dorure60 points

L’Épouvanteur, tome 11 : Le Pacte de Sliter – Joseph Delaney

Titre : Le Pacte de Sliter
Saga : L’Épouvanteur, tome 11
Auteur : Joseph Delaney
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 298
Quatrième de couverture : Loin du Comté, à l’extrémité du cercle Arctique, dans la cité des Kobalos, une terrible menace se prépare. Sliter vit sur son propre domaine dans le Nord, où il exploite des humains et s’abreuve de leur sang. C’est un mage Kobalos, une bête à l’apparence d’un loup qui se déplace sur deux pattes. Le jour où le fermier Rowler meurt, Sliter n’a qu’une envie : dévorer ses trois appétissantes filles. Seulement, il a conclu un marché avec cet homme qu’il se doit d’honorer : en échange de Nessa, la fille aînée qu’il compte vendre comme esclave, il a promis d’épargner les deux plus jeunes et de les conduire chez leur oncle. Les trois sœurs terrifiées n’ont pas d’autre choix que de suivre cette créature assoiffée de sang. Commence alors un long périple dans des conditions extrêmes, sur les terres gelées du Royaume du Nord, où vivent des bêtes démoniaques et sanguinaires…

J’étais très enthousiaste et heureuse de retrouver l’épouvanteur, malheureusement, quelle ne fut pas ma déception de découvrir qu’une fois de plus, ce n’était Tom Ward le narrateur de cette histoire.
Ils sont deux : Sliter et Nessa.

Sliter est un mage Kobalos, une créature humanoïde à l’apparence de loup ou de renard. Il est le maître d’un territoire sur lequel vivent des esclaves dont il peut se nourrir à loisir. Il a conclu un pacte avec le vieux Rowler : il laisse en paix la famille du fermier et en échange, ce dernier lui fournit du sang de bœuf. Manque de bol, le paysan meurt et juste avant de rendre son dernier souffle, il conclut un accord avec Sliter : le Kobalos doit emmener ses deux plus jeunes filles au sud chez leur oncle et tante, en échange il peut disposer de la vie de l’aînée, Nessa. Quelle aubaine, il pourra la vendre au marché aux esclaves et accomplir ainsi son devoir de citoyen kobalos. Malheureusement, le voyage ne se passe pas comme prévu.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Comme je l’ai dit plus haut, le héros n’est pas Tom et ça ne se passe même pas dans le comté. Donc j’ai fait un forcing lecture jusqu’au deux tiers, me demandant à quel moment intervenait ce récit, comment cela s’intégrerait dans la saga de l’épouvanteur… bref, c’était un peu perturbant… jusqu’à ce que Grimalkin apparaissent. Donc le dernier tiers s’est lu tout seul parce que j’adore ce personnage.

Sliter m’a laissée dubitative, il est loyal à son peuple et à ses règles de vie aussi contestables soient-elles, donc j’approuve sa façon d’être, mais cette rigueur ne le rend pas sympathique pour autant.
En ce qui concerne Nessa, Susan et Bryoni, on ne peut que compatir pour elle. L’aînée fait ce qui doit être fait ce que j’ai apprécié (elle est indubitablement ma préférée), la cadette est égoïste et ne m’a pas plu, la benjamine est peu présente et n’apporte rien au récit.

J’ai trouvé l’intrigue trop linéaire à mon goût, tout se goupille trop bien et quand ce n’est pas le cas, c’est prévisible… une sensation que je n’ai pas eu avec les autres tomes de cette saga, pourtant ça doit aussi être le cas.
En conclusion, même si la fin a largement relevé le niveau, je ne peux pas m’empêcher d’être déçue par cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Dortoirs (BUSES) – Gryffondor → se déroule dans un univers médiéval?? points