Titre: Jamais seuls
Saga: Magic 7, tome 1
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateur: Giuseppe Quattrochi
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverture: Ils sont sept. Sept jeunes mages aux pouvoirs immenses.
Ensemble, ils peuvent sauver le monde… ou le détruire !
Mais pour l’instant, leur principale mission est d’arriver à l’heure au cours.
Je vous avais déjà parlé de cette bande-dessinée lorsqu’elle est parue en juin 2015 dans le Spirou magazine 4026 et suivants. Je savais depuis un moment qu’il devait sortir en BD, j’attendais donc ça avec beaucoup d’impatience, d’autant que j’avais malheureusement loupé quelques numéros du Spirou donc au bout de 4 épisodes (y avait un double dans le tas), je n’avais pas pu continuer ma lecture – c’était pour le moins frustrant.
J’ai trouvé les dessins bien plus beaux dans ce format-là : déjà, les pages sont glacées c’est donc bien plus agréable au toucher ; ensuite, les couleurs sont bien plus chaudes, on détecte bien mieux les nuances notamment au niveau des cheveux des personnages mais pas que ; de plus, les illustrations sont forcément plus grandes en raison du format de la bande-dessinée.
Du coup, j’ai eu l’impression de redécouvrir Magic 7 et c’était un vrai plaisir.
Pour le récit, il est toujours aussi bien ficelé et excellent point : à la fin, on a bon nombre de réponses qu’on se pose quant à l’enchainement des événements – et oui, peu de place aux coïncidences dans ce premier tome et tant mieux, ça dénote une parfaite maîtrise du scénario.
Léo est toujours aussi sympathique comme héros, mais, même si au début, je m’étais dit que ses pouvoirs seraient les plus intéressants, ouvrant le plus de possibilités, finalement, pas tant que ça. Mais cela n’ôte rien au plaisir de découvrir chacune des célébrités qui gravitent autour de lui.
J’apprécie toujours autant Hamelin, il reste un peu à l’écart, j’espère qu’il prendra plus d’ampleur par le suite et ne sera pas seulement le faire-valoir de Léo.
Pour Farah, dans les Spirou, je n’avais pas accroché, elle faisait des coups en douce contre les chipies de l’école, donnait une piètre impression d’elle, ne valant tout compte fait pas mieux que les pestes à qui elle s’attaque subrepticement. Par la suite, le personnage s’améliore grandement : elle ajoute un peu de fraicheur à l’histoire de par son dynamisme. Et puis j’aime bien son style, elle a la classe, donc heureusement qu’elle passe mieux.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome de Magic 7, j’attends avec beaucoup d’impatience la suite – heureusement, on n’a pas longtemps à attendre, elle sort en juin 😀
Donc je vous retrouve dans un mois et demi pour ma chronique du second tome.