Titre: Légendes et sortilèges
Auteure: Doris Facciolo
Éditeur: Editions Elenya
Nombre de pages: 149
Quatrième de couverture: Toi qui liras ces pages, prends conscience du pouvoir que tu tiens dans tes mains.
Ce recueil est un grimoire. La magie qui le parcourt ressuscite les légendes enfouies au plus profond des mémoires. Trouble les règles de l’éternel combat du Bien contre le Mal. Donne naissance à des êtres qui n’existent pas encore.
Toi qui liras ces pages, prends conscience du pouvoir que tu tiens dans tes mains.
C’est le Temps que tu t’apprêtes à libérer.
C’est un recueil de nouvelles qui se divise en sept histoires. Elles se passent pour beaucoup dans la région de Haccourt en Belgique – en tout cas, c’est un nom qui revient souvent et, comme spécifié en postface, certaines s’inspirent de légendes du pays.
De plus, cela se passe à différentes époques : on alterne sur quatre récits entre passé et présent, les deux qui suivent se passent dans le futur avant de repartir, à nouveau, vers des temps plus anciens. C’est dépaysant à souhait.
En commençant cette lecture, je m’attendais à retrouver des histoires de sorcières et je n’ai pas été déçue.
On commence avec Bad Trip. Le titre en dit long sur les circonstances qui amènent le personnage principal à entraîner ses camarades dans les anciens souterrains de la ville… J’ai particulièrement apprécié la découverte de la crypte et des sous-sols obscurs qui abritent des dangers insoupçonnés, mais autant vous laisser découvrir ce que c’est exactement.
Le Chien Noir nous entraîne dans un monde médiéval où superstition est omniprésente. Qui ne connaît pas la légende du Chien Noir, de son maître et de la fascination surnaturelle qu’ils suscitent chez une jeune fille telle que Julienne ?
Thérapie nous renvoie à notre époque et l’on suit un psy obsédé par ses séances avec Anaïs, une jeune fille d’une vingtaine d’année qui a un don certain pour le dessin, des esquisses très spéciales qui signeront la perte du héros.
Le Roi Maudit nous plonge à nouveau dans un univers moyenâgeux fait de guerre et de manigances en tout genre. Lorsque l’Église met son grain de sel dans les croyances populaires et lance des chasses aux sorciers soutenues par le souverain, cela peut se retourner contre ce dernier.
L’albinos nous envoie dans le futur et sur la planète Mars habitée par l’homme et séparée en deux colonies, l’une approvisionnée, l’autre pas. L’albinos est un criminel que ses pairs ont livré aux autorités. On suit le prêtre Evans qui est chargé de l’exorciser.
Des fourmis dans les doigts est en quelque sorte une suite de la nouvelle précédente, quelques années plus tard après que la conclusion du récit antérieur nous ait laissés sur notre faim. Je ne peux malheureusement pas en parler sans spoiler, donc il vous faudra le lire si vous voulez en savoir plus.
Et pour clore ce recueil, on découvre la famille Bruyère dans Remède de grand-mère : le fils aîné s’attire les ennuis comme un aimant ; lorsque sa chute le met dans un état grave, les soupçons se portent sur la nouvelle voisine.
La version que j’ai eu avait un problème d’impression, il manquait six pages ce qui était plutôt frustrant. J’ai contacté Elenya Editions, en envoyant les photos des feuillets blancs ; ils ont été super et m’ont renvoyé un nouvel exemplaire et je les en remercie grandement. Grâce à cela, j’ai pu découvrir les parties manquantes et un sentiment de plénitude m’a parcourue.
C’est un coup de cœur pour ce recueil, j’ai adoré ces nouvelles, elles sont super intéressantes et complètes. J’espérais des récits captivants et emprunts de magie, ça a été le cas et bien au-delà de mes espérances.
Syumpa cette chronique !
Merci d’être passé et d’avoir laissé un message 🙂