Titre: Tu comprendras quand tu seras plus grande
Auteur: Virginie Grimaldi
Éditeur: Fayard
Format: Ebook
Nombre de pages: 505
Quatrième de couverture: A 32 ans, Julia, psychologue ne croit plus au bonheur. Après avoir perdu successivement son père, son fiancé et sa grand-mère, elle se laisse aller sans réagir. Jusqu’au jour où elle répond, sur un coup de tête, à une offre d’emploi de thérapeute en maison de retraite à Biarritz.
Replaçons cette lecture dans le contexte : c’est un genre que je ne lis que rarement, car je n’accroche pas.
Pourquoi me suis-je alors lancée dans cette expérience qui a duré des jours et des jours ? Parce que je participe au CheshireCat Book Club, un groupe fermé sur facebook et que c’était la lecture commune.
Une fois de plus, ça n’est pas passé. Pourtant, tout était réuni pour que ça plaise :
L’auteure a des mots qui sonnent justes sur la perte et la douleur ressentie dans ces cas-là, sur la difficulté de se reconstruire, sur la peur de passer à autre chose et d’avancer, etc.
Certains passages étaient très amusants et m’ont fait rire que ce soient les blagues pourries de Gustave, le bizutage de Julia et surtout le pseudo que Rosa se choisit pour surfer sur le net. Il y en a eu d’autres mais je ne vais pas tous les citer.
J’ai également particulièrement aimé les parties dans le jardin, celles qui révèlent ce que sont les voix, c’était cool et pas moralisateur mais pas incitateur non plus.
Les personnages étaient plutôt sympathiques et attachants dans l’ensemble que ce soit les pensionnaires ou le personnel.
Au final, sur 500 pages, ça ne fait pas énorme comme moments appréciés. La majorité du temps, je me suis ennuyée.
L’histoire d’amour entre Julia et l’autre (je ne vais pas tout vous spoiler) était prévisible tout comme le fait qu’elle finisse par se sentir chez elle aux Tamaris.
Je dois bien avouer qu’il y a deux choses qui m’ont achevée et pas le bon sens du terme :
Le côté couard de Julia était plutôt rédhibitoire en ce qui me concerne. On peut avoir peur, c’est pas le souci, on peut détaler comme un lapin, mais avant, on tente de se raisonner et si on n’y arrive pas, il faut au moins que notre imagination galope plus vite que nos jambes, ce qui n’était pas le cas là, j’avais l’impression que Julia avait dix ans. C’était censé être drôle mais j’ai juste trouver cela pitoyable et pire que tout : peu plausible – et ce n’est pas le seul moment malheureusement.
La conclusion… ça va être dur d’en parler sans spoiler mais je ferai au mieux. La fin n’est pas crédible ni cohérente avec le reste : on découvre un truc gros comme un éléphant mais aucun indice n’est donné tout au long du récit. Ça aurait pu passer si le texte avait été à la troisième personne mais à la première personne… On connaît tous les détails de la vie de la narratrice, tout ce qu’elle pense or, rien n’annonce cette révélation ! Bref, une fois de plus, ce n’était pas plausible.
Bon, je pense que je vais m’arrêter là.
Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas accroché : et si la fin n’avait pas été tellement aberrante, ça aurait été une bonne lecture sans plus parce que ça m’a quand même fait un peu rire, mais malheureusement, ça a tout gâché. Je n’ai pas aimé.
Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Dissenssium – un livre qui appartient à un genre que tu ne lis pas habituellement – 40 points