La Belle et la Bête – le film

Titre: La Belle et la Bête
Réalisateur: Bill Condon
Casting: Emma Watson, Dan Stevens, Luke Evans, Kevin Kline, Josh Gad,…
Date de sortie: 22 mars 2017
Durée: 2h09
Genre: Comédie musicale, conte fantastique
Synopsis: Fin du XVIIIème siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction. 

J’ai été le voir parce que j’avais promis à ma fille de l’y emmener puisqu’elle adore Emma Watson – je l’aime bien également, je me suis donc laissée tenter. J’y allais malgré tout à reculons : j’ai vu passer un certain nombre de bande-annonces sur facebook et il est rapidement apparu que le film serait un copier/coller du dessin animé. Argh ! Sachant que je suis une fan inconditionnelle due dessin animé et que je le trouvais juste parfait, ça ne pouvait que me rebuter. Du coup, je risque de faire pas mal de comparaison entre les deux…

Les premières images m’ont bien faite rire : les américains ont une vision abusée et particulièrement futile de la cour française qui me fera toujours délirer. Par contre, une fois que la mendiante entre en scène, je me suis laissée emporter par la magie des images, il faut bien dire qu’esthétiquement, il est magnifique.
L’histoire est bien connue : Belle vit seule avec son père qui, là, n’est pas particulièrement farfelu, il est juste différent des villageois. J’ai trouvé Maurice bien plus intéressant ainsi. Lorsqu’il se rend en ville pour présenter ses inventions qui sont loin d’être délirantes, la boîte à musique qu’il fabrique est très jolie, il se perd dans la forêt et pour fuir les loups affamés, il se réfugie dans le château de la Bête – lieu bien plus beau maudit qu’une fois l’enchantement levé. Quand il toque à la porte, la référence au film de Cocteau ne m’a pas échappé et j’ai grandement apprécié cela. Tout comme le fait que lorsque Maurice fuit le palais après avoir découvert plein d’objets vivants donc magiques, il s’arrête dans le jardin pour cueillir une rose pour Belle, raison pour laquelle il est enfermé dans le donjon jusqu’à ce que sa fille prenne sa place. J’ai aimé que ce détail soit conservé ce qui n’a pas été le cas dans le dessin animé.

Dans l’ensemble, j’ai un avis assez mitigé sur ce film. J’en trouve l’intérêt assez faible, même si c’est émouvant de découvrir que son dessin animé préféré de tous les temps prend vie, mais est-ce suffisant ?
En tout cas, ce qui est rassurant, c’est que la scène du repas le soir (oui, je parle de “c’est la fête” ) est tout aussi pourrie que dans le dessin animé.
Une majorité des ajouts m’ont plu dans l’ensemble que ce soit l’amour transie que le Fou ressent pour Gaston (même si c’était abusé – ça aurait pu être plus subtil, quand même -, c’était drôle), la petitesse de la bibliothèque du village qui est bien plus cohérente à l’époque, l’explication sur ce qui est arrivé à la mère de Belle est également appréciable. Un des thèmes cher au cœur d’Emma Watson et qui devrait l’être pour tous est repris : l’éducation des filles qui pour le coup, est inexistante à Villeneuve où les changements ne sont pas les bienvenus.

Il faut également préciser que c’est une comédie musicale, ça chante donc beaucoup. Les airs sont en majorité les mêmes que dans le dessin animé, par contre, pas mal de paroles changent, ce qui m’a fait grincer des dents (en même temps, je ne suis pas sûre que ça m’aurait plu qu’elles soient identiques).
Elles avaient quasiment toutes leurs places dedans excepté, à mon sens, une des dernières : quand Belle rentre en ville pour sauver son père – dans le dessin animé, la Bête pousse un hurlement/rugissement qui est tellement parlant qu’il n’y a nullement besoin de mots pour exprimer la douleur de cette perte… ben là, ça n’y est pas – d’un côté, la raison en est compréhensible et la Bête l’explique en une petite phrase lors de son combat final avec Gaston, un détail important que je refuse de spoiler, de l’autre, ce n’est pas cohérent avec la chute des pétales de la rose. Dommage.

Bref, j’ai quand même passé un excellent moment, je n’ai pas vu le temps passer. Je l’ai trouvé génial sur le moment, après coup, un peu moins. En conclusion, il faudra que je le revois pour me faire une idée plus précise et ça tombe bien, je dois y emmener mon grand le week-end prochain :p

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