Titre: Les enfants de la baleine, tome 1
Auteur: Abi Umeda
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 191
Quatrième de couverture: Dans un monde où tout n’est plus que sable, un gigantesque vaisseau vogue à la surface d’un océan de dunes. Il abrite des hommes et des femmes capables pour beaucoup de manipuler le saimia, un pouvoir surnaturel qu’ils tirent de leurs émotions. Ce don les condamne cependant à une mort précoce.
À bord de la “Baleine de glaise”, ils vivent leur courte vie coupés du reste du monde.
Jusqu’au jour où, sur un vaisseau à la dérive, le jeune Chakuro fait une étrange rencontre…
C’est un manga dont mon libraire du Camphrier me vantait les mérites depuis longtemps, je me suis enfin lancée dans l’aventure et je n’ai pas été le moins du monde déçue.
J’aime beaucoup la couverture, non seulement elle est très belle et douce notamment au niveau des couleurs, mais elle donne également le ton et met de suite le lecteur dans l’ambiance, du moins, c’est la sensation que j’ai ressentie.
On découvre les protagonistes vivant sur une île, la baleine de glaise. Ce refuge avance au milieu d’une mer de sable. Ses habitants sont séparés en deux groupes : les marqués qui possèdent le saimia, pouvoir qui s’apparente un peu à de la télékinésie mais qui ne vivent pas très vieux et les non-marqués qui, eux, ont une espérance de vie normale. Tout change le jour où, lors d’une exploration, ils découvrent un autre être humain. Cela ravive bon nombre de question sur le monde extérieur.
Ça débute très lentement mais ce n’est pas plus mal parce que cela nous plonge en douceur dans l’ambiance. On découvre des personnages gentillets qui se contentent de survivre dans des conditions difficiles. Dis comme ça, ça ne donne pas très envie mais c’était vraiment mon ressenti, c’était donc rude de se faire une opinion dans le premier chapitre même si j’appréciais relativement Chakuro et que l’atmosphère me plaisait beaucoup, ce qui est étonnant puisque les univers désertiques du genre me rebutent habituellement, cependant, celui-ci a un côté aussi poétique que plaisant.
C’est alors que l’arrivée de la nouvelle nous dévoile l’envers du décor : les ancêtres, les taupes (qui pour l’instant ont ma préférence), Lycos, puis d’autres qui vont précipiter les événements ; seulement, cela se passe à la fin et on n’a pas la conclusion du truc… Grrrr !!! Et je n’ai pas la suite :'(
J’ai adoré cette lecture, à la limite du coup de cœur. Il va falloir que je me procure rapidement la suite parce que c’était passionnant et surtout, il me faut le fin mot de l’histoire sur la raison d’être de la baleine de glaise.