Titre: L’assoupi
Auteur: Jennifer Tellier
Éditeur: Anyway Editions
Nombre de pages: 428
Quatrième de couverture: Plus que quelques mois avant le réveil du Troisième Frère. Les Elfes d’Orofarnë le savent, mais les humains refusent d’en voir les signes.
Le Prince des Elfes décide d’envoyer trois messagers les avertir du danger qui plane sur les Huit Royaumes : Alderonn la bâtarde, mi-Elfe, mi-Humaine, son cousin Esegorias et un Drow, Argawaen. Le voyage s’annonce long et dangereux.
Ils devront rallier les Humains, mais aussi les créatures qui les côtoient à leur cause. Il faut lever une armée. Vite. Les Orques ont déjà fait des victimes parmi les Elfes…
Alderonn en sait quelque chose. Le courage du Drow et la magie d’Alderonn et d’Esegorias suffiront-ils à vaincre le Troisième Frère ?
Cela fait quelques mois qu’il est dans ma Pile A Lire et j’ai profité d’un emploi du temps léger pour le lire. Il ne m’a pas fallu longtemps pour le terminer, moins d’une petite semaine tellement l’histoire m’a emportée. Moi qui suis fan de jeux de rôle, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et ai eu l’impression de découvrir une aventure issue de jdr.
Afin d’empêcher le réveil de l’assoupi, Alderonn et son cousin Esegorias doivent s’allier à un elfe noire ou Drow nommé Argawaen, une race habituellement ennemie. Pour ce faire, ils doivent rallier tous les peuples des huit Royaumes, ce qui ne sera pas forcément aisé. On comprend rapidement qu’Alderonn n’est pas n’importe qui et que le récit tourne autour d’elle mais pas seulement, elle est le prétexte pour nous faire découvrir l’univers de l’Assoupi, les tenants et les aboutissants des alliances, mais aussi ses différentes races – on a d’ailleurs droit à un bestiaire assez complet et typique de fantasy, ce que j’ai grandement apprécié.
On sent que l’auteur maîtrise le sujet, l’histoire est rondement menée et réfléchie du début à la fin. Son style d’écriture est particulièrement plaisant et je me suis laissé volontiers emporter par cette aventure.
Les personnages sont travaillés, leur passé est distillé tout au long du récit et leur relation est suffisamment développée pour que chacun ait sa place dans l’histoire et qu’on puisse les apprécier à leur juste valeur. J’ai cependant eu un peu de mal avec Alderonn, elle m’a parfois un peu saoulée surtout à Silkar : elle passe beaucoup de temps à pleurnicher au lieu de prendre son destin en main, ce qui est un peu agaçant. Heureusement, elle n’est pas toute seule et j’ai pris plaisir à m’attacher aux autres.
Je n’ai rien d’autre à ajouter. J’ai adoré les trois quart du récit que j’ai trouvés passionnants, par contre, l’avant-dernier chapitre, même s’il est épique, m’a paru un peu longuet. Néanmoins, cela ne m’empêche pas d’être un petit coup de cœur, ce roman était presque parfait à mon sens – il est d’ailleurs à noter que c’est un tome unique, ce qui est assez rare en fantasy.
Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : Beauxbâtons – un livre d’un auteur français – 30 points